Chapitre 19: 🌹

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Mickaël Hastings

J'en peux plus d'elle, j'en ai vraiment marre de ses histoires, elle ne ramène que des problèmes et c'est elle qui fini toujours sur un lit d'hôpital, ce serait mieux si c'était quelqu'un d'autre à sa place, au moins ce serait plus facile de la détester. Mais dans ce lit d'hôpital qui pourrait la détester ou la haïr?

Elle est là inerte, et je n'y peux rien. En ce moment la seule rage que je ressens, c'est contre moi même, parce que je suis impuissant, je ne peux pas l'aider. À vraie dire j'aime mieux être celui qui la fait souffrir, je ne peux pas accepter que quelqu'un d'autre ou même que mère nature lui face du mal. Elle est ma soeur, ma prunelle, ma raison de vivre........ Zara t'es mon étoile, alors je t'en prie brille à nouveau en ouvrant les yeux, reviens moi s'il te plait.

Zara Hastings
Elle est inconsciente

Peu à peu, je sors de mon sommeil. Mes yeux s'ouvrent lentement, je prends le temps de laisser mes sens se mêler à ce qui est autour de moi. Le chant des oiseaux, l'odeur de l'herbe fraiche, les doux rayons de soleil qui caressent ma peau. Les yeux ouverts je distingue un magnifique ciel bleu, le vent souffle et semble me murmurer dans les oreilles.

Je me redresse et ferme les yeux, j'inspire à fond les poumons, je profite de cette paix, une paix que je n'ai jamais ressenti, je la ressens dans les moindre recoins de mon corps. C'est comme si je n'avais jamais été aussi vivante, comme si jusque là je n'avais pas vécu.

-Tu te réveille enfin.

Une voix à mes côtés me fit sortir de ma rêverie. Je tournais le regard pour apercevoir, les mêmes cheveux blonds, le même visage maigre, les mêmes yeux de couleurs différentes et ce sourire, ce sourire indéchiffrable où on ne peut distinguer le sentiment caché derrière, et ce regard presque vide et inexpressif, mais malgré toute cette contradiction cette fille dégageait une chaleur telle qu'on ne pouvait qu'apprécier sa compagnie.

-je pose une main sur ma tête, aïe j'ai un mal de crâne horrible.
-haha, oui il parait que ça arrive quand on dors beaucoup, et toi tu as dormi un sacré bon moment, elle rigole.
-Vraiment ! !...... Mais on est ........... Je regarde autour de moi.......AU PARADIS ! ! ? ? ?
-Paradis!? Ahahah!! Tu me fais rire, mais non c'est pas le paradis.
-t'es sûre?!  Parce que c'est hyper beau ici, et c'est calme et j'ai la paix.....enfin je suis en paix.......je suis sûre que c'est le paradis.
-ahahahahahahaha!!! T'es vraiment très drôle toi.
-ah bon! Si c'est pas le paradis je suis ?
-ahahah, eh bien quelque part entre le paradis et l'enfer, c'est comme une salle d'attente. Vu ce que tu as fait c'était l'enfer qui t'attendais, mais tu es venue trop tôt ce n'était pas ton heure, et en plus on t'as donné une nouvelle chance pour tout refaire, son air enjoué a disparu pour laisser la place à un visage très calme et sérieux.
-ce que j'ai fait?!!........le souvenir de mon suicide me revient en mémoire. C'est vrai que ce n'était pas malin de ma part.

Ce n'est pas mon CORPS!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant