Chapitre 38

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La sensation désagréable de mes vêtements mouillé, collant à ma peau dans un bruit suspicieux, me fait lentement émerger de mon sommeil forcé. La lumière du soleil m'aveugle, malgré la présence de feuillage me surplombant. Je me redresse difficilement, ma tête basculant en arrière. Une fois que le monde cesse de tourner autour de moi, je regarde avec attention l'eau rougis autour de moi. Mon souffle s'accélère. Je saigne !
Je panique cherchant la plaie sur mon corps. Ma jambe. Elle est ouverte sur une bonne partie du tibia, mon leggings ayant succombé avec la chair. Je grogne en me relevant avec peine, m'aggripant à la roche. Je plié et tend ma jambe à de nombreuse reprise, souriant lorsque je prends conscience de la superficialité des plaies. Je cherche des prises afin de me hisser hors des bords du torrent. Rapidement je retrouve mon aisance dans le milieu montagnard, escaladant la barrière rocailleuse de plusieurs mètres. Une fois tiré d'affaires, je marche durant de longues heures, ne reconnaissant pas les lieux. J'ai dut perdre connaissance durant de longues heures, car le soleil est déjà au zénith. Je soupire. J'ai eu de la chance de ne pas me noyer. Je n'ai pas dut être emporter trop longtemps, ce qui signifie que je ne dois pas être si loin de mon lieu de chute. Mon coeur tape dans mes oreilles.
Je serre la chair à l'endroit même où bat mon organe vitale. Si seulement je pouvais l'éteindre. Ça m'éviterai bien des ennuies.
Comme la fois avec cette fille. Juste après Dashi. Quelques mois après. Je voulais espèrer de nouveau. J'ai rencontré une fille adorable. Un jour dans un scwat. Présenté par une vieille amie avec qui je n'ai plus aucun contact d'ailleurs...
Cette fille. Alyzé. De son surnom Aly. Deux ans de moins que moi, un visage d'ange à faire craquer tout le monde. Un corps de rêve, avec des formes généreuse. Un look dans le vent, quoi qu'un peu lolita. Des yeux d'un vert extraordinaire, un sourire charmeur, les oreilles totalement percé. Un peu plus grande que moi, et un influence beaucoup trop grande sur moi... On étais proche, on avait les mêmes délires. Les mêmes choses nous intéressait. Notre relation était digne d'un rêve. D'un film à l'eau de rose. On a fini par s'embrasser... Me promettant de ne jamais m'abandonner, de prendre le temps de bien faire les choses. De ne jamais me blesser.
Mais elle a pris ses distances. Ne me parlant que par intérêt. On s'est engueulé. Elle a essayé de m'embrasser. Je l'ai repoussé avant de m'en aller.
Depuis, j'ai refuser de croire à tout sentiments, les détruisant à chaque opportunité qui se présentais. Changeant la personne que j'étais, pour devenir le démon nocturne que je suis.
Et me voilà perdu en forêt parce que j'ai eu peur de mes sentiments à l'égard de Frédéricca.
Frédéricca. Ses yeux. L'odeur délicate de ses cheveux. Son sourire enjoleur. La douceur de ses baisers.
Mes jambes accélèrent leur allures jusqu'à me lancer dans une nouvelle course effréné. Je cours sans plus m'arrêter. Craignant de tomber à chaque instant. Après tout, je tombe continuellement. Une longue chute qui va me mener à ma perte. Je dois m'éloigner de Frédéricca avant d'heurter violemment le sol et de ne plus jamais me relever.
Je souris. Heureuse de voir que mon instinct de survie m'habitue encore. Après de longues heures, je réussi à sortir du labyrinthe infini de la forêt, mes pieds heurtant une route familière. Oui. Je suis à quelques minutes de la ville. C'est impressionnant. Je ne pensais pas avoir fais autant de chemin. Remarque, le soleil se couche presque.
On devais partir demain. Je ne sais pas si la bande s'inquiète pour moi. Je regarde la montagne. Je ne serai jamais remonter avant la nuit. Je n'ai pas de lampes et les chemins sont à peine éclairé. J'ai une plaie ouverte. Un t-shirt encore humide. Un leggings déchiré. Pas d'argent ni de téléphone. Et le village est si reculé que très peu de voiture vont jusque là bas.
Je n'ai donc pas le choix. Trouver un banc pour la nuit.
Mon ventre me rapel alors qu'il serait temps d'avaler quelques choses, et mes levres brûlante en font de même.
Jefonce mon poing dans mon estomac, grimaçant.
"Il faudra attendre demain les gars." je murmure en m'adossant contre un mur.
Je tremble parfois, mais je me ressaisi sans plus tarder, errant dans les ruelles tel un chien délaissé.
La nuit est affreusement fraîche, et mon objectif premier deviens rapidement de trouver de la chaleur.
Je blottis dans une ruelle, dans une petite corniche, priant pour que la nuit passe vite. À l'aube, je prendrai la route, m'engageant pour trois bonnes heures de route. Je réussis à dormir quelques heures, histoire de reprendre un peu de forces.
Mes yeux clos. Mon corps endormis par le froid. Mon coeur n'as plus suffisamment de place et de force pour s'exprimer, laissant la peur qui nouait mon ventre, se calmer.

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