12

3.4K 120 33
                                    

"Désolée, mais te voir comme ça, la bouche en cul-de-poule, j'en ai trop eu envie. Et je pense que ça t'a pas déplu !

- Je... Tu... Non... Non c'était... Bien."

Émue, choquée, surprise, je n'arrivais plus à m'exprimer et le fait que je bégaye la fit sourire de plus belle. Elle me tendit la fin du joint, je pris la dernière bouffée et l'écrasais.

"Bon ça te dit de prendre le soleil ? J'ai envie de bronzer et de profiter de ton beau jardin, chez moi c'est juste une cour en béton alors pour une fois, j'ai envie de m'allonger dans l'herbe.

- Tu veux bronzer en jean ? Attends, je reviens."

J'allais fouiller rapidement dans le garde-robe au ton assorti au reste du mobilier de ma chambre, situé à côté de la porte, je n'eus pas à chercher longtemps le petit short turquoise. Petit mais de taille trop large pour moi, j'étais sûre qu'il allait lui aller. Je le tendis à Mathilde qui fut ravie de la couleur, et du fait qu'il soit en coton. Je pensais qu'elle allait se changer dans la salle de bain, j'en aurai profité pour enfiler le mien, qui était rose pâle, dans la chambre, au lieu de cela, le temps que je me retourne, mon amie avait déjà enlevé son jean. Elle portait un petit shorty de dentelle d'un blanc immaculé qui lui allait à ravir. Ayant compris que la salle de bain ne servirai pas, j'ôtais à mon tour mon jean et me retrouvais en string en face d'elle. Elle me scruta des pieds à la tête, me sourit et enfila le short que je venais de lui donner, j'en fis de même. Nous bûmes un verre de soda avant de sortir, j'avais évidemment prit mon paquet de cigarettes. Enthousiaste, Mathilde me tirait par la main, nos doigts entrecroisés. Lorsque nous fûmes dehors, j'étalais les serviettes de plage sur l'herbe, loin de la terrasse de bois, là où le soleil resterai le plus longtemps. Mathilde avait enlevé son tee-shirt, découvrant ainsi sa poitrine, et je fus honteuse de la mienne. Les bonnets de son soutien gorge étaient bien remplis alors que les miens flottaient au vent, alors qu'ils devaient bien faire deux tailles en moins. Elle me surprit à la regarder fixement.

"Je l'aurai bien enlevé aussi, dit-elle en me montrant l'objet qui cachait ses seins, mais si tes vieux reviennent à l'improviste, ça risquerai de pas le faire.

- S'ils reviennent on entendra la voiture, la porte du garage claquer et ma mère m'appeler... Mais fait comme tu le sens.

- Je préfère le garder pour aujourd'hui." Conclut-elle en me faisant un clin d'œil provocateur.

Nous nous allongeâmes donc au soleil, j'avais chaud, j'étais raide, la tête de Mathilde était posée sur mon épaule, j'étais bien, je m'assoupie.

Jour de grève [terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant