Chapitre 25

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Les jointures blanchis par la force de mes poings. Ces derniers viennent s'entrechoquer avec ceux de mon adversaire, plutôt coriace, mais beaucoup trop lent. Il me suffit d'un enchaînement habile en sautant sur mes pieds, pour me glisser derrière lui. Je viens glisser mon bras sur son cou, faisant pression pour l'étouffer. Il se débat et j'en profite pour le menacer, afin qu'il cesse d'être le l'amant d'une fille. Les gens paient vraiment pour n'importe quoi, mais c'est la bêtises humaine qui remplis mes poches, me permettant de vivre. L'homme cesse de se débattre, et je le relâche juste à temps. Il tousse, manquant de vomir en se tenant à quatre patte. J'empoigne ses cheveux, penchant sa tête en arrière.

"Compris ?" je grogne.

Il hoche sagement la tête, ce qui lui permet de retrouver sa liberté. Je rejoin rapidement les hauteurs des toîts, sous le regard étonné de mes camarades.

"Putain ! Pour une première année elle se démerde mieux que nous trois réunis. Ça craint carrément." Soupire Fulgur.
Psyzic ricane en venant le frotter la tête, alors que Arkan prends des notes sur son carnet.
On entame la deuxième semaine d'examen. En général, chacun de nous travail seul, sauf si sa mission est trop complexe pour lui, il peut demander de l'aide. Hors, après une semaine à être évalué sur différent critère, nous voilà tous réunis pour assister, sans intervenir, aux missions de nos autres camarades.
J'étais la dernière, et il est proche de 23 heures. On rentre alors tous à l'appartement pour le verdict de notre chef de bande.
Cette sorte d'examen est plus une forme de jeu pour nous autres, car celui qui possède la meilleur note obtient une prime, et peut prétendre au rôle de chef à condition de le battre en duel.
On est donc tout les trois assis sur le canapé du salon, attendant que Arkan délibéré son jugement.
J'en profite pour contacter Frédéricca, regrettant mon attitude envers elle. Je ne lui ai presque pas parlé de la semaine, et je n'ai pas eu le temps de passer la voir. Je l'ai tenu au courant que mon travail avait pris une sacré ampleur cette semaine, et que je passerai des que possible. Comme à son habitude, elle a fais semblant d'aller bien, mais ses mots la trahissaient. Sa voix aussi lorsqu'on s'est appelé.

Je souris bêtement

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Je souris bêtement. Mon ventre aussi semble heureux, à tel point qu'il semble vibrer d'impatience. Se tordant sans pour autant être désagréable.
Je regarde ma tenue, un bas pantalon noir avec de nombreuse poche, cintré sur le bas des jambes. Une camisole en cuire noire aussi, traversé par des fermeture. Je m'empresse de mettre ma capuche, me lève alors que Maxens reviens.
Il se racle la gorge alors que je commence à enjamber la fenêtre.

"Esmée, attend les résultats s'il te plais. Grince mon chef, me faisant ronchonner. Le mercenaire qui a le plus de mérite, avec un nombre de 490 points est Esmée. Veux-tu t'opposer à ton chef dans un duel pour le détrôner ?"

Étonné par le verdict de notre chef de bande, je reste assise sans dire un mot durant de longue minutes. J'ai gagné ? Moi ?
Mon cœur se serre. Alors je vaut quelque chose ?
Je regarde mes mains, couverte du sang et de la peur de mes victimes.
Je ne peux m'empêcher de sourire, même si je me doute que cette réaction trahis une certaine folie de ma part.

"Je refuse de m'opposer à toi, Arkan."
Je lâche en me laissant tomber dans le vide.
Lair est frais, mais mes émotions sont trop forte pour espèrer être neutralisé par le changement de température.
Je pousse alors ma course au delà de mes capacité habituelles, faisant perler des larmes sur mes joues. Ma bouche est grande ouverte, espérant aspirer le plus d'air possible. Mes muscles viennent alors à se paralyser, me faisant trébucher. Je me rattrape de justesse, me relançant dans une course effréné. Je gravis les immeubles, volant entre eux, explosant mon record à la montre. Je m'aggripe à l'ultime fenêtre, regardant la lumière déversé à l'intérieur de la piece. Je toque, et il ne me suffit d'attendre qu'une dizaine de minute avant que ma belle brune vienne m'ouvrir. Elle a longuement hésité, avant d'observer les traits de mon visage. Elle s'est approché de la vitre, posant sa main sur la partie amoché de mon visage, avant de faire coulisser la partie translucide.
Une fois entré à l'intérieur, les poils de mes bras se hérissent au contact de la douce chaleur qui m'enveloppe. Les bras de Frèdericca viennent m'entourer les hanches alors qu'elle vient loger sa tête entre mes omoplates.

"Tu m'as manqué. Elle soupire.

- Je suis désolée. C'etais tendu ces derniers temps, je viens juste de débaucher." Je lance de ma voix toujours transformé.

Quelle idiote. Je dévoile mon identité secrète à cette fille. Cela pourrait être tellement dangereux. Mais mon instinct, qui aurait dut tambouriner dans mon ventre, se fais silencieux. Je soupire. Soit.

"C'est ce qui explique ta tenu ?"

Je retire mon masque.

"Exact. Je ris doucement.

- T'es quand même mignonne.

Je me retourne d'un coup rapide.

- Frédéricca, tu as bus ? Je lance d'une voix qui trahis mon inquiétude.

- Peut être."

Elle me fais un large sourire, avant de céder sous son poids, tombant dans mes bras. Je soupire, laissant traîner mon regard sur la bouteille de vodka déjà bien entamé. Je porte la belle brune en princesse jusqu'à son lit, venant l'allonger. Alors qu'elle semble s'être assoupi, je retire sa veste et son jean pour la blottir dans sa couette. Mais tel deux serpents, ses bras viennent aggriper mon cou me tirant à elle. Son regard semble alors si étrange. Animé d'une drôle d'expression. Un large sourire accroché à son visage, ses yeux à peine plissé. Brillant dans l'obscurité de la pièce. Mon visage est alors si proche du sien. Nos lèvres s'effleurent au son de nos respirations. Mais alors que mon cœur s'emballe, l'odeur de l'alcool me rappel que ma belle n'est pas dans son état normal. Je soupire, baissant les yeux, tachant d'ignorer les virement de mon ventre.

"Esmée ? Elle lance d'une voix dégoulinante de charme.

- Oui ?" Je bégaie, hypnotisé par le bleu océan de ses yeux.

Elle Gonfle sa poitrine, se redressant pour se rapprocher encore plus de moi. Je me recule pour éviter de... Trop tard. Nos seins sont collé, je peux ressentir la chaleur de son corps bouillonnant sous le mien.

"Embrasse moi."

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