Chapitre huitième.

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 Quand je me réveillais, la matinée était déjà finis, l'après midi entamé, mais ce n'est pas le fait d'avoir dormis aussi longtemps qui m'éveilla, c'est le fait de ne plus sentir la chaleur du feu qui me léchait le visage comme la vieille

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 Quand je me réveillais, la matinée était déjà finis, l'après midi entamé, mais ce n'est pas le fait d'avoir dormis aussi longtemps qui m'éveilla, c'est le fait de ne plus sentir la chaleur du feu qui me léchait le visage comme la vieille. De ne plus entendre le crépitement sec du bois qui brûle. Je ne sentais plus non plus les épaules protectrices de Seth et ce fut je pense ça, le manque de cette sensation, qui me fit le plus mal. Sans eux, ces bras qui m'entouraient me vouant une sorte de protection fidèle, sans cette impression de sécurité, je me croyais en danger. Pourtant il n'en était rien, et je le savais maintenant que les yeux ouverts je contemplais ma chambre, car oui j'étais simplement allongée sur mon lit, dans ma chambre et plutôt en sécurité à moins que bien sur une attaque soit imminente, mais j'en doute. Maintenant étonnée de me trouver dans mon lit alors qu'il me semblait, il y a peu de temps, que je me trouvais au milieu d'un cercle de Quileutes, autour d'un feu de bois, à écouter les légendes de ce peuple. Seth avait dû me porter jusqu'ici après que je me sois endormie. Cette perspective aurait dut m'effrayer pour des raisons personnelles, il aurait put profiter du fait que j'étais à sa merci. Mais je savais qu'il n'avait rien fait, parce que c'était Seth tout simplement. Et puis s'il avait osé faire quelque chose de déplacer pendant mon sommeil, c'était un loup mort !À cette pensée, une magnifique journée commençait et j'avais le sourire aux lèvres, je sortis de sous la couette et me décidais à prendre une douche. L'odeur de la cendre me collait à la peau depuis que j'étais restée des heures à côté d'un feu de bois et c'était assez désagréable surtout quand on a, dans ce cas là, la malédiction d'avoir un odorat un peu trop développé. Je partis vers cette endroit bénie où l'eau coulait à flot et où le bien être régnait : La Salle de Bain ... Puis laver, rincer, sécher, coiffer et autres je me rendis, habiller d'une tenue d'intérieur assez simple, vers la cuisine. J'y découvrit, sans grande surprise, mon loup, le seul et l'unique « gardien » qui était toujours là pour me surveiller telle une vulgaire caméra. Tranquillement en train de siroter un verre de jus d'orange qui me fit immédiatement envie.- Bien le bonjour la marmotte, déclara-t-il avec un ton joyeux. Je me demandais bien ce qui pouvait le rendre aussi joyeux de si bon matin.- Bien le bonjour le mécano, répliquais-je instinctivement sans aucune envie belliqueuse. Il fut un peu décontenancé par cette riposte qui prenait ses origines à hier tard dans la soirée. Maintenant que je savais qu'il était à fond dans tout ce qui était mécanique et autre j'allais en profiter. J'avouerais cependant que ça ne m'étonnait pas trop qu'il soit accro à ce genre de chose, il remplissait parfaitement les durs critères qui caractérisaient le stéréotype même du parfait mécanicien sexy. Il était souvent en marcel, avec une préférence pour le coton et on pouvait l'imaginer assez facilement revenir d'un garage après avoir durement réparé un pick up, taché de cambouis. Il portait aussi tout le temps un jeans qui parfois était déchiré au niveau des genoux. On pouvait décemment bien l'imaginer dans un garage devant le capot ouvert d'une voiture, pencher vers l'avant entrain de vérifier la jauge d'huile de moteur, torse nue voir en sueur à cause de la chaleur que dégagent ses bolides qu'il répare et du travail qu'il fournit pour les réparer, le marcel mal enfourné dans la poche arrière gauche de son jean et dépassant un peu. Puis ayant finis sa vérification, changer les batteries usées et nettoyé le bocal de liquide des freins, il rangera la charnières et fermera