Arrivé dans ma chambre un violent besoin d'air m'éprit et je me précipitais pour l'assouvir en ouvrant violemment la fenêtre. Cependant je n'avais pas prévue qu'un vent frais mais violent me sauterais dessus et étrangement la bourrasque qui se rua dans la petite fenêtre à peine ouverte de ma chambre me fit reculer, ressemblant un peu trop à ce que je venais de vivre par la force et la rapidité.
Je reculais et atteint la porte en bois d'où je glissais pour me laisser tomber contre. Je ramenais mes genoux contre mon corps et y laissais choir ma tête. Mais qu'est ce que j'avais fait ? Un belle connerie ça s'en était sûr, mais qu'elle en serrait son impacte ? Franchement je n'en savais rien et pourtant, en cet instant, je me détestais. A tel point qu'un petit mal me prit au niveau de l'estomac et à chaque fois que je pensais à la scène, à ce que j'avais fait et à sa réaction, mon ventre se contractait douloureusement, je me sentais tellement mal d'avoir fait ça. Comme j'aimerais pouvoir remonté le temps, même un cours instant, si seulement je le pouvais... Pourtant je ne le pouvais, j'étais toute aussi faible qu'un de ces simples Hommes quand je pense que je n'avais pas la connaissance d'un sort aussi puissant mais surtout que même si je le savait je n'aurais de toute manière pas la force de l'effectuer à tel point qu'il y avait de fortes chances que je me désagrège comme un château de sable à la première vague pour avoir essayé de jouer aux dieux. Malgré ça, cette hypothèse n'était pas si mal finalement si elle avait le pouvoir de m'empêcher de faire cette bêtise.
Je ne savais plus quoi penser de tout ceci et surtout je ne pouvais m'avouer être totalement indifférente, loin de là. Je savais pertinemment que cela engendrerait certaines transformations entre lui et moi, ce que je ne souhaitais pour le moins de monde sachant que ça aurait, normalement, un impact néfaste dans notre relation. Que de pensés négatives me traversait l'esprit et ce n'était pas le mieux avec mon moral au plus bas depuis la « dispute », mais comment en faire autrement ? Je savais pertinemment, sans tout a fait me l'avouer, que tout était de ma faute et ce n'améliorait en rien mon humeur. J'avais décidemment une envie folle de me frapper mais avant, que je ne m'administre un gifle bien méritée, un bruit m'arrêta. Quelqu'un s'approcha de la porte et se laissa lui aussi tomber en son seuil, le dos contre le bois. Avec juste le son de ses pas que je connaissais que trop je sus qui c'était immédiatement. Il souffla, mais je ne savais pas trop ce que cela signifiait, après tout j'étais de l'autre côté.
- Je suis désolé de t'avoir fait ça ... commença-t-il à s'excuser
Je me souviens qu'à ce moment là, dès que j'entendis ces excuses, j'eu une envie folle de lui hurler de ne pas faire ça, de lui expliquer que c'était moi et seulement ma petite personne egocentrique qui avait provoqué ce carnage entre nos deux personnes, cependant aucun son ne sortit de ma bouche. Impuissante je l'écoutais, c'était surement le plus important. Fermant la bouche je ne dis rien et l'écoutais tout simplement chuchoter les mots que j'aurais dû lui dire. Puis vint la fin, il le fallait bien, il n'avait plus rien à ajouter et pourtant je ne le sentit ni se lever ni ne l'entendit partir. Nous restâmes ainsi dos à dos, s'il n'y avait pas eu cette porte qui nous séparait. D'une certaine manière j'aurais aimé qu'elle disparaisse pour être à son contact, pouvoir me reposer sur lui et lui révéler à quel point je m'en voulais. Dans un autre sens, je bénissais l'existence du bois. Sans lui il faut avouer que rien de tout cela ne se serait passé. Je n'aurais pas put entendre sa voix gorgée de regret qui me parvenait comme un chuchotement à travers le mur sans pour autant être dénoué de sentiment. J'avais l'impression que même séparé par un blindage en acier je les aurait ressentie.
Les minutes défilèrent, les heures passèrent et sans vraiment m'en rendre compte je n'étais plus de ce monde, je crois même que je n'étais plus rien. Ce fut un ridicule message qui me ramena à la réalité. Je pris un certain moment pour me réintégrer à l'espace temps de ma chambre, puis je me leva et pris le portable où étais marqué ces quelques mots :
« Tu comptes venir ou pas ? »
Cela faisait sans aucun doute référence à la soirée qui devait se dérouler le lendemain tard dans la journée. Sans savoir trop quoi écrire, pour cause les derniers événements en date, je répondis tout de même « oui ». De un, il vaut mieux prévenir que guérir et de deux je ne savais toujours pas les conséquences de notre ... « mésentente », d'ailleurs j'en passait outre. Peut-être même qu'il n'y en aurait aucune qui porterais préjudice et par cette analogue déduction qu'il n'y aurai aucune interdiction de sortie. Je ne sais si je croyais vraiment à cette hypothèse qui semble, quand on y repense, quelques peu improbable. Enfin bon, après avoir tapé sur l'écran tactile les trois petites lettres je décidais de descendre j'avais une grande envie de me restaurer pour ne pas dire que j'étais morte de faim. Quand j'ouvris la porte, le jeune homme ne s'y trouvait plus. A ce moment des émotions contraires me traversèrent. D'abord un picotement se fit dans ma poitrine, à quoi rimait cette sensation étrange ? Je ne sais pas vraiment, seulement que c'était dû au fait qu'il n'était plus là accoler à la porte. Je respirai une grande goulée d'air plus ou moins frais qui fut deux en un. En effet, elle me permit d'anesthésier la sensation et fit directement un aller simple sans transition vers son opposé : une bouffée de joie. Celle là je sus parfaitement l'expliquer, son absence m'évitait une nouvelle confrontation.
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Salem.
Paranormal« Connaissez-vous la triste histoire des sorcières de Salem ? Je vais faire bref, sans m'attarder sur des détails. Cela s'est passé en 1692 dans la petite ville de Salem Village, Massachusetts. Les habitants y étaient puritains et très croyants. Des...