# VII. Sale gosse

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# VII. Sale gosse

J'arrive à mon appartement suivi de Calum. On n'a pas beaucoup parlé pendant le trajet et je sens qu'il n'est pas à l'aise. Une fois sous mes caresses, il sera beaucoup plus détendu. J'ouvre la porte et me retourne. Il regarde partout – je sais, mon étage n'est pas le plus beau. Il n'est pas insistant comme les autres et sa carrure fine change de ceux que j'ai déjà eu. Il ne semble pas décider à vouloir rentrer. Je l'attrape par le col et l'embrasse. Il se laisse faire et je lui murmure sensuellement à l'oreille en la mordillant :

- Détends-toi putain... Je te promets que tu ne vas pas le regretter...

- Hum...

- Tu vois... tu aimes déjà ça, suis-moi...

Je l'entraine dans mon appartement et referme la porte. Il reste dans le passage et je vais allumer ma petite lampe sur le rebord de ma fenêtre. Il ne doit pas oser bouger mais je suis sûr que cela va rapidement changer. Je reviens vers lui et lui fais face. Il est habillé avec une chemise et je commence à retirer tous les boutons un par un. Sa respiration change de rythme brutalement. Putain ce qu'il est sensible. Une fois sa chemise ouverte, je passe mes mains froides sur son torse si fin. Sa peau est douce... Il faut que je me retienne mais j'en ai besoin pour l'oublier. J'attire brutalement Calum sur mon lit et me place au-dessus de lui. Ses yeux me fixent et je peux voir un semblant de désir. Son corps ne le montre pas encore mais ça ne va pas tarder. Je descends un peu le long de son corps et arrive au niveau de son entre-jambe.

Je dépose seulement ma main dessus et il essaie de s'éloigner de moi. A-t-il déjà couché avec quelqu'un au moins ? Normalement, je tombe toujours sur des hommes entreprenant mais ce n'est pas son cas. En fait, je m'en fous, j'ai seulement besoin de lui pour faire disparaître sa tête de mon esprit. Heureusement pour moi, mon esprit est plus calme grâce à ses drogues sinon je crois que j'aurais été obligé d'appeler Yann.

Je le sens durcir de plus en plus. Ses joues deviennent rouges et je souris malicieusement. Mes doigts défont très lentement le bouton de son pantalon et descendent sa braguette. Mon visage n'est qu'à quelques centimètres de son membre. Son bas descend le long de ses jambes et s'arrête au niveau de ses genoux. Je m'apprête à faire quelque chose que je n'ai pas osé faire depuis six mois. Il bande de plus en plus. Son caleçon noir est de plus en plus tendu. Ma langue passe dessus rapidement et j'entends un soupir de plaisir de la part de mon partenaire. Mon corps commence à se réveiller et si cela ne tenait qu'à moi, je lui aurais déjà sauté dessus pour passer à la vitesse supérieure. Au vu de sa participation, je vais devoir faire tout moi-même. Je baisse légèrement son sous-vêtement et vois la pointe de son membre sortir :

- Dis donc, j'ai l'impression qu'il veut s'échapper...

- Je... essaie-t-il alors que je commence à le lécher doucement.

Ses doigts se referment sur le drap. Il se crispe mais je ne m'arrête pas pour autant. Il commence enfin à lâcher prise et on va enfin passer aux choses sérieuses. Alors que mes mouvements se font de plus en plus rapides, son bassin se soulève pour en demander plus. Je le plaque brutalement contre le lit et ne m'arrête pas. Je le tiens fermement. Tu me fais mal... Je le relâche et me relève. Ses yeux s'ouvrent et je l'embrasse rapidement. J'arrive habilement à lui retirer son caleçon qui rejoint son pantalon au milieu de ses jambes. A mon tour, j'ouvre mon pantalon – je le descendrai après. Il a peur et je le vois très bien. Je retire mon haut et pour la première fois, il me touche. Ses mains parcourent mon torse et me caressent doucement. Le plaisir monte en mois rapidement. Un gémissement m'échappe – je deviens plus sensible quand je suis sous l'emprise de mes médocs. Mon cœur s'accélère. Je résiste et pour ne pas craquer, je retire ses mains rapidement. Je le fixe dans les yeux. J'arrive à y déceler dans les siens du plaisir.

La colère n'est pas rouge [boyxboy]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant