Chapitre 11 ~ Partie n°2 : Les invitations

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- Je le suis. avait-elle dit avant de renifler à nouveau.

Il n'en avait pas fallu plus pour que Pansy fonde une nouvelle fois en larmes. Son cœur lui faisait mal, sa gorge s'était nouée et la faisait souffrir d'autant plus.

Peut-importe de qui, Pansy avait besoin qu'on la prenne dans ses bras et qu'on la serra fort pour la rassurer.

- Que t'arrive t-il ? s'inquiéta Ron, la voix tremblante.

Il n'en avait pas fallut plus pour que  Pansy fonde dans ses bras, en larmes. Son cœur battait fort dans ses tympans et son crâne, la faisant souffrir d'autant plus.

Incompréhensif, Ron eut un mouvement de recul qui ne dura que quelques secondes, car il ne mit pas longtemps à passer ses deux bras le long de son dos pour la serrer d'avantage contre lui.

- Je...je le dé...déteste !

Etouffée par les larmes, Pansy avait du mal à parler et sa voix tremblotait. Sa têt était appuyée contre le torse de Ron, et sans cesser de pleurer la jeune fille se sentait en sécurité.

Ron hésita un grand moment, puis comprenant l'intensité de la souffrance de la jeune fille, il frotta nerveusement sa main dans son dos pour la rassurer d'avantage.

- Qui ça ? Qui détestes-tu ?

- Dra...Drago...

Il dut lui demander de répéter deux fois, pour être réellement sûr de ce qu'il avait entendu. Pansy qui détestait Drago n'était pas Pansy, et pourtant, c'était bien elle, en chair et en os.

- Il...Il m'a dit qu'il ne n'avait rien à foutre de moi... qu'il ne m'aimait pas... Je le hais !

C'était horrible. Drago était horrible. Ce qui arrivait à Pansy était horrible. Ron ne pouvait pas s'empêcher de détester Drago un peu plus. De maudire encore plus celui qui avait fait souffrir la jeune fille qu'il serrait dans ses bras. La jeune fille habituellement forte et sûre d'elle, qui venait de lui dévoiler son côté sensible.

- Ca...calmes-toi, il...ne mérite pas tes larmes.

Ron le savait au fond de lui, il n'était pas vraiment douer pour rassurer les gens en leur parlant avec délicatesse, mais Pansy semblait en avoir grandement besoin.

- Il n'en vaut pas la peine.

Leur étreinte dura encore un long moment, les pleurs de Pansy se calmant petit à petit, jusqu'à ce qu'elle reprenne une respiration convenable.

Les yeux verts rougis par les larmes, elle se retira doucement de lui en s'efforçant de sourire doucement. Ron trouvait qu'il était dommage que ses si beaux yeux verts soient gâchés par ses larmes.

Cette fois, ils restèrent un long  moment à se regarder. Un regard qui pourtant n'avait rien à voir avec ceux qu'ils s'échangeaient d'habitude. Plus intense. Plus profond. Plus fort. Un regard bien distinct, celui de l'amour.

- Merci beaucoup, Ron.

Elle n'avait pas dit « Weasley », son nom de famille, comme elle le faisait la plupart du temps.

Elle n'avait pas non plus dit « Ronald », son prénom, comme elle le faisait quand il la faisait rire, parfois.

Non, elle avait dit « Ron », pour la première fois. Et ca,  avait une vraie valeur sentimentale.

Comment allait-il l'inviter au bal, maintenant ? Alors qu'elle sortait à peine d'un horrible chagrin d'amour.

Les deux élèves reprirent leur route comme si de rien n'était, car ils avaient tout de même une ronde à terminer, ou plutôt à commencer.

ANNAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant