Quand Nahele reprit petit à petit connaissance, elle n'entendit d'abord que des sons flous. Puis ses tympans arrêtèrent de grésiller et elle pût discerner vaguement ce qui se passait à proximité d'elle.
Tout en ouvrant des yeux fatigués, Nahele redressa sa tête pour remarquer qu'elle était actuellement ligotée d'une manière ancestrale : à savoir assise sur une chaise, jambes et poings liés par des chaines sur les pieds ainsi que les accoudoirs du siège. C'était une manière plutôt vieillotte d'empêcher quelqu'un de se mouvoir mais cela montrait, soit que les britanniques n'avaient pas de moyens, soit qu'ils préféraient les anciennes méthodes. C'était la deuxième réponse.
La technique d'attacher quelqu'un ainsi était extrêmement efficace : aucune chance de s'échapper car le captif ne pouvait bouger que les épaules. Mais cette chaise était tout de même perfectionnée : une barre de fer retenait le torse du prisonnier et les mains étaient enfermées dans des prisons de métal, empêchant les doigts de se faire le moindre geste.
Cet instrument de capture se tenait dans une pièce noire et totalement fermée. Uniquement éclairée par des néons blancs à en pleurer, la petite salle était d'une sobriété sinistre.
Nahele ne pût s'empêcher de lâcher un cri de douleur quand elle sentit une vive souffrance sur le bas de son ventre se réveiller avec elle. L'amérindienne constata qu'on lui avait bandé le ventre sous sa robe cependant on ne s'était sans doute pas foulé à lui donner des anti-douleurs. Le sang ne coulait plus de la plaie malheureusement le mal que Nahele ressentait montrait qu'on ne l'avait pas soigné correctement.
Sa plainte alerta des policiers qui se tenaient derrière une vitre juste en face de la chaise de l'amérindienne. L'un deux ouvrit la porte qui menait à la pièce sombre où était enfermée Nahele puis commença par l'observer.
— Quoi ? Toussa Nahele.
Parler lui faisait mal. Ce simple mot lui avait coûté un petit sursaut de douleur. Le policier le remarqua.
— Vous avez mal ? Demanda-t-il avec un air stoïque.
— Vous vous êtes déjà prit une balle ? Répondit Nahele en s'armant de courage pour aligner cette phrase afin de supporter la souffrance que sa plaie mal soignée lui procurait.
— Une vingtaine de fois. Fit le policier avec un mine neutre.
C'était un homme de très grande taille, de carrure imposante, vêtu d'un uniforme noir et chevelu de la même couleur. Il avait une cicatrice qui lui parcourait la joue gauche et qui rendait ce visage inquiétant. Les yeux froids de l'homme fixaient Nahele avec un air totalement inexpressif.
— Ah je suis battue sur ce coup là... Grogna l'amérindienne.
— Assez de plaisanteries. Coupa l'homme. Je ne suis pas là pour ça. Déclinez votre identité.
Nahele soupira, peu impressionnée par cet homme menaçant.
— J'ai mal quand je parle... C'est pas agréable. Râla-t-elle.
L'amérindienne se sentait désinhibée. Elle ne ressentait aucune gène, aucune peur. Peut être était-ce la douleur ou bien la fatigue. En tout cas elle se sentait dans un état proche de l'ivresse.
L'homme fit signe à un de ses collègues derrière la vitre de rentrer dans la salle. Sans prévenir, le nouveau venu arriva pour planter une seringue dans le cou de Nahele qui en grogna encore.
— Pas... Cool. Murmura l'amérindienne tandis que l'homme sortit de la pièce. C'était de l'anti-douleur hein..?
— On peut dire ça. Rétorqua l'homme en face d'elle.
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Esprit ᴼᵛᵉʳʷᵃᵗᶜʰ ᶠᵃⁿᶠⁱᶜᵗⁱᵒⁿ
FanficCeci est une histoire de science-fiction, d'action, d'amour et une fanfiction sur le jeu vidéo appelé Overwatch MAIS sachez que même si vous n'êtes pas familier avec cet univers, l'histoire sera détaillée de façon à ce que vous suiviez le fil sans c...