La colère n'est pas rouge [boyxboy]

# XXVI. Rêve érotique

# XXVI. Rêve érotique

Il était en train de m'embrasser. J'en ai tellement rêvé. Ses lèvres sont douces et sucrées. Il est au-dessus de moi et n'arrête pas de passer ses lèvres sur les miennes. Cela fait déjà plusieurs minutes et je ne m'en lasse pas. Mon corps est en feu. L'excitation est rapidement montée et reste dans mon bas ventre qui commence à se réveiller. András se relève et sourit. Il s'assied sur mon bassin, me faisant rapidement gémir. Il tire la langue et me regarde avec désir. Son t-shirt ne fait pas long feu. Je peux ainsi observer sous toutes ses coutures. Il n'est pas spécialement musclé mais les cambrures de son corps suffisent à m'électriser encore plus. Quelques tatouages ornent ses hanches. Je passe mes doigts dessus et un gémissement de bien-être traverse le rempart de ses lèvres. Trop craquant. Il reprend rapidement ses esprits et enlève rapidement le reste de ses habits, se retrouvant ainsi dans le plus simple appareil. La chaleur monte d'un cran. Il se recule un peu, défait le bouton et la braguette de mon jean et le retire juste après. Sans que j'ai pu réagir, il avait retiré aussi mon caleçon. Gêné, mes mains se mirent sur mon entre-jambe. Jamais je ne me suis retrouvé nu devant un homme.

Il passe ses mains sur mes cuisses et les remonte lentement vers le haut de mon corps. Enfin, c'est ce que je pensais jusqu'à ce qu'il les arrête sur mes deux mains. Il relève la tête et me regarde droit dans les yeux. Un sourire se dessine sur son visage. Un sourire voulant dire « tu vas voir, ça va être génial. ». Mouais, je doute un peu d'un seul coup. Pourtant, l'excitation n'a pas disparu. Au contraire, elle est toujours aussi forte. La situation est toute nouvelle pour moi. L'inconnu ne m'effraie pas pour une fois.

Mes yeux se ferment et je laisse tomber mes mains de chaque côté de mes hanches. Quand j'ouvre mess yeux, je rencontre son regard fiévreux. Mes doigts se serrent le drap sous mon corps. Sa tête se rapproche de mon membre tendu. Qu'est-ce qu'il va faire, là ? Il me regarde droit dans les yeux et voit bien mon appréhension. Comment on en est arrivé là déjà ? Sans que je m'y attende, je sens un coup de langue sur mon entre-jambe. Oh mon dieu... J'essaie de l'écarter de moi mais il reste en position. Il ne tarde même pas à recommencer. Je mentirais en disant que ce n'est pas agréable. Il prend bien son temps. Comme c'est la première fois, je pense que je ne vais pas tenir longtemps.

Ses coups de langues se font beaucoup plus insistant. Arrête-toi... Je me tortille dans tous les sens, essayant de gérer au mieux mon excitation. J'arrive de moins en moins à me contrôler. Mon bas ventre est en feu. Il s'en rend bien compte et continue d'accélérer. D'un seul coup, je jette la tête en arrière et me laisse aller en criant malgré moi :

- Non !

Mes yeux s'ouvrent et je suis dans ma chambre, en plein milieu de la nuit. Je sens une certaine humidité sur mon entre-jambe. Ça ne m'était arrivé qu'une seule fois et ça fait déjà plusieurs années. Alors que j'allais me lever pour nettoyer tout ça, quelqu'un entre dans ma chambre. Je me remets vite sous mes draps, essayant de cacher au plus ce petit accident.

- Calum ? appelle ma mère.

- O-oui ? répondis-je.

- Ça va ? Je t'ai entendu crier.

- Oui, oui. J'ai fait un cauchemar.

- T'es sûr ? redemande-t-elle alors que j'espère seulement qu'elle s'en aille.

- Oui maman.

- Bon, je te laisse te rendormir. Bisou mon chéri.

- Bisou maman.