Flash Back
Premier jour à la maternelle
Pdv de Katelyne
La classe est finie pour aujourd'hui, je sors dans la cours et je m'assoie sur un banc pour attendre ma maman. Je suis nouvelle dans cette école et je ne me suis fait aucun ami, dommage. Mais c'est encore le début de l'année, alors je ne perds pas espoir. Le ciel est bleu et le vent qui souffle est timide et frais, ça fait du bien. Pendant que je suis dans les nuages une bande de filles de ma classe s'approche de moi, elles sont 3, elles me regardent et sourient. ''Ouais de nouvelles amies, pensais je''.
-Eh toi la nouvelle, à ce que je vois t'es une albinos, hum ma pauvre tu porte la pouasse, dit l'une
-c'est sûr, regarde la avec ses cheveux roux, ses yeux bleus et sa peau toute blanche on dirait du fromage, dit l'autre
-en tout cas ma maman dit que les albinos sont toujours malades, ils portent la pouasse et finissent tout ton argent, rajoute la troisième
-non ce n'est pas vrai, je suis pas malade et je porte pas la pouasse, vous mentez, hurlais je les larmes aux yeux.
-si c'est vrai, regarde la qui pleure, en rigolant.Avant même que je ne puisse réagir, elles me saisissent par les cheveux et m'entraînent avec elles jusqu'au bac à sable et m'y pousse. Je tombe dans une flaque de boue et je me mets à pleurer, personne ne m'aide je suis seule, elles se moquent de moi. Jusqu'à ce que j'entende
-Hey vous, laissez la tranquille!
Je lève les yeux et appercois une autre fille, elle est blonde et mince. Elle porte une culotte rouge, un t-shirt noir un peu grand et des baskets paumés noirs. Elle arrive dans notre direction en courant.
- tiens tiens, une autre pauvre fille qui veut jouer les héros ! Rigole la seconde fille.
La blonde arrive à notre niveau et se mets à bousculer les trois filles et les pousser,elle est si forte et courageuse, je l'admire. Elle s'est battu pour moi ce jour-là, oui pour moi, une fille qu'elle ne connait pas, une peureuse et une pleurnicharde. La bagarre a finalement tournée au vinaigre et la bande de filles a amoché la blonde puis s'en est allée, mais elle leur a aussi laissé des traces de leur combat.
-Une pauvre orpheline que tout le monde déteste et une albinos qui porte la pouasse vous êtes vraiment pathétiques, disait la première alors qu'elles s'éloignent toutes les trois en rigolant comme des oiseaux.
Je suis restée là à ne rien faire pour elle impuissante à regarder une inconnue me défendre, elle est restée là allongé par terre. Je décide de m'approcher d'elle et de lui parler. Elle a les yeux fermés. Elle saigne du nez et a beaucoup de bobo. Je lui tient la main.
-Hey, hey, ça va? Tu n'as pas trop mal? Demandais je inquiète de ne pas la voir bouger
-Hum...............tu.....dois savoir..........te......défendre, balbutia t-elle
-Quoi?Au moment où elle veut parler, ma mère arrive et m'ayant trouvé dans cet état, elle me tire et se mets à m'engueuler, elle ne fait même pas attention à la petite fille allongée à côté de moi. Pendant qu'elle m'entraîne avec elle je tiens toujours la main de la blonde, je m'y aggripe je ne veux pas la lâcher.
-attends maman, dit moi comment tu t'appelle, je demandais à la blonde alors que je me débats dans les bras de ma mère. Elle ouvre les yeux puis me fixe, le temps s'arrête, mon sang s'est glacé, ce que j'ai vu m'a marqué à jamais, elle a des yeux de couleurs différentes vert et marron, mais ce qui retint mon attention n'est pas la couleur de ses yeux mais ce qu'ils expriment....
- je.......m'appelle......... Blue!!!
Ma mère réussi à détacher nos deux main et m'entraîne avec elle, je m'éloigne en la regardant, elle me regarde toujours sans s'arrêter, jusqu'à ce que nous partions.
*Blue, Blue, Blue*, ce prénom a résonné dans ma tête toute la journée et ce que j'ai vu me faisait peur. *Elle avait rien, rien dans ses yeux, ni joie, ni peur,elle avait des yeux froids et inexpressifs ,on aurait dit une ''morte''*.
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Ce n'est pas mon CORPS!
Teen Fiction-aaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhh ces cris venaient de la chambre d'hôpital de ma fille, je me precipitais dedans pour savoir pourquoi elle hurlait. En pénétrant dans la chambre, je la vis écœuré en se regardant dans un plateau qu'elle avait en...