J'aurais peut-être dû être cernée vue à quelle heure, hier soir, je me suis enfin assoupie, sans force sur le lit moelleux qui ornait ma chambre. Mais non, le miroir reflétait seulement une jeune femme rousse au teint frais avec des yeux on ne peu plus ouverts, pétillants de vie. Je partis directement prendre une douche, même si mon apparence ne le montrait pas j'étais encore à demi-endormie et seuls les jais d'eau chaude chasseraient une bonne fois pour toute cette envie de retourner dans mon antre au creux de mon lit et protéger par cette couette si moelleuse comme son ami le matelas qui m'offraient à chaque fois le plus parfait des accueils. Une fois sortie de la salle de bain, entourée d'une serviette et la peau encore fumante de chaleur je descendis prendre mon petit déjeuné avant de repartir dans ma chambre finir de me préparer. Je passerais les détails du trajet que j'effectuais seule, enfin ! J'avais décidé la veille de me réveiller un peu plus tôt pour pouvoir être seule au moins un petit moment. Je laissais même ma voiture au garage pour marcher un moment, sachant que de toute manière le trajet ne durerais pas plus d'un quart d'heure. J'étais donc là, sur le côté gauche de l'ancienne route qui menait au lycée de la Push, mes écouteurs visés sur mes oreilles et une vieille Play List de rock en boucle. En avance d'une bonne dizaine de minutes je ne me pressais pas, à vrai dire je voulais profiter au maximum de ce moment qui je suis sûre ne se reproduira pas avant longtemps et ce surement parce que Seth n'allait plus me lâcher d'un pouce, surtout après le faux bond que je venais de lui faire. Il y avait aussi le fait que plus le temps s'écoulait plus je savais que les Volturis se rapprochaient de moi. Combien encore leur faudra-t-il avant qu'ils ne m'attrapent ? J'étais pourtant persuadée qu'ils savaient où je me trouvais, leur signature dans mon salon ne s'effacerait pas de si tôt de ma mémoire, peut-être voulaient-ils simplement s'amuser un peu ? Que penser de leur comportement si ce n'est ça ? J'augmentais le volume de mon lecteur pour taire toutes ces pensées dérangeantes. Je ne voulais pas gâcher ce moment. Avec ma volonté et la musique j'y étais parvenue, à tel point que lorsque les grilles du lycée se profilaient au devant je ne les remarquais même pas trop absorbé par « Tears Don't Fall » qui retentissait dans mes oreilles tel un message que je me devais d'écouter avec la plus grande attention. D'ailleurs ce n'est seulement le fait d'avoir percuté de plein fouet Seth qui me fit me rendre vraiment compte que j'étais bien arrivée. Il se tenait là, devant la salle dans laquelle nous allions commencer la journée à détailler tous les membres de la classe, on aurait presque dit qu'il cherchait quelqu'un. Après la collision il baissa simplement les yeux vers cette personne qui le dérangeait, même si avec cet impact j'aurais pu lui déboiter l'épaule ce n'étais rien par rapport à l'effet que lui fit cet échange de regard... Même si Dieu en personne était descendu de son Paradis entouré de sa lumière divine et de ses petits anges avec leurs trompettes et autres instruments du genre séraphique, lui même et sa troupe n'aurais produit la sensation que je lui produisis en le heurtant. C'était déroutant d'avoir un tel impact sur les gens. Serais-je un extraterrestre ? Ah non, j'étais une simple sorcière.Il me prit les épaules bien trop rapidement pour que j'esquive ce geste qui n'avait pourtant rien de brutal. Il plongea au plus profond de mes pupilles sont regard chocolat envoutant, c'était tellement bon que j'eu l'impression que le sol se dérobait sous mes pieds. Je ne voyais que lui et bizarrement je ne voulais voir que lui. Personne ne dit rien, de toute façon il n'y avait rien à dire. Cette façon de le voire ... Cette manière de nous regarder réveilla au fond de moi un sentiment bien enfuie mais si puissant qu'en comparaison mon dévouement à la cause des sorcières semblait n'être que du vide. Je n'arrivais pas à mettre un mot sur ce que je ressentais. J'aurais bien voulu lui donner le nom « d'attirance » mais c'était bien plus fort que ça. Par contre je me refusais à penser à ce mot, qui pourrait si bien décrire ce que je ressentais en ce moment. Une simple allusion a lui et tout se brisa comme du verre. Je baissais les yeux, j'enlevais ses mains puissantes de mes épaules et partie en direction de ma place. Il resta sur place comme surpris et abattu de ma réaction. Quand je le voyais du fond de ma chaise, je me sentais misérable mais pourtant je préférais ça à ce mot. Etait-ce égoïste de ma part de ne plus vouloir souffrir à cause de cette raison ? Et qu'elle raison ! J'en soupirais. Malgré ça j'avais toujours le cœur qui battait plus vite comme si avec le bruit qui faisait il voulait communiquer avec celui de Seth, les joues rosies changeaient radicalement mon teint assez clair enfin je le pensais vue à quel point mes pommettes me brûlaient dans le bon sens du terme bien sur.- Monsieur Clearwater vous allez vous décidez à rentrer ? S'impatienta le professeur de lettres françaises, pressé de commencer son cours. Comme si son intervention fit prendre conscience à Seth qu'il était depuis tout à l'heure les yeux fixés dans le vide, la mine triste, il releva la tête et entra dans la salle que referma à sa suite monsieur Giraude. Seth s'assit juste derrière moi en rapprochant les tables à tel point que je pouvais le toucher en me penchant un peu en arrière. Il semblait avoir repris du poil de la bête comme on dit, même si une certaine amertume persistait ... enfin je crois.- Pourquoi tu es partie sans moi ce matin ? Me demanda-t-il discrètement au creux de mon oreille, le cours ayant commencé depuis une bonne demie heure Je frissonnais à son contact, non pas de froid, ni même de peur et je ne pense pas que c'était du plaisir. J'aurais plutôt dit que ça m'avait surpris et que mon corps avait réagit de lui même comme en avertissement « homme proche : Alerte ! »- Parce que je veux pouvoir vivre sans que tu me surveilles tout le temps, répondis-je sur la défensive.- La prochaine fois prévient moi, finit-il alors que le professeur commençait à insister son regard sur nous. La fin de l'heure se passa sans problème, je dirais même que jusqu'à la récré il n'y eut plus aucun échange entre sa personne et la mienne. Est ce que cela correspondrait au dicton : le calme avant la tempête ? Je n'espère pas. Je partie en avance vers la salle de sport ? Déjà ouverte je pue aisément m'habiller en toute tranquillité, les filles n'avait pas encore décidé de s'y rendre, profitant surement des dernières minutes de la récréation du matin. Je m'étais déjà rendue à mon casier et y avait pris mes affaires de sport. Je détestais le sport et surtout les manies qu'on avait en Amérique ou dans les établissement privée. Franchement pourquoi avoir un uniforme ? Je trouvais ça énormément kitch de devoir faire sport dans une tenue inappropriée. Qui aimerait se trimballer en short orange et blanc et ce devant toute la classe parce que ce sont les codes de l'établissement ? Enfin, ici j'avais un peu de chance surement du au fait que le temps ne permettait pas à plus court sans encourir à des cas de grippes et de rhumes on avait le droit au pantalon trois quart, bien que je les appellerais plutôt deux tiers puisqu'ils ne cachaient que jusqu'en haut du genou. De plus la couleur n'était pas pour me déplaire qui n'était autre que la turquoise, certes assez pétant mais comme j'étais rousse au yeux bleus ça avait tendance à plutôt bien m'aller niveau harmonie des pigments. J'avais donc décidé de me changer en avance plutôt que de me mélanger à ces jeunes femmes en chaleurs et candides, ne prêtant attention qu'à elles et aux défauts des autres. Alors peut être que j'avais l'air bête sur le ce banc, près du terrain, toute seule, accompagnée de mes deux fidèles écouteurs ainsi que de mon inséparable MP3, mais je m'en fichais pas mal.J'entendis la sonnerie lointaine annonçant la fin de la récréation et par la même occasion le début des cours. Devant moi, un terrain vide qui pouvait aussi bien servir pour le basket que pour le volley, le handball, la badminton et j'en passe grâce au multiples lignes qui barraient le terrain. Mon banc, non loin, avait été installé dans le seul but de porter les suppléants et les remplaçants lors des matchs contre les villes voisines. Le professeur entra le premier, allant directement chercher ses papiers où il avait désigné de façon arbitraire les noms des personnes de cette classe, les plaçant en fonction de leur niveau dans les différentes équipes qui s'affronteront pendant ces deux heures d'éducation physique et sportive. Deux heures, que dis-je ? Moins, le temps que les élèves s'habillent et arrivent sur le terrain un bon quart d'heure sera déjà écoulé. Je me demandais comment ce cher professeur qui semblait si désintéressé par son propre boulot pouvait m'avoir placé n'ayant, jusqu'à maintenant, jamais assistée à son cours. Etant une fille, m'avait-il tout simplement jugé inapte à pratiquer correctement ce sport ? Il faut être franc, combien de mon sexe faisait de leur mieux sans se plaindre ni utiliser une quelconque personne extérieur comme un garçon fou amoureux ... ? Il n'y en avait pas beaucoup, c'est clair, aussi clair que de l'eau de roche comme disait ma mère... Enfin arrêtons de penser à ça. Les garçons furent les premiers à remplir le terrain, et ce sans grande surprise. Cinq bonnes minutes après leur apparition les premières filles commençaient à émerger des vestiaires. Aller plus qu'une dizaine de minutes et la classe serait au complet ! Je ne me gênais pas pour scruter tout ce petit monde qui grouillait devant mes yeux. Bien sur ce fut sur Seth que je me fixais le plus rapidement. Depuis quand j'avais un détecteur de Seth intégré ? Je me forçais à regarder autres parts lorsque j'interceptais un signe du professeur qui semblait m'être destiné. Je me levais en rangeant le plus discrètement possible mon matériel tel que mes écouteurs.- Monsieur ? L'interpellais-je une fois en face de lui Il rangea prestement le portable qu'il avait sorti en attendant que j'arrive.- C'est Mary Warren, c'est ça ? J'inclinais la tête, presque impressionnée qu'il puisse retenir un prénom et nom plus de trois minutes, je me demandais même si je devais l'en féliciter. Mais j'optais pour le profil bas.- Tu n'as pas de problèmes de santé si je m'en fis à ton dossier scolaire, dit-il Je ne sourcillais pas, l'une des techniques pour passé inaperçus c'est de ne noter aucune malformation, dans ce cas là le dossier deviens quelconque.- pas très complet d'ailleurs ... reprit-il en marmonnant. Là, j'eu une légère réaction, et tout de suite il me paru comme évident de lui faire oublier ce petit soucis avant que ça ne devienne un vrai problème pour moi.- Non je suis en excellente santé, aucun problème à l'horizon ! Répondis-je enthousiaste pour lui faire négliger ce détail qu'il avait remarqué de lui même- Bien tu fais partie de l'équipe numéro trois, enfile le mayo bleu de ton équipe. Je pris le vieux chiffon que me tendit le professeur. Celui-ci empestait la sueur des autres joueurs et je me mis à penser que cela devait bien faire des semaines qu'il n'avait pas été lavé, pour cause ? Le résultat de cette chose, censée être un maillot ! Puis je me plaçais vers mon équipe, vu les regards que ma lançaient les gars de mon équipe je ne changeais point mes plans et m'assis un peu à l'écart de ce petit monde. Je les entendais discuter ou plutôt colporter sur mon compte et la prochaine défaite qu'il allait essuyer par ma seule présence. A ce moment d'ailleurs je n'avais qu'une envie leur donner raison. Je remis mes écouteurs et regardait une des équipes adverses se parler en distribuant aux filles du groupe les rôles les moins primordiaux pour leur victoire ce qui ne les dérangeaient pas puisqu'elles acceptaient en souriant comme des imbéciles tout en tortillant entre leurs doigts une mèche mis brune mis blonde de leur cheveux décolorés aux bases foncés, et ce, soit pour s'occuper ou soit, d'ailleurs je pencherais plus sur cette seconde option, pour se donner une contenance devant ces « beaux mâles ». Oui tout est relatif, c'est pourquoi j'utilisais volontiers les guillemets lorsque