le capot de la voiture en laissant entrevoir ses magnifiques pectoraux, avancera vers sa cliente d'un pas assuré en lui remettant les clés de sa Mazda RX-8. J'éviterais de mentionner le fait qu'il se sera ensuite tremper d'eau pour faire baisser sa chaleur corporelle et qu'entre ses abdos durs quelques goutte commenceront à sécher sur sa peau café. Enfin passons Seth se verrait juste magnifiquement bien dans le rôle et c'était vraiment le genre même de mécano qu'on voudrait toute avoir faut l'avouer, n'est ce pas ? Je décidais de mettre un terme à mes imaginations trop fugaces, j'étais partie un peu loin là.- Pourquoi tu ne m'as pas réveillé, au lieu de me porter ? Lui demandais-je, un moyen comme un autre de couper court à mes fantaisies.- Parce que ça ne ferait pas gentleman, dit-il d'un air de séducteur dandy Un peu à la manière de ses hommes des siècles passés, emplis d'élégance et de raffineries, habillé d'un veston noir de suie à la nouvelle mode au dessus d'une chemise blanche immaculé et qui en soirée ne s'empêchait de faire la cours aux jeunes demoiselles au yeux de biche, avec leur robe bouffantes couleur pastel, incommodantes à souhait mais tellement « moderne », avec la coiffure et la parure qui s'en suivait. Autant dire que ça avait du charme, oui beaucoup de charme, un charme si terrible qui aurait put faire tomber n'importes quelles nanas, moi-même inclus dans le lot si seulement ça n'avait pas été Seth qui avait prononcé ses mots. S'ensuivit un éclat de rire synchronisé entre nos deux personnes, débouchant sur un bon et long fou rire. Mon ventre me faisait mal à temps rire, si mal mais pourtant c'était bon, agréable de rire autant avec lui à côté. Puis, le fauteur de trouble redevint sérieux, même si les larmes lui perlaient encore aux coins des yeux.- Non sérieusement, je ne t'ai pas réveillé car tu dormais si bien que je ne voulais pas te réveiller.- T'es sur tu aurais dû me réveiller quand même, merci.- Pas besoin de me remercier tu l'as déjà fait dans ton sommeil..., dit-il très mystérieusement. Je me demandais bien comment j'avais put le remercier dans mon sommeil, à moi que je ne sois somnambule.- quand tu murmurais mon nom ... finit-il par un clin d'œil. Je rougis brutalement suite à cette révélation. Estomaquer parce que j'avais fait, j'en restais la bouche ouverte, enfin façon de parler ... Je n'avais pas la bouche ouverte mais je restais quand même telle une statue, qui changeait de couleur. Ma réaction le fit rigoler apparemment puisqu'il était de nouveau mort de rire. Sortant de ma léthargie, je mis mes deux mains sur mes tempes et me secouais la tête. Non ce n'est pas possible pourquoi tu t'es manifesté mon subconscient hein ? Je t'avais pourtant demandé de te taire ! Et s'il s'imaginait des choses maintenant ! Et moi qu'est ce que je m'imaginait ? Qu'est ce que tout ça voulait dire ? Est ce que je pourrais être ... Non ! C'était impossible, et j'en persuaderais mon plexus sacré.- Mary ça va ? Demanda Seth, suite à mon manque de conversation.- Mais bien sur que ça va, pourquoi ça n'irait pas voyons. Je divague quand je dors, je rêve de toi, je pense à n'importe quoi mais tout vas bien, balançais-je d'une traite sans prendre vraiment conscience que je venais de faire une assez grosse boulette. Des fois je pense que j'aurais dut naître blonde, au moins j'aurais eu une excuse dès que je disais une connerie. Un autre sourire naquit sur ses lèvres et dans un sens ma langue trop vive ne lui avait pas fait de tord. Il alla ouvrir la bouche quand l'intrusion d'une personne dans la maison nous coupa. Sur la défensive je courais au salon quand je vis devinez qui ? Le chef de Seth, notre très cher Sam en short comme le voulait la tradition Quileutes. Evidemment il voulait parlez à Seth, et ce en privé apparemment. Je montais donc, me sachant pertinemment de trop pour redescendre une bonne heure plus tard. La maison était alors vide. Où était passé mon gardien ? Je l'ignorais mais comme à mon habitude je cherchais à m'enfuir, partir pendant qu'il n'était plus loin. D'où me venait cette envie de fuite ? Moi-même je ne le savais pas, peut-être un héritage de mes ancêtres sorcières, ou encore du concentré d'animaux qu'il y avait en moi depuis que je pouvais me métamorphoser, en tout cas c'était puissant. On ne pouvait lui résister et on ne voulait lui résister, c'était comme si la liberté même si elle entraînait à la mort était préférable à la vie dans une cage dorée, je pense que cet instinct avait raison mais l'attrait de la prison d'or était toujours puissant bien que futile. Je regardais dans toutes les pièces du rez-de-chaussée, à l'affut du moindre bruit m'indiquant qu'il restait encore une personne à par moi dans la maison, mais non ce n'étais pas le cas. Arrivé à la porte d'entrée j'allais l'ouvrir quand je distinguais une écriture, un mot ! Il était écrit sur un papier style bloc-notes, ceux auquel on arrachait le papier était repositionnables grâce à une fine ligne de colle mis au dos, couramment appeler « post-it ».Avant de te faire de faussesIllusions, je suis dehors sur leBalcon et trois loups surveillentLes environs. Je doutes qu'ilsSoient heureux de te voir, quoi queIls ne cracheraient pas sur unPetit repas ...Seth Seth avait une jolie écriture cursive en italique rendant la lecture agréable, ce qui ne ressemblait pas trop à une écriture viril et donc m'étonnait de Seth. Cette police était tout simplement belle, je l'aimait tout simplement aussi. Mais revenons à nos moutons, à ce moment où je finis de lire le mot je n'étais pas en train de m'extasier sur la belle écriture du loup mais plutôt en train de maudire celui-ci et la joie qui quelques secondes avant m'avait empli s'était transformée en amertume. Je n'avais plus qu'à remonté, pensais-je toujours aussi dégoutée, mais ce n'est pas ce que je fis je m'assis confortablement sur l'un des grands canapés blancs qui trônaient dans le salon, là où plutôt tout avait basculé, là où on avait égorgé une pauvre fille. Ce souvenir n'arrangea rien à mon humeur maussade, je n'arrêtais pas de penser à elle, qu'est ce qu'elle avait bien put faire pour se retrouver ici ? Avait-elle eut le malheur de tombé sous le charme d'un deux ? Où tout simplement l'avait-il kidnappé et tuer froidement ? Jamais je ne saurais ou peut-être bien que si, le jour où il me retrouveront et m'emmènerons là bas dans cette ignoble forteresse. Elle faisait partie de mes cauchemars elle aussi, ainsi que cette nuit, cette nuit qui avait été la pire de toute, cette nuit où l'on m'avait transformé. Rien qu'en y repensant je tremblais de peur. Il paraît que le potentiel de sorcière est inscrit chez beaucoup de gens, bon beaucoup moins à l'époque d'aujourd'hui à cause des lignages qui s'entrecroisent n'empêche que proportionnellement plus de la moitié des sorcières ne se réveilleront jamais, beaucoup quelques années avant leur mort, pour le reste il s'agissait d'une infime partie comme moi réveillé. Le « réveil » n'était pas une chose douce, c'était même la pire chose qui puisse arriver dans une vie. J'aurais volontiers troqué ce moment contre toute ma magie et la vie qui me reste et qui s'écoule dans mes veines comme la source de jouvence, tout simplement sans fin à moi que ... Mais passons le passé est le passé et malgré tout les pouvoirs que peut recevoir un être jamais il ne pourra le changer, ainsi sont les choses et le cours du temps impitoyable n'en finira jamais de nous trahir. Assise sur le canapé je pensais aussi à mes pouvoirs, à mes livres, à mes sorts ... depuis que Seth restait dans cette maison je n'avais pas encore eu l'opportunité de m'entrainer ni d'apprendre d'avantages et encore moins de chercher de nouveaux ouvrages laissés par mes sœurs dans ce monde infâme. Heureusement que la magie était quelque chose qui ne s'oubliait pas, tous nos tours restaient ancrés dans notre mémoire, comme un vieux bateau au port et même en s'oubliant on ne pourrait les effacer de notre mémoire. Dans un sens c'était fantastique, dans une situation dangereuse nous n'avions pas à chercher bien loin pour trouver le sortilège adéquat. Dans un autre ignoble car de cette façon, même si on avait la volonté de vouloir s'auto mutilé pour redevenir humain, s'infliger une perte de mémoire pour se croire normale ce ne serra qu'en partie car notre mémoire restera toujours intacte. C'est dans ce moment de réflexion existentielle que choisit Seth pour réapparaitre et ce posé sans délicatesse ou plutôt « comme un patapouf » sur le canapé à côté de moi. La banquette s'affaissa sous son poids, ce qui me fit sursauter. Si je n'avais pas sentie le cuir se plisser, je me serrais demander depuis combien de temps était-il là, mais je savais que ça ne faisait pas très longtemps. Qui me le disait ? Non pas mon petit doigt, mais mon odorat. Il m'informait gentiment que le loup venait juste de rentrer puisqu'il portait encore cette fragrance que seul la nature a, qui se dépose sur les vêtements et notre peau, et qui s'en vas en un rien de temps par la même occasion. Maintenant qu'il était là une question me brûlait les lèvres : où était-il partie ? Je savais bien qu'il était allé dehors mais je ne connaissais pas la raison de cette escapade et ça m'intriguait, peut être que ça me concernait ... Peut être qu'ils avaient décidé de me tuer ! C'était me donner de l'importance que de croire que j'étais le centre de conversation de Seth lorsque je n'étais pas là, surement une petite paranoïa ce cachait à l'intérieur de moi. Mais imaginons que j'avais raison, qu'ils avaient décrété que j'étais bien trop dangereuse pour qu'ils ne puissent me maitriser, et donc me tuer arrangerait les choses et sauverait des centaines de vies. Bien sur que j'étais dangereuse qu'elle sorcière depuis un bon siècle ne le serrait pas ? Cependant il était faux de croire que me tuer sauverait des vies ! Non ça les plongeait plutôt dans la tombe. Ou, effectivement ça sauvait des vampires si on pouvait penser une seule minute que ces monstres méritaient de vivre et même qu'ils possédaient une vie. Ils possédaient seulement celles des personnes qu'ils avaient sauvagement assassiné pour assouvir leur appétit glouton. Comme d'habitude j'eu l'impression qu'il avait lue dans mes pensées car il me dit tranquillement tout ce qui me tracassait :- J'étais allé voir Sam, apparemment il est d'accord pour que tu reprennes les cours normalement et parmi des humains.- Ça à l'air de t'embêter, lui fis-je remarquer à haute voix. Il me regarda si intensément que j'eu l'impression de lire en lui comme dans un livre ouvert à la bonne page avec ces lignes soulignées en fluo « parce que je voulais te garder seul encore un moment ».- Et bien j'ai peur pour les écoliers on ne sait pas encore de quoi tu es capable ... mentit-il pour masquer ces vraies pensées. Je restais un peu abasourdie parce que je lisais en lui, ce que je comprenais de lui.- Ne t'inquiètes pas j'éviterais de laisser des traces de sang un peu partout ... répliquais-je sur le ton de la rigolade, comme pour alléger l'atmosphère.- J'espère bien je ne veux pas nettoyer après toi, finit-il par un clin d'œil Je souris, heureuse à l'idée de pouvoir retourné en cours, non pas que ça m'énervait d'être continuellement cloitrée dans ma propre maison et surveillée comme une pierre précieuse par Seth mais c'était exactement le cas. Si j'avais pu j'aurais sautillé sur place tellement j'étais excitée et heureuse de sortir me changer d'air. Pour l'occasion j'offris à Seth un repas qu'il ne devait pas avoir souvent, un typiquement français, après tout j'avais du temps à passé et que ce soit dans la cuisine ou ailleurs ça en revenait au même de plus je mettrais à profit des papilles de Seth mes talents un peu près mangeable de cuisinière. Au moment où celui-ci sut ce que je m'apprêtais à faire il me demanda s'il pouvait inviter une bonne partie de la meute à manger. Trop heureuse je ne pouvais lui refuser un tel service, mais en contre partie de ces nouvelles bouches je devais partir au marché immédiatement et acheter ce qu'il fallait pour nourrir dignement tout le monde. Bien sur Seth dut m'accompagner, ce qui dans un sens m'arrangeait, lui un réel goinfre pourrait m'aider à visualiser la quantité de nourriture que je devais préparer pour calmer l'estomac de ces véritable Loups. Il m'avait expliquer que seul une partie de la meute pourrait venir avec leur amie, ce qui sous entendait pratiquement fiancée dans la bouche de Seth. Il y aurait donc Sam, qui ne voulait pas manquer ça et sa femme Emilie, Jacob et sa demie-vampire qui adorait la bonne nourriture mais ne pouvait pas forcément en profité j'ai nommé Renesmée. Et puis Quil, Paul, Embry et Jared qui trouvait que mangé un plat cuisiné serait tout de même mieux qu'une vieille pizza du congélateur. Je pouvais donc me réjouir d'avoir autant de monde et d'être plus attractive sur le plan culinaire qu'une pizza. Merci donc messieurs ! Je nota sur un bout de papier ce que je comptais faire. Au début j'avais hésité entre différents plats comme du steak d'autruche avec une sauce et ses pommes de terre frites, le bœuf bourguignon, puis je me dis qu'un steak ne suffirait pas à nourrir l'énorme estomac de ces quileutes. En entré j'optais plutôt pour des rondelles de chèvre chaud sur du pain passé au four avec une feuille de salade. Et en dessert là je me tâtais, il me semblait que la tarte tatin était quand même ce que je faisais de mieux si ce n'est que je devrait faire deux tartes au moins. Tout ça pour dire que ça promettait d'être assez dure. Arrivé au centre commercial, Seth trouva judicieux d'aller prendre un cadi et c'était parti ! Il fallait beaucoup de temps pour faire cuire à point un bœuf bourguignon, cela voulait dire que se dépêcher ne serait pas un luxe.- Comment se fait-il que tu saches cuisiner français ? Me demanda Seth curieux, pendant que j'attrapais une pâte brisée.- Parce que je suis Française, dis-je en haussant les épaules, comme si c'était la chose la plus évidente du monde avec mon accent.- Non ! S'exclama-t-il étonné. Mais tu parles si bien anglais ! Je compris donc, que mon accent n'avait vraiment plus rien de français...- Et bien, je suis bretonne, la Bretagne, c'est au Nord Ouest de la France, c'est assez proche de la Grande Bretagne où je passais mes vacances. Du coup, je parle les deux langues. Expliquais-je sans mentir. Tu peux me prendre deux reblochons avec la chèvre là ?finis-je en lui demandant tout en indiquant du doigt ceux que je voulais. Ce qui était bien en Amérique c'est qu'on retrouvait beaucoup de magasins français vendant des produits français, surement une délocalisation du marché français qui essayait toujours de conquérir plus de gens malgré sa renommé déjà mondial. Il y avait ce même système de boucher ou de fromager qu'en France, c'est à dire qu'il y avait ce genre de grand étalage où était mis en présentoir les viandes ou fromages. Présentés de cette manière les articles donnaient beaucoup plus envie. C'est ainsi que je choisis tous les aliments dont j'avais besoin dans la joie et la bonne humeur car oui j'adorais faire les courses et avec Seth qui s'amusait, il faut le dire, comme un grand enfant c'était encore plus joyeux. Une fois passée à la caisse, nous nous dépêchâmes de ranger les courses dans le coffre de la voiture et de rentrer. Seth était au volant, heureux, un grand sourire collé au lèvres et qui même si j'avais essayé ne pouvait s'en allé. Il me proposa de m'aider dans la cuisine. Je ne lui avais sûrement pas dit à ce moment, mais cette proposition était une grave erreur, car oui elle n'était pas tombée dans l'oreille d'un sourd comme on dit et j'allais l'utiliser plus que nécessaire. En effet il fut commis à l'épluchage des légumes qui dans l'immédiat était les carottes et les pommes de terre, puis au tour des pommes. Mais non, il ne se plaignit pas de son travail de cuisinier, ce que j'avais fait lorsque j'avais été à sa place il y a longtemps ... Il lava, éplucha, coupa tous les légumes et les fruits demandés avec un grand sourire et des manières appliquées. Il se permit même de plaisanter, et franchement lorsque vous êtes appliquées sur une tâches