Elysa Ragnarök et les Maraudeurs ( EN CORRECTION)

Troisième année I

Elysa marchait d'un pas rapide pour se rendre à la gare et essayer par la même occasion de ne pas rater le Poudlard express. Elle traversa, suivie de sa mère, la voie 9 ¾ . Elysa tirait sa valise du mieux qu'elle le pouvait.

-Maman, on va être en retard ! insista-t-elle.

-Elysabeth atte...

La voix de sa mère se stoppa lorsqu'elle rencontra une masse dure. Sirius.

-On est en retard, Ragnarök ? s'amusa Sirius, un sourire aux lèvres.

Elysa lui sourit avant de le prendre dans ses bras. Elle avait passé des vacances affreuses et revoir son ami lui donnait une joie qu'elle n'aurait jamais cru ressentir. Sirius fut surprise, mais resserra l'emprise de son amie.

Elle lui avait manqué, elle aussi. Même s'il ne l'avouait jamais. Les lettres ne servaient à rien pour lui, mais il répondait toujours à la minute.

-Black !

Elysa se recula un sourire aux lèvres.

-Tu ne me présentes pas, Elysabeth ? demanda sa mère avec un léger accent islandais.

Elysa se retournait vers sa mère avant de hocher la tête.

-Oui, excuse-moi. Maman, je te présente Sirius, Sirius Black.

-Je ne vous permets pas de vous présenter à mon fils, retentit une voix froide derrière Sirius.

-Mère.

La mère de Sirius détailla la mère d'Elysa. Sa mère, Lucinda, garda la tête haute. Elle fixait de ses yeux bleu foncé, les mêmes que sa fille, la mère de Sirius. Un rire cristallin sortit de la bouche de Black.

-Sachez, ma chère, que vous ne me faites pas peur. Moldu, lâcha-t-elle d'un ton désinvolte. Ragnar nous a trahis en vous épousant... Vous l'avez pourri de l'intérieur. Un rire moqueur sortit de sa bouche en voyant Lucinda Ragnarök se décomposer. Il est devenu fou à force de fréquenter les gens de votre espèce.

Elysa serra les poings tandis que Sirius s'était fait petit. Elysa s'avança d'un pas décidé sous les yeux surpris de Madame Black, mais Lucinda posa une main sur son épaule.

-Ça ne vaut pas la peine Elysa... Ces gens-là sont pourris par leur naissance, dit-elle d'une voix dure en oubliant son accent.

Black rit d'une voix forte.

-Vous rigolez, j'espère ?

Lucinda imita son rire à la perfection.

-Non, ma chère. Maintenant, excusez-moi, mais je dois dire au revoir à ma fille.

Elysa n'avait pas quitté la mère de Sirius des yeux, Sirius, s'était fait petit malgré la situation. Il ne pouvait rien faire contre sa mère, même si ça le démangeait.

Lucinda prit sa fille par la main et l'emmena dans un coin reculé de la gare.

-Comment a-t-elle pu oser ? cria Elysa en islandais.

-Elysabeth... murmura Lucinda d'une voix lasse.

Lucinda s'agenouilla pour se mettre à la hauteur de sa fille qui n'avait pas pris un seul centimètre depuis 1 an.

Elysa avait remarqué que sa mère ne mangeait plus, ou ne dormait plus. Comme si, elle n'était qu'un fantôme. Elysa savait que sa mère recevait des critiques ou même des menaces de mort de différents sorciers. Elles avaient même dû déménager d'un village de sorcier pour un petit appartement dans le centre de Londres. Elysa aurait voulu rester avec sa mère l'aider à traverser tout ce qu'elle traversait, mais sa mère l'avait obligée à retourner à l'école pour son bien.

-Tu es tellement forte Elysa... Sa voix semblait se briser sous ses paroles. Elle posa une main sur l'épaule de sa fille. Je t'aime tellement... Elle déposa un baisé sur son front. Sache que je t'aimerais toujours, ma belle. Que rien ne nous séparera, tu m'entends ? Rien. Pas ses sorciers ni cette Black. Vis ta vie comme bon te semble, Elysabeth. Ne laisse personne te descendre à terre. Elle déposa une nouvelle fois un baiser sur son front et la prit dans ses bras en la serrant fortement dans ses bras.

-Maman, tu es sûr que tu vas bien ?

-Bien sûr...

Des larmes roulaient à présent le long de sa joue.

-Maman. Tu ne partirais pas sans moi, hein ?

Lucinda reprit une nouvelle fois sa fille dans ses bras d'un geste rapide et déposa un baiser sur le haut de sa tête.

-Tu vas rater ton train, ma chérie. Amuse-toi bien ! Et n'oublie pas, maman t'aime.

Elysa eut la gorge serrée. Mais sa mère la poussa jusqu'au quai où une cinquième année prit sa valise sans lui demander la permission.

-Le train va partir, avait dit la fille pour justifier son geste.

Un préfet, Elysa hocha la tête. Elle fit un dernier sourire à la mère avant de monter dans le train. Elle alla s'asseoir dans un compartiment, seule, elle ne voulait même pas parler à Sirius. Il avait laissé sa mère descendre sa propre mère, et même elle, son amie.