je parlais des stéréotypes américains que je voyais un peu trop dans les parages. Bien sur il n'y avait pas « qu'eux », il y avait des gars au physique normal qu'on peut croiser un peu partout, parfois beaux, parfois profondément pas très charmant à regarder. Je regardais ensuite le professeur de sport, saucissonné dans son jogging et son tee-shirt bien trop petit pour lui reflétant non pas un léger mais un gros laisser-aller aux différents niveaux de l'alimentation et de la forme. J'étais même sur que s'il se trouvait un jour obliger de remplacer l'un des joueurs invalides d'une équipe, nous le verrions courir à la traine, loin derrière, la face bouffi et rougi par l'effort pourtant anodin. Il suerait à grosses gouttes avec le haut du tee-shirt tremper en arc de cercle et le sous des aisselles auréoler d'une sueur crasseuse, sans oublier l'odeur insupportable qu'il porterais, une sentence acre, celle de la sueur. Non il valait mieux dans ce cas, que le fonctionnaire n'use pas trop de ses muscles depuis un bon moment rongés par la graisse qu'il transportait dorénavant partout avec lui Le monsieur était là, au milieu du terrain, donnant les derniers conseils tout en précisant quelques règles pas tout a fait assimilées par certains élèves. Étonnamment il s'agissait plus des garçons que des filles. En effet, nous n'allions non pas jouer au célébrissime « Basketball » mais un autre sport, moins mondialement connu, le « Handball ». Ce choix était, pour notre professeur, bénéfique puisqu'il faisait autant participer le sexe masculin que le sexe féminin qui n'avait pas besoin de soit avoir une grande taille, soit savoir sauter assez haut pour atteindre le panier. 3. 2. 1 ! C'était partie le match débutait au quart de tour et pourtant je le suivais sans grand intérêt malgré le fait que dans deux parties j'allais devoir affronter l'une d'elle. Mon équipe se divisait en deux grands groupes, d'un côté les filles oubliant complètement que bientôt ce serrait à leur tour de suer en courant avec une petite balle rebondissante. Elles préféraient de loin parler de leur nouveau mascara ou encore de la nouvelle boutique d'esthéticien qui venait d'ouvrir au coin de la rue Washington. Cette discussion banale pour des filles, car imaginez des gars parler de pédicure serrait assez flippant à pars bien sûr si ceux-ci sont des gays, me rappela un film que j'avais vu il y a quelques années. Je crois que ça s'appelait « Destination Finale », il s'agissait si mes souvenirs sont exacts du troisième volet. Deux amies blondes, bien sur, se rendaient dans une institution de beauté pour prendre leur ration d'UV. Je ne sais pas si vous connaissez le concept de ce film, mais brièvement il s'agit de personnes qui pars un heureux hasard échappent à la mort, mais celle-ci rancunière les prend les uns après les autres et ce de façons pour le moins imaginatives... Donc ces deux jeunes filles se retrouvent dans les lits, mais plus tôt l'une d'entre elles avait oublié son milkshake au dessus de l'appareil chauffant les deux cabines. Celui-ci poussé par le souffle de la mort se déverse sur le chauffeur qui se court-circuite tout en augmentant la température. Étant bloquer dans les lits chauffant à cause d'une planche qui par un concours de circonstance les bloquent toutes les deux, elles crient tout en se faisant bruler de plus en plus dans leur cabine. Personne ne pouvant les aider, c'est ainsi que malgré leurs hurlements les jolies demoiselles finissent carbonisées. C'est depuis la vision de ce film que les spa à ultra violet et autres boutiques du genre me font horreur. Et ces filles à parler de choses aussi futiles me font penser aux deux blondes mortes brûlées vives par leur bêtise mais surtout par leur matérialisme. Cependant j'espérais sincèrement qu'une fin similaire ne leur arriverait pas. J'ai beau ne pas vraiment apprécier ce qu'est devenue l'espèce humaine pour autant je n'en souhaite pas sa mort. Le second match arrivait à sa fin, on le voyait aux derniers espoirs placés dans l'unique joueur encore debout, courant, driblant, bloquant pour faire gagner en vain son équipe échouée un peu partout sur le terrain. Quand au « teacher » les yeux rivés sur le chronomètre il ne donna même pas un conseil à l'équipe en train de perdre, non rien. Il comptait seulement les buts. Serrait-il français ? Le fonctionnaire siffla la fin de la partie. Pendant que ceux qui avaient perdu désertaient le terrain, mon équipe le remplissait. Quand au groupe adverse, certains des éléments étaient allés prestement se rafraichir en vidant la moitié de leur bouteilles d'eau à grandes goulées. Le professeur nous fit l'immense privilège de se déplacer jusqu'à nous pour expliquer une énième fois les règles du Handball. Pourtant, je n'avais décelé aucune blonde « pur sang » dans notre équipe ! Celles qui exhibaient une chevelure plus claire n'était que des colorés, ce que prouvait parfaitement la racine de leurs cheveux pour la plupart châtain foncée. Je l'avais peut être remarqué plus tôt sans vraiment y attacher une quelconque importance mais Seth fessait partie de l'équipe rouge, l'équipe qui avait gagné le précédent match ou autrement dit le groupe que j'affronterais dans quelques secondes. Mes partenaires avaient eux aussi pris conscience du genre « d'ennemi » auquel nous devions faire face et vu le découragement montré de façon si voyante par leurs mines déconfites devant le jeune homme qu'était Seth j'en conclu que pour eux c'était peine perdue.- On est finit, ne put s'empêcher de lâcher l'un de mes camarades. Je soupirais de la lâcheté plus qu'apparente de ces gens. Moi qui pensais que l'homme avait l'habitude de se battre même s'il savait sa situation sans espoir.- Tu veux que je commence ? proposais-je J'avais la ferme intention de faire gagner mon équipe avec ou sans eux, et par la même occasion faire perdre Seth. Pourquoi ? Serrais-ce méchant de dire pour le plaisir ? Car dans ce cas je suis méchante et pour mon plaisir personnel j'allais tout mettre en œuvre pour faire disparaître ce sourire si sexy et tentant qu'affichait monsieur Clearwater. Le gars me regarda, son sourire moqueur scotché sur ses lèvres me fit bien voir à quel point il me prenait pour une incapable surtout question sport.- T'es sure que tu en es capable ? Tu ne préfères pas rester derrière à parler d'ongles avec tes copines ? Avais-je vraiment l'air de ses banales filles « fashion victim » ? J'aurais bien aimé lui mettre un bon coup dans les bijoux de famille pour lui monter que j'avais d'autres intérêt et loisirs que la manucure et le maquillage. Par exemple les sports de combat. Mais je me retiens. Il ne fallait pas que je me fasse remarquer, surtout pas de cette façon, bien que ce soit très tentant.- Tu verras bien ... répliquais-je mystérieusement en lui prenant le ballon des mains. Apparemment nous avions le privilège de commencer la partie en possession de la balle rebondissante. C'était une manière de nous laisser une chance de nous battre, même si la défaite semblait inévitable selon mes confrères du maillot bleu. Nous étions tous en positions, certains enthousiastes comme moi tendant les muscles pour le préparer à leur utilisation dans un future qui se faisait de plus en plus proche, d'autres l'étaient un peu moins et je crois que cela comprenait la grande majorité de la classe. Personnellement, j'étais prête, attendant impatiente que le cou de sifflet résonna dans mes oreilles, m'autorisant à fondre sur l'équipe adverse tel un faucon en pique. Je n'avais qu'une envie : que le match débute ! Et ce fut le cas, lorsque notre cher professeur atteint sa chaise. Etait-il vraiment incapable de rester debout plus d'une dizaine de minutes, me demandais-je choquée par la si grande flemmardise du fonctionnaire. Bravo monsieur ! Mais pas le temps de réfléchir plus profondément, le coup strident du sifflet retentit, le match commençait. Je patientais quelques instants, le temps que les gars de mon camp empiètent sur le terrain adverse. Puis à mon tour je m'élançais, driblant pour éviter une quelconque faute. Oui, je pris une attention toute particulière à respecter les règles, même si je doutais sérieusement que