Deuxième année III

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Le groupe était assis dans la grande salle à faire leurs devoirs, depuis une heure déjà. Elysa trempa sa plume blanche dans son encrier plongé une fois de plus dans ses pensées à écrire un devoir sur l'histoire de la magie. Un voile de cheveux blonds cachait son visage des autres et quelques mèches essuyaient de temps à autre l'encre noire de son parchemin.

— Elysa, tu nous écoutes ? demanda Sirius, presque inquiet du silence de son amie, ce qui était rare ces derniers temps.

Elle releva la tête, ses cheveux lui recouvraient son visage et l'empêchait de regarder Sirius dans les yeux.

— Oui, répondit-elle d'une voix lointaine et fatiguée.

Elle trempa une nouvelle fois sa plume dans l'encre, prête à terminer son devoir.

— Alors, James parlait de quoi ? questionna Peter.

Elysa repoussa quelques mèches de ses cheveux pour regarder Peter qui faisait face à James. Rémus avait rencontré Peter à la salle commune des Gryffondor, et il les avait rejoints. Peter était quelqu'un de gentil, mais Elysa avait du mal à le comprendre et même à l'apprécier. Elle ne lui parlait que lorsqu'elle en était obligée. Rémus l'avait toujours reprise pour ça, et ce n'était pas pour autant qu'elle ferait des efforts. Il faisait partie des personnes qui avaient su la critiquer en première année. Et de plus, elle faisait déjà des efforts avec Sirius et ses remarques stupides.

Elysa haussa les épaules. Elle n'avait pas la tête à leur parler ou à les écouter. La gazette avait publié un nouveau papier sur son père. Le journal la critiquait, elle et toute sa famille, que ce soit la famille de sa mère ou celle de son père à qui elle ne parlait plus. La famille de son père, les Ragnarök, était des personnes de la haute société, une famille très riche vivant en Islande. L'Islande était aussi son pays natal, mais Elysa et sa mère avaient déménagé à Londres suite aux meurtres commis par son père et aussi par la famille de son père qui les avaient forcés à partir. Ils avaient honte. Qui n'aurait pas eu honte après ça ? Ils avaient jeté la faute à sa mère, le sang des moldues ne devait pas couler dans les veines de leur unique petit-enfant avait hurlé sa grand-mère au premier jugement de son père. Et depuis, avec sa mère, elles essuyaient toutes les remarques inimaginables qui jouaient parfois sur leur moral. Et aujourd'hui, n'était pas un bon jour.

— De quidditch ? dit-elle du tac au tac.

Peter roula des yeux avant de rire. Elysa lui envoya un long regard noir. Elle se leva d'un bon, renversant son encrier sur son parchemin. Elle était en colère contre le monde entier et elle ne voulait pas parler. Elle n'avait pas le temps pour les autres. Elle baissa les yeux sur son devoir. Et en plus, elle allait devoir le réécrire, ce qui lui prendrait des heures de son temps.

— Elysa..., murmura James. Ne t'énerve pas. On voulait seulement...

Elle lui coupa la parole.

— Je n'ai pas envie d'entendre vos histoires débiles ou de vous entendre critiquer Severus pour la centième fois, assura-t-elle d'un ton froid. J'ai ce devoir à rendre.

Elle ramassa son sac posé à côté d'elle et quitta la salle d'un pas rapide.

— Elysa ! avait tenté une deuxième fois James sans succès.

James se retourna vers ses amis d'un regard songeur. Rémus prit la parole le premier.

— Il ne faut pas lui en vouloir. Elle ne sait plus quoi penser.

James hocha la tête avant de se pencher à nouveau sur son livre à propos d'animagi.

Elysa Ragnarök et les Maraudeurs ( EN CORRECTION)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant