Je pose mon sac contre le mur d'une ruelle, venant s'écraser lourdement dans la neige. Je retire mon manteau, le troquant contre ma veste de mercenaire, noir à capuche. J'enfile le masque que Lluri m'a confectionné, plaçant un collier métallique contre ma gorge. Un transformateur de voix.
Je n'ai pas d'autre choix, ayant oublié mon bandeau dans mon manteau, à présent en possession de Frédéricca.
Frédéricca... Je glisse un doigts sur mes lèvres. Non il n'y a pas eu de baiser. Bien qu'il y ai eu une forte attirance. Très forte attirance.
Nous fumes coupé par le tintement de l'horloge. Elle s'est alors écarté de moi paniqué, ayant peur de me faire rater mon rendez-vous. Mais avant de me laisser filer, elle a déposé un tendre baiser sur ma joue, me faisant aussitôt rougir. Elle m'a demandé de passer chez elle ce soir, afin de récupérer mes affaires.
Je trépigne déjà d'impatience." Tu es en retard !" Grince une voix dans la pénombre.
Je pose mon sac de nouveau, et le regarde d'un air sombre."Pardon, des embouteillage sur le perif'. Je grince.
- Alors ? Tu as une photo de son cadavre baigné de sang ?"
Il lève les bras au ciel, sans dévoiler le moindre trait de son visage, dissimulé sous sa capuche, comme la fois dernière.
Je manque de vomir, imaginant les delicats cheveux bruns, salis de sang sec, ainsi que le corps fébrile et meurtris de Frédéricca."Je n'ai pas pus accéder à ta requête. Les risque dépassent mes critères. Je jette l'éponge.
- Pardon ?! Il ricane. Je crois que tu ne m'as pas bien compris ma dernière fois.
Je jette l'enveloppe à ses pieds.
- Reprends ta tune. Tu peux faire le compte, tout y es."
Alors que je m'apprête à lui tourner le dos, l'homme viens me plaquer au mur. C'est alors que je remarque qu'il porte une cagoule, dégageant uniquement des yeux verrons.
" Je t'ai payé, tu exécute. Le client est roi, je t'ai payé maintenant tu m'obeis.
- Je refuse d'optemperer. L'argent est là, reprends le. C'est tout comme si on ne serais jamais vus.
- Tu veux vraiment que je détruise ta réputation dans cette ville ? Et dans celle du monde ?
- Vas-y. Je n'ai pas peur.
Il hurle de colère.
- Sais-tu au moins pour qu'elle raison cette pute doit mourir ? Je vais te le dire pour quoi !"
Il retire sa capuche, puis sa cagoule. Son visage semble avoir fondu. Je ne montre aucune émotions, sans risquer de montrer du dégoût. Comment pourrais-je le juger, alors que moi même j'ai la moitié du visage mutilé ?"C'est elle qui m'a fais ça ! Après m'avoir quitté pour une meuf ! Non seulement elle est dangereuse, mais en plus c'est une pute et une déviante ! Elle n'a rien à faire ici bas !
- Lâche moi." Je grogne.
Il ricane, me serrant de plus belle. D'une main il arrive à m'immobiliser, ce qui me met en rogne. Je n'ai pas mangé, et je ne suis pas en bonne condition physique. J'ai mal fzis mes préparatifs, j'aurais dû me douter d'une telle chose.
"Tu vas m'obeir."
Il ronfle avant de venir m'embrasser de force. Je me débat, lui mordant la langue. C'est pour éviter ce genre demmerde que je porte un bandeau !
J'entre dans une colère noire, mais pas asser pour que l'adrénaline me donne suffisamment de force.
Cependant, l'homme se met en danger alors qu'il viens glisser une main jusqu'au bouton de mon jean. Il le défait, je ferme les yeux, ma respiration de plus en plus haletante. Ses doigts gelé viennent trouvé le chemin de mon sous-vêtement.
Très très mauvaise idée.
Sa peau froide glisse contre ma peau à contrarier relativement chaude. J'ai des sueurs froide, incapable de bouger. Un cris me reste bloqué dans la gorge. Non. Je ne peux pas laisser ça arriver une nouvelle fois. Je resserre les jambes le plus qui m'est possible, ce qui me vaut un coup de poing en plein dans la mâchoire.
Maintenant !
D'un coup adroit j'arrive à enfoncer mes dents dans son avant bras, mordant ma proie jusqu'à sang, de peur de lâcher prise. L'homme hurle, s'écartant de moi après m'avoir lâché. Je ne réfléchis plus, attrape mon sac et l'enveloppe, avant de filer hors de la ruelle. J'essaie de garder les idées claires, courant bien plus vite qu'à mon habitude. L'homme me cours après, le bras ensanglanté. Je fini par escalader un mur, seulement il m'a rattrapé, aggripant ma cheville pour le tirer au sol. L'homme s'assoie sur mon ventre, me tenant fermement les bras. Je me débat le plus possible, criant de toute mes forces, pleurant à chaudes larmes. La ruelle est trop sombre. Trop déserte. Je me sent si seule. Vomissant t'en les lèvres humides de mon agresseur me dégoûtent.
Pas encore.
Non...
Je m'eteint dans un dernier espoir, voulant agripper mon poignard, mais j'ai oublié que mes mains sont sous l'emprise de ce malade mental. Il m'a asséné de coups, m'imobilisant dans le brouillard de mon inconscient. Mes larmes viennent rejoindre mon sang, les nombreuse cicatrises de mon corps venant être accompagné de bleus à différent endroit. Mes bras. Mon œil droit. Mon dos. Mes cuisses. Mon bassin.
La neige se met alors à tomber. De mon œil valide, je tâche de me concentré sur ce spectacle agréable, plutôt que sur le cauchemar que je suis en train de vivre.
Je finirai là, dans cette ruelle si sombre. Recrecovillé sur moi même, une fine pellicule de neige recouvrant mes affaires, ma peau nue et meurtris.
Je commence à croire que la vie m'a vraiment oublié.
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The Mercenary
General FictionDu temps de sommeil, deviens un moyen de gagner sa vie. Terrifier, blesser, frapper... À 18 ans, voilà ce qu'est mon métier. La peur est un sentiment que je ne connais guère, et la mort est l'une de mes confrères.