Chapitre 20

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Le soleil tape fort, réchauffant l'atmosphère laissé par les précédents jour d'hiver. Les lunettes de soleil sont alors les bienvenues sur mon nez fin, quoi qu'un peu trop long à mon goût. Je ne cesse de ronchonner malgré la joie que libere les rayons de l'astre brillant au dessus de ma tête. J'accélère la cadance de mes pas, plus j'approche de chez Frédéricca. J'ai décidé de lui rendre visite, meme si on s'est quitté seulement depuis trois jours. Ça me fera le plus grand bien, je l'espère en tout cas. La belle brune avait le don de me faire sourire même quand le moral était au plus bas. Et compte tenue des derniers événements, j'ai grandement besoin d'oublier la vie minable que je mène.
Aucune de nos rondes n'ont fonctionné. On n'a obtenu aucun prénom. Aucune ombre n'a voulu danser sous le manteau protecteur de la nuit.
Lluri me l'avait pourtant bien précisé.
"Esmée, ne t'attend pas à ce que nos recherches donnes leurs fruits des le début. Cela risque d'être long et de prendre du temps, soit patiente."

Seulement je n'ai pas le temps. La vie de mon amie est en jeu. La vie de celle qui m'en donnes une. Qui me donne le droit d'exister dans ce monde pourris jusqu'aux entrailles. Cette fille qui rend plus belle la vision de ce monde. De ma vie. Qui me donne une raison de respirer. De me retrouver. D'être tellement moi. De ressentir des sentiments humains.
"Non, Je n'ai pas le temps Lluri !" je grogne, assénant un coup de poing dans la porte.

On hurle d'entrer de l'autre côté de la cloison, chose que je fais. Frédéricca déboule dans le salon et se jette sur moi en poussant un petit cris aiguë. Pendant son envol, la belle brune viens enrouler ses jambes autour de mes hanches, se lovant contre mon corps. Prise par la surprise, je manque de trébucher, pivotant sur mes jambes pour garder l'équilibre, je passe rapidement mes bras sous les fesses de ma belle. En essayant de ne pas la faire tomber, je me retrouve rapidement déstabilisé, m'emmelant les jambes pour finir par me retrouver à plaquer le dos de mon amie contre le mur.
Cette dernière pousse un gémissement. Non pas de douleur. Étrange. Elle detache son visage qu'elle avait enfoui dans mes cheveux, dévoilant une expression de gêne tiré sur les traits délicat de sa frimousse. Ses joues sont d'un joli rouge pivoine, son souffle haletant.
Merde alors. Elle est terriblement craquante.
"Et bien. Qu'elle force tu as. Bégaie la belle brune.
- Et ce n'est qu'une petite partie de ma force ça. Je souris, remettant une mèche de ses cheveux derrière son oreille.

- Retire donc ton sourire charmeur, tu veux ? Je pourrais croire que tu me fais des avances ! Frédéricca ris doucement, sans pour autant changer d'expression faciale.

- Ne t'en fais pas. Je ris à mon tour, me concentrant sur le rythme rapide de ma respiration.

- Par contre, Esmée... Ton bassin. Est... Il est... Beaucoup trop bien positionné à cet instant précis, et c'est... (Elle se racle la gorge, cachant son visage de ses mains.) difficile de se contrôler. Elle gémis de nouveau. Tu veux bien me reposer ?"

C'est à mon tour de me sentir affreusement gêné. Je lâche mon amie, m'écartant d'elle aussitôt, réfugiant mon visage derrière ma main.
Le silence nous accompagne jusqu'au canapé, où on s'avachis comme on avait la nouvelle habitude de le faire.
"Qu'est-ce qui t'emmène ici ? Je veux dire, à part la lueur de mes beaux yeux ? Elle ris doucement, ce qui lui vaut un coup de coude dans les côtes de ma part.

- C'est plutôt ton sourire à vrai dire. Ces trois derniers jours on étaient tout simplement affreux. Je soupire.

- Tu as repris des coups ? Tu es blessé ? Elle lâche en regardant ma lèvre fendue, se précipitant sur moi pour m'examiner.

- Du calme Princesse, ça c'est le froid qui m'a castagné. Je souris, la voyant se détendre.

- Bon. Tu veux me parler de ce qui vas pas ?
- Secret du métier. Je soupire en balançant ma t'être arrière.
- Ho oui c'est vrai. Le mystérieux métier, exercé par cette sublime et mystérieuse jeune femme venu me proposer son aide.

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