Les oiseaux chantent.
Les rayons de soleil se faufilent doucement entre les rideaux qui volent au gré du souffle léger du matin.
Dans le calme de ce matin de juillet, une jeune fille se réveille peu à peu d'un sommeil agité par des cauchemars.
Des images, des visages, des sons, tout se mêlent et s'entremêlent dans un tourbillon, tout et incompréhensible. Mais pourtant dans tout ce flou quelque chose est clair: les sentiments. De la peine, de la tristesse, de la colère, mais aussi de la peur, du doute, de la solitude et ce désir de ne rien dire.
Il y a aussi la musique, elle est toujours là, triste et sombre. Ici elle intensifie tout, elle rend tout plus fort, plus profond, plus insoutenable, elle est le messager du mal.
- *encore des cauchemars..... Cela fait déjà une semaine que je suis revenu à la maison, et que je fais des cauchemars chaque nuit, je l'ai esquivé tout ce temps mais il faut que je le fasse*, pensais je. Je saisi le téléphone fixe sur ma table de nuit et cherche une feuille dans mon tiroir, compose le numéro écrit dessus et lance l'appel.
-au bout du fil, hum....allô !?,avec un soupçon de colère dans la voix
-docteur BEKER, en chuchotant
-ouais.....euh Zara c'est vous?, en se redressant brusquement
-oui, c'est moi.....désolé de vous appeler aussi tôt....mais j'aimerais qu'on se voit, dis je pas très sûr de moi
-.........qu'on se voit? Vous et moi, surpris
-ne vous méprenez pas, c'est juste parce que vous aviez dit que vous pourriez m'aider à retrouver la mémoire, rectifiais je
-je le sens sourire, je pense que c'est plutôt vous qui vous méprenez, je n'ai dit cela que parce que nous étions effectivement censés nous voir mais vous n'êtes jamais venu. Alors votre proposition m'a surprise.
-gênée jusqu'aux os, ah euh.....toutes mes excuses..... Je vous ai....mal compris.....
-hum ce n'est pas grave, disons 10h
-oui c'est parfait, merci.
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Ce n'est pas mon CORPS!
Roman pour Adolescents-aaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhh ces cris venaient de la chambre d'hôpital de ma fille, je me precipitais dedans pour savoir pourquoi elle hurlait. En pénétrant dans la chambre, je la vis écœuré en se regardant dans un plateau qu'elle avait en...