Chapitre 17

1.6K 88 7
                                    

Il est enfin l'heure pour que je puisse parler à ma famille, je me connecte sur mon skype et très peu de temps après je reçois l'appel, je me hâte sur mon téléphone pour répondre, tout en me dirigeant vers ma porte de chambre pour la fermer, car je ne veux surtout pas que ma tante ou mon oncle entendent notre conversation. Pour mes parents oncle Giovanni et tante Barbara était des personnes de confiance, la preuve ils ont confié leurs fils. Ma mère est la petite sœur de Giovanni, leur relation a été bonne pendant leurs enfances mais comme ma mère est venue vivre avec mon père, la distance à fait qu'elle a perdue contacte avec son frère ainé. Depuis on les voyait très rarement. Même quand ils sont venus vivre à Buenos Aires pour le travail de mon oncle, les relations ne se sont pas améliorée. En gros on les a contacté pour demander de l'aide et ça ma mère je le sais en a honte.

Quand ma famille apparaît sur mon écran, mon petit frère est le premier à faire coucou de la main, il ne me ressemble pas du tout physiquement, ses yeux sont noisettes, si j'ai moi hérité des cheveux frisés de ma mère lui au contraire avait des cheveux lisse, coiffé de façon très courte sur le côté avec un crête au sommet de son crane. Son visage d'ange lui donne un air innocent et tout le monde le trouve craquant. Quand à ses côtés il y a ma mère, je vois toute l'émotion dans ses magnifiques yeux noirs, je sais que ça a été compliqué pour elle de me laisser partir, mais je lui en revaudrais toute ma vie, car grâce à elle je vais pouvoir accomplir mes rêves. Ses cheveux bouclés tombe sur ses épaules. Mais son visage paraît plus fatigué qu'avant, l'apparition de cernes se dessinent sous ses yeux, même si je remarques qu'elle essaye de les dissimulé à l'aide de maquillage. Mon père quand à lui n'est pas là, c'est la première fois qu'il manque une conversation, ce qui m'interpelle et m'obliges à demander pourquoi.

- Papa n'est pas là ?

- Il est aller faire un tour,il a s'en doute pas regarder sa montre mais il pas tarder à rentrer.

Je sens que ma mère me ment à cette instant, il doit être encore dans je ne sais quel bar ou alors trop saoul déjà pour pouvoir me parler. Je sais que ma mère essaye de me protéger, j'aimerais tellement venir en aide, mais je ne peux rien faire en étant aussi loin d'eux, et qui protège mon petit frère ?

- Alors mon cœur comment c'est passé ta compétition ?

- Vraiment c'était parfait, j'ai jamais vu autant de monde dans une arène à peine on s'entendait parler tellement il y avait du monde.

- J'aurais aimé être là pour voir ça.

Certes elle ne venait jamais à mes compétition car elle travaillait avec mon père, mais ma mère est toujours ma première supportrices, tous les matins quand j'avais une compétition importante, elle me laissé une citation d'encouragement du genre "les gagnant trouvent des moyens les perdants des excuses" au côté de mon petit déjeuner. Alors je sais que c'est vrai quand elle me dit ça, je sais qu'elle aimerait me voir patiner et m'encourager à la place d'être à l'autre bout du monde.

- Raconte à Matteo comment ça se passe dans ta nouvelle école.

Lino me raconte toute les péripéties que se passent dans son école, me parle de ses nouveaux copains et de son amoureuse. Ce qui nous fait beaucoup rire ma mère et moi. Pour les filles il sera aussi doué que moi j'en est aucun doute, c'est pas un Balsano pour rien.

- Et toi Matteo t'as une amoureuse ?

Je suis surpris par sa question que je met un moment avant de répondre, il est hors de question que je leur parle de Luna, déjà qu'ils vont pas bien alors si ils apprennent que je sors avec la filles des domestiques des Benson, ils risquent de me faire rentrer illico en Italie. Donc je décide d'inventer une autre fille.

Apprendre à aimer (LUTTEO) Tome 1 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant