Sixième année XI

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               Elysa fut d'abord surprise par son baiser. Lorsqu'il se recula, elle resta un instant inerte par un tel baiser.

J'en ai marre, murmura-t-il. Tout ce que je veux c'est toi. Je veux plus perdre mon temps, Elysa.

Elle hocha doucement la tête, oubliant même jusqu'à ce qu'elle était lorsqu'il l'embrassa à nouveau et qu'il l'attrait davantage à lui.

Passer toute la nuit dans les bras de Sirius avait été la meilleure chose qu'elle avait pu espérer. Un sourire idiot ne voulait pas quitter ses lèvres, et ses yeux ne voulaient pas quitter ceux de Sirius. Il avait passé la moitié de la soirée et de la nuit dans les bras de l'un de l'autre. Elysa s'était senti aimer comme elle ne l'avait pas senti depuis quelque temps. Elle sentait enfin du bonheur à travers les ténèbres qui lui gâchait toute joie, les bras de Sirius la serraient contre lui et ne la lâchaient que lorsqu'il voulait l'embrasser ou jouer avec ses cheveux.

L'atmosphère aurait pu être étouffante, mais rien ne semblait gâcher ce moment. Sirius glissa une mèche blonde derrière l'oreille d'Elysa et déposa un baiser sur sa tempe.

-Tu es magnifique, murmura-t-il. Il avait dû répéter cette phrase toute la nuit, mais elle lui allait si bien. Un sourire étira ses lèvres.

Elle ne répondit pas et déposa un baiser sur ses lèvres roses, à chaque baiser Elysa ressentait une décharge électrique qui lui traversait tout le corps.

Sirius cala sa tête dans le cou de la jeune femme, le parfum de noix de coco enivra ses narines pour son bon plaisir. Il se demandait ce qu'aurait été le reste de sa vie s'il avait simplement abandonné son amour pour elle, sûrement une vie incomplète, pensa-t-il.

Ils avaient passé le reste de la soirée enlacée l'un contre l'autre puis ils avaient été obligés de revenir sur terre. Elysa n'avait pas quitté Sirius du regard alors qu'il refermait les boutons de sa chemise.

Ils avaient rangé le reste de la salle dans un silence apaisant. Sirius gardait ce petit sourire stupide au visage, un sourire qui allait rester gravé dans les pensées d'Elysa. Rusard n'arrivait que tard dans la nuit, la mine toujours aigrie. Il ne s'excusa même pas de son retard ou de les avoir oubliés. Il aspecta la pièce d'un regard furtif et les fit sortir sans un merci.

-Il est tard ou bien trop tôt. Qui ça intéresse ?

Elysa et Sirius suivaient Rusard jusqu'à l'escalier central où ils prient un chemin différent du concierge. Ils traversèrent le trou du tableau toujours dans un silence apaisant, mais au moment de se séparer pour rejoindre leurs dortoirs respectifs, Sirius lui attrapa la main et l'embrassa.

-À demain, dit-il un sourire aux lèvres.

-À demain, répondit-elle d'une voix qui lui paraissait si lointaine.

Les minutes étaient passées comme des heures dans la salle de musique. Elysa s'était laissée tomber à des plaisirs qu'elle ne pensait même pas connaître.

Un soupir sortit de sa bouche en rentrant dans le dortoir froid, le lit d'Haley n'était plus occupé depuis le départ de la jeune fille de l'école. Elysa s'était souvent demandé comment elle allait, mais elle ne s'était jamais vraiment penchée dessus. Elle oublia Haley et rangea cette pensée au fond de sa tête, elle pouvait penser qu'à elle pour une fois. Elle avait passé l'une des merveilleuses nuits de sa vie et elle ne laisserait pas Voldemort ou personne d'autre gâcher une autre de ses nuits ou de ses journées. Un sourire idiot ne voulait pas quitter ses lèvres.

La lune était pleine ce soir et sa lumière blanchâtre inondait la pièce. Une pensée se pencha malgré elle sur Rémus, elle se demandait si tout allait bien dans cette vieille maison, il devait sans doute être réuni avec James ou Peter. Le soleil allait bientôt se lever, elle jeta un coup d'œil au réveil qui annonce pas moins de trois heures du matin. Elle prit une douche rapidement et rentra dans son lit froid. La fraîcheur semblait la tenir jusqu'à l'os, un souffle glacé s'échappa de sa bouche. Les elfes devaient penser que personne n'occupait plus la pièce. Elle préféra ne pas en tenir compte. Ses pensées dérivèrent sur Sirius et leurs journées. Leurs visages avaient été si près qu'Elysa n'avait cessé de poser ses lèvres sur les siennes, il aimait parcourir ses longs doigts sur chaque parcelle de sa peau, rien qu'en y repensant Elysa sourit. Leur moment d'intimité avait été merveilleux et c'était la seule chose dont Elysa avait besoin avant d'affronter les tempêtes à venir, elle profiterait des derniers moments d'innocence.

Elysa Ragnarök et les Maraudeurs ( EN CORRECTION)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant