Suite à mes 5 heures de sommeil, et 2 à regarder la belle brune dormir à mes côtés, j'ai décidé de me lever préparer un petit déjeuner pour bien commencer la journée. Et espérer décocher un sourire à Frédéricca, je m'applique à faire sauter les crêpes d'une façon légère, retombant sagement dans la poêle. Je me dandine au son de la musique dans mes oreillettes, puis viens à sursauter lorsque des bