Chapitre 23

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À travers la chaleur de sa main, je peux ressentir toute ces ondes qui ont ce don incroyable de me calmer.
Je me souviens alors du temps où j'enchainais de nombreuses crises de nerf, suite à des problèmes avec ma mère. Cette femme encore plus perdu que sa propre fille. J'étais si proche d'elle étant petite, partageant de nombreuse choses avec elle, dont la fierté de lui ressembler. Chose dont je cherche à me défaire dans mon style capillaire, troquant mes épais cheveux bruns ondulé, pour une crinière argenté, lissé et dont une partie est rasé. Il m'a fallut du temps pour me détacher de l'influence qu'elle avait sur moi, cessant de devenir sa poupée de chiffon. Dès mon coming out, ce fut difficile d'assumer pour elle. Ô bien heureusement elle ne s'y opposa pas, de ce côté là je fus asser libre. Mais s'est dès ce moment là que notre relation c'est compliqué. Et puis comme je grandissais, je ne voyais plus le monde par ses yeux, chose qui lui a fortement déplus. Je n'étais plus ce pion si naïf, révélant le démon qui sommeillait en moi.
Seulement un soir, alors que j'étais en week-end chez mon père. L'ex copain de ma mère a péter un plomb. Il a détruit un objet précieux dont il n'aurais jamais dut touché. Un objet à moi. Une bête peluche que mon père m'avais offert lors de ma naissance. À cette époque j'étais en détresse psychologique, et je me rattachais à cette peluche pour tenir le coup. M'offrant un réconfort que personne ne pouvais m'offrir. Me rassurant. Répondant à cet appel étrange qui battais dans mon plexus.
Ma mère m'avais appelé paniqué, pour m'expliquer. J'avais eu le malheur d'oublier mon trésor. Ma drogue qu'incarnais ce vieil amas de tissus rembourré. Et un enfoiré l'avais détruit, le brûlant sans aucune pitié.
Je suis tombé à genoux, tremblant sous la peur. Avant l'appel de ma mère, j'étais au téléphone avec Dashi. Cette dernière s'inquiétait de n'avoir aucune nouvelle de ma part après plus d'une heure, à contacté mon père avec qui elle s'entendait très bien. Alors que ma demi-sœur, ma belle mère et mon père tentaient en vain de m'apaiser. Je tremblais. C'etais la goutte de trop. Une personne est entré en furie dans ma chambre. Ma famille s'est écarté pour laisser Dashi m'enrober dans ses bras. Sa chaleur m'a alors fais l'effet d'un calmant médicamenteux. M'a immobilisé en une fraction de seconde. On s'est allongé. Je l'ai serré aussi fort que je le pouvais, ses mains ne cessant pas de me caresser la tête et le dos.
Combien de fois cette femme m'a sauvé la vie. Me retirant les lames meurtrieres juste à temps. Pensant chacune de mes plaies. Aussi bien physique que mental.
Là encore. Ses doigts glissent sur mon avant bras, je sursaute en sentant une douleur me traverser tel le premier éclair d'un orage inattendu. Dashi relève alors la manche de ma veste, fonçant les sourcils. Elle examine rapidement la plaie, avant de soupirer.
"Toujours aussi casse-cou, à ce que je vois !" Elle me souris, étirant ses délicates lèvres violettes.
Je ris vaguement, me perdant dans son regard, tout en sirotant mon verre à la paille.
Je ne peux m'empêcher de venir entremêler mes jambes aux siennes, le serrant avec force, cherchant en vain à combler un manque inconnue. Cette pression au niveau de mon plexus se fait atrocement forte, me faisant tourner la tête.

"Je suis heureuse que tu sois venus. Elle fini par lâcher, s'adossant dans le fond de son fauteuil.

- Tu as fais l'effort de remettre de la couleur à ta triste mine. Ça me rend heureuse, même si ça cache une vérité trop sombre. Je lance d'un air ironique.
- Et si c'etais la vérité ? Dashi me souris de son air plein de sous entendu, qui avait le don de me faire craquer à l'époque.
- Tu es drogué. Têtu comme tu es, tu n'as pas demandé d'aide je suppose... Donc...
- Et pourtant si. Je suis aller en desintox'. Je l'ai fais pour toi, Esmée.

- Écoute Dash' je...

- Attend. Laisse moi finir je t'en pris. Elle viens prendre mes deux mains dans les siennes. Je ne l'ai pas fais pour te récupèrer, Bella. Mais parce que je t'ai aussi promis d'être constamment là pour toi. Tu as besoin de moi... Je pensai avoir tord, mais en te voyant aujourd'hui... Je crois que j'ai eu raison. De me battre, de redevenir forte pour t'aider. Sa voix tremble.

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