notre flemmard de professeur puisse le remarquer, se lève et siffle pour nous replacer, mais qui sait ? Peut être n'avait-il pas eu son diplôme dans une « pochette surprise » mais bel et bien dû à des efforts qui n'étaient malheureusement plus visible à ce jour. Revenant au match, j'avais pu, certes en jouant « solo », marqué le premier point de notre prochaine victoire. Serai-ce trop présomptueux de le dire de cette façon ? Et bien désolée pour cela ne plaise pas mais je gagnerais un point c'est tout. Je venais de dépasser Seth qui essayait de me bloquer en vain. A vrai dire j'étais favorisée en sport par rapport à lui, bien que je sois une fille, grâce au surdéveloppement de mes capacités physiques et ce, dû à mont état de sorcière. Cela me permettait de les utiliser « à fond » sans paraître « trop » dans le commun des mortels, alors que Seth contrairement à moi ne pouvait qu'utiliser ses capacités sous sa forme animal, en humain il n'utilisait que sa force humaine et de par se fait inférieur à la mienne. Désolé Sethi ! Plus le temps s'écoulait, plus notre score augmentait et plus la victoire devenait certaine, redonnant un peu d'espoir et mon équipe ne me voyait désormais plus comme un boulet qu'on trainerais au bout d'une chaine, tels les prisonniers d'une époque précédente, mais plutôt comme un messie. Malgré tout, il faut dire que la fatigue s'accumulait, rendant les Hommes plus lent. Ils faisaient de moins en moins attention à ce qui les entourait et ce à l'instar du loup et moi-même. Pour ma part j'avais l'impression que nous dansions, nous nous rapprochions, des frôlements excitaient nos sens pour enfin nous échapper l'un de l'autre. Il avait choisi de me bloquer, mais je ne le laissais pas faire. En me tournant, dos à lui, il essaya de m'enlacer, il réussi même, mais était-ce pour le ballon ou pour moi ? Je savais que pour ma part lorsque je le touchais ce n'était pas seulement pour le déconcentrer. L'attraction de sa peau était si forte à mon être que je ne pouvais m'empêcher de le toucher, et par le plaisir que lui procurait un tel rapprochement il laissait filer la balle. C'était comme un jeu entre nous deux, un jeu que peu remarquait et heureusement ! Je ne souhaitais pas avoir de ragots sur mon compte dès le premier jour de mon retour. Mais cette danse ne dura pas éternellement, elle se termina d'ailleurs un peu trop rapidement à mon gout. Le fonctionnaire annonça la fin du match à l'aide de son fidèle et strident sifflet. N'avait-il donc aucune pitié pour nos pauvres oreilles ? La réponse serait évidemment non, sinon il aurait trouvé un autre système moins agressif pour nous faire comprendre que le match était bel et bien finit. Apparemment le cours aussi l'était, et cela ne me déplaisait pas le moins du monde. J'avais un petit creux il me semble, puisque je me sentais de plus en plus faible, rien de plus normal après tout avec toute l'énergie que je venais de dépenser à faire gagner mon équipe. Heureusement que ça avait été bénéfique sinon j'aurais été d'une humeur de chien. Les gars me félicitèrent et m'invitèrent même à manger avec eux ce midi, j'avais dû gagner leur respect par le biais de cette victoire et je ne m'en blâmais pas. Grâce à ça je ne serais plus confinée entre Seth et sa bande ou pire ! Les vampires Cullen... J'acceptais donc leur invitation et partis vers les vestiaires où les douches nous attendaient.C'est ce moment que choisis Seth pour m'intercepter :- Beau match, n'est ce pas ? Me demanda-t-il.- Hum oui, pas trop dégouté ? Lui renvoyais-je.- Non, je sais que si tu n'avais pas triché on aurait gagné, finit-il avec un clin d'œil.Je souris à sa remarque qui n'était pas fausse, et je me dis que je n'avais pas été aussi discrète que ce que je ne le croyais. Tant pis !
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Salem.
Paranormal« Connaissez-vous la triste histoire des sorcières de Salem ? Je vais faire bref, sans m'attarder sur des détails. Cela s'est passé en 1692 dans la petite ville de Salem Village, Massachusetts. Les habitants y étaient puritains et très croyants. Des...