les sourcils plissées et le front recouvert de rides, ça fait un bien fou de se détendre. D'ailleurs si je devais décrire ce moment je le qualifierait de super, j'avais adoré ! D'ailleurs comment ne pas aimé ? Je me le demandais. Passer du temps à faire ce que l'on aime et le faire avec une personne qu'on aime c'était tout simplement un réel bonheur, non ? Je n'avais même pas remarquer ma façon d'identifier Seth « personne qu'on aime » je me demande comment je l'avais pensé à cet instant précis, en tant qu'ami à coup sur ! Il ne pouvait s'agir d'autre chose, enfin pas dans mon idéal de l'époque. Une fois le travail accomplit, la cuisine nettoyer de fond en comble, je m'attaquait à la table de la salle à manger ou plutôt devrais-je dire aux tables car il ne fallait pas oublier l'apéritif. Oui en France lorsque nous recevions des invités on les faisaient déjà s'asseoir sur des canapé autour d'une table basse recouverte de mets et on parlait là pendant une bonne demi-heure voir plus une coupe de champagne ou une verre de cocktail à la main en goutant les petits fours croustillants. Un tour dans la salle de bain, à peine le temps d'arrêter le four que déjà les premiers « morfals » apparaissaient. Et pour l'occasion j'étais on ne peu plus étonnée, ils étaient habillés assez chic à croire que ce repas était un événement. Sam était là avec tee-shirt sobre sous une veste simple et un jean sans troue, on savait qu'il n'allait pas à un mariage mais c'était tout de même ça. Emilie était dans une robe d'été simple couleur bleu ciel qui lui arrivait au dessus des genoux avec une petit gilet fin. Elle s'était même maquillée, certes pas de façon excentrique mais joliment quand même. Elle arborait un fin collier d'argent finit par un pendentifs sur les même tons que la robe en forme d'attrape rêve, vraiment très beau. Derrière eux se trouvaient les quatre mecs, c'est à dire Jared, Quil, Embry et Paul. Eux aussi sur leur un peu près 31, certains en veste et chemises d'autres plus simple avec une chemise plus ou moins repassée. Je leur ouvris la porte, ils avaient tous un grand sourire et je dois dire que ça faisait drôlement plaisir de ne plus être « the danger » mais tout simplement une personne chez qui on se rend le cœur léger. Ah ! Ce comportement était depuis si rare qu'il en était d'autant plus appréciable. Les derniers arrivèrent quelques secondes après que j'eu fermer la porte derrière les invités. Tout comme les précédents ils étaient toujours aussi beaux, Jacob portait un jean sur un tee-shirt pas trop moulant avec une veste alors que Renesmée avait plutôt opté pour une robe courte verte et chocolat rehaussant non seulement ses cheveux cuivrés mais aussi ces yeux marrons intenses, le tout sur des escarpins pas très haut. Je les fis entrer et les installait à la suite des autres Quileutes sur les canapés. A ce moment là, personne ne savait à quoi s'attendre, même pas Seth auquel j'avais laissé la surprise. Je leur proposais quelques alcools rafraichissants que personne ne refusa, à la bonne heure ! Mais le plus marrant ce fut de voir les yeux des loups devenirs d'un coup brillants lorsque se dévoilait sous eux l'apéritifs composés de différentes petites tartelettes, de mini croque-monsieur, de la pâte feuilleté enroulé autour des morceau de saucisses herta en forme de croissant, des tomates cerises à la féta et j'en passe. C'est ainsi que débuta la soirée, on goutait, discutait. Je fus même étonné de n'avoir aucune remarque acerbe de la part de mes compagnons, c'était sympa. Je sais que la veillée aussi était sympa mais on profite un peu moins lorsqu'on à peur de se faire dévorer toute crue par une bande de loup garous indiens. Là le repas semblait être plus attractifs à leurs yeux et d'une certaine manière tant mieux. Je vous laisse donc imaginer la suite comme vous le voudrez mais j'aimerais juste dire que lorsqu'il partir j'avais un petit pincement au cœur à l'idée que ce soit terminé, une si belle soirée...

Salem.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant