Elysa Ragnarök et les Maraudeurs ( EN CORRECTION)

Vacance III

La France était un pays horrible d'après Elysa. Pourquoi les gens s'obstinaient-ils à dire que c'était un pays magnifique ? La ville de l'amour ? Elle se trouvait dans le métro, les Parisiens la poussaient sans arrêt, elle commençait à s'énerver en silence. Ses grands-parents, eux aimaient ça, se mêler aux habitants d'un autre pays, ils avaient un sourire niait au visage.

Ils sortirent enfin du métro sale et aux odeurs douteuses. Un soupir sortit de sa bouche. Son grand-père rit.

-Tu vas vraiment finir par te dégonfler, Elysa !

Elle roula des yeux agacés de sa réflexion.

-Ou bien, perdre la vue, ajouta sa grand-mère d'une voix moqueuse.

Elle réajusta son sac à dos noir et parti dans leur direction opposée.

-Faites-moi signe quand vous aurez fini de me critiquer !

Elle sortit une carte de son sweat rouge, elle la déplia du mieux qu'elle le pu. Ses yeux parcouraient la carte, elle avait envie de visiter tous les musées, lieux historiques et toutes les librairies imaginables. Une personne la bouscula et sa carte lui glissa des mains et tomba dans une flaque d'eau. La colère l'envahit, c'était sa cinquième carte.

-Regarder où vous allez, bon Dieu ! cria-t-elle.

Elle reconnut les cheveux ébouriffés de James. Il se retourna pour lui faire face, un sourire presque arrogant étira ses lèvres.

-Ne mêle pas Dieu à cette histoire, Elysa.

Un sourire moqueur étira ses lèvres.

Elle roula des yeux, elle se demandait si sa grand-mère avait raison, elle finirait par perdre ses yeux. Il se baissa pour ramasser la carte mouillée par l'eau de pluie.

-Je ne t'avais pas vue, lança-t-il en grimaçant au toucher de la carte humide.

-La carte était dépliée en entier, on ne voyait que moi, James.

Un rire sorti de sa bouche, elle reconnut le mensonge de James rien qu'en déchiffrant la lueur qui brillait dans ses yeux. Elle lui donna une tape à l'épaule.

-Tu es nul, dit-elle un sourire aux lèvres malgré tout.

-Je t'ai vu sortir du métro et déplier ta carte comme une bonne touriste.

Il plia la carte et lui rendit.

-Je sais qu'elle est sale, mais je suis sûr que ton grand-père va pouvoir arranger ça en un coup de baguette !

Un moldu passait au même moment, il fronça les sourcils lorsqu'il entendit les paroles de James. Elysa rit, il avait dû avoir une mauvaise interprétation.

Malgré leur dispute, il n'y avait plus aucune tension entre eux. Elle avait toujours apprécié James même s'il prenait vite la grosse tête. Elle se demandait comment il pouvait passer entre les portes. La vision de James coincé entre l'embrasure d'une porte la fit sourire.

-Je suis désolé pour la dernière fois, je n'ai pas voulu dire ça...

Elle secoua la tête.

-Tu avais raison sur ce point James, je ne prends jamais de risques et pourtant, je devrais, avoua-t-elle. Je pensais même que ça ne dérangerait même pas mon grand-père, d'ailleurs, il me l'a même conseillé. Un petit rire franchit sa gorge.

-Tu auras ton nom sur la carte, dit-il.

Elle leva sa main sur sa carte de Paris. James rit.

-Pas celle-là, notre carte. Nous l'avons fini cet été avec les garçons.

Elysa sentit un poids tomber sur ses épaules.

-James, vous n'êtes pas obligé, dit-elle. Je n'ai même pas contribué à sa création, et je t'ai déjà dit que je ne voulais pas.

-Tu sais bien que si, tu nous as donné l'idée principale. Bien sûr, j'ai eu la meilleure idée... mais tu nous as appris des choses sur les passages secrets ou sur l'école qui nous a avancer, alors tu auras ton nom que tu le veuilles ou non !

-James !

Ils se retournèrent pour regarder un couple qui attendait devant un kiosque pour journaux. James leur fit un signe de la main.

-Je dois y aller, on se reverra peut-être ! Sache que pour Severus, je n'adhère pas du tout !

-James, je n'ai pas de sentiment pour lui ! s'écria-t-elle.

-Alors pour moi ?

Elysa fronça les sourcils avant de rire.

-Non plus.

Elysa avait retrouvé James durant son voyage, ils avaient visité le musée du Louvre et visité de nombreuses librairies pour le malheur de James. Il n'avait pas eu le choix, soit il allait visiter d'autres musées bien plus ennuyeux que le Louvre ou visiter des librairies avec son amie. Il s'était dit qu'il n'allait pas s'ennuyer, mais visiblement Elysa était partie de son côté à la recherche d'un trésor à son grand malheur. Elle était revenue trente minutes plus tard une pile de livres dans les bras.

Ils s'étaient finalement quittés au quai de la Gare du Nord.