Elysa Ragnarök et les Maraudeurs ( EN CORRECTION)

Troisième année VI

Les premiers jours d'avril avaient débuté en fraîcheur, Elysa, c'était assis en face du lac. Une légère couche de glace recouvrait sa surface et laissait passer une brise glaciale de temps à autre. Le dos contre un vieil arbre, Elysa révisait ses cours d'histoire de la magie, son emploi du temps lui donnait une étude le matin.

-Elysa ?

La jeune fille releva les yeux sur Sirius. Il retira son sac de son épaule, son écharpe tomba sur le sol glacé. Il jura et la ramassa d'un geste agacé. Ses cheveux lui retombaient sur le front. Il semblait mal à l'aise. Il laissa son regard se perdre sur les extrémités sur lac. Un moment passa sans que l'un parle, le silence semblait paisible. Sirius baissa enfin le regard sur Elysa, cessant de réfléchir à ce qu'il allait lui dire.

-Je voudrais te parler, finit-il par dire.

Elysa hocha la tête, elle savait que leur relation s'était détériorée depuis l'incident avec sa mère, même s'ils se parlaient encore, tout restait tendu et presque forcé. Mais leur amitié lui manquait, ils avaient toujours eu une relation simple, mais fusionnelle, ils avaient parfois le même humour, et avaient toujours un sujet de conversation aussi stupide qu'il soi. Même si elle ne prenait pas le même plaisir à rabaisser Serverus.

Il se laissa tomber à ses côtés, le froid faisait rosir ses joues. Elysa ne put s'empêcher de le trouver beau à cet instant. Elle repoussa cette pensée au plus loin de sa tête, elle ne devait pas, c'était son ami, et il lui devait encore des excuses.

-D'accord, dit-elle d'une voix polie.

-Je voulais m'excuser à propos de ma mère, commença-t-il en grimaçant. Elle peut être un monstre parfois. Elle hait les moldus.

La colère dans sa voix ne surprit même pas Elysa. Ses yeux s'étaient assombris à mesure qu'il parlait d'une voix grave.

-Comme beaucoup de personnes, renchérit-elle.

Sirius haussa les épaules. Elysa savait que Sirius avait un poids lourd sur ses épaules. Elle posa une main réconfortante sur son bras, son geste sembla le surprendre et il ne recula pas pour autant. Il planta ses yeux dans ceux d'Elysa. Plus aucune rancœur n'y flottait, et un mince sourire étira ses lèvres.

-Oui, je sais, continua-t-il, mais ma famille est bien plus cruelle que tu peux le croire. Je sais qu'on ne doit pas penser ce genre de chose devant une personne qui a perdu sa famille, mais... Ils ne sont pas, il marqua une pause en fronçant les sourcils, cherchant les bons mots. Aucun mot ne peut décrire leur cruauté face au reste des autres sorciers qui ne sont pas comme eux, des sangs purs.

Elysa ne pouvait pas comprendre son point de vue, elle n'avait pas eu ce problème, mais elle comprenait que le regard de Sirius donnait toutes les raisons que la vie chez sa famille n'était pas une partie de plaisir. Et que sa famille devait être bien plus invivable que celle de son père.

-Je t'en ai voulu de n'avoir rien dit à ta mère, admit-elle en grimaçant, mais maintenant, je comprends pourquoi. Aucun mot n'aurait pu la faire taire, assura-t-elle. Même en utilisant les mots les plus cruels.

Sirius hocha la tête.

-Je te pardonne, finit-elle par dire.

Un sourire étira les lèvres de Sirius.

-Sérieusement ?

Elle devait arrêter de le blâmer pour quelque chose qui n'était pas sa faute, mais il avait été facile de tout lui mettre sur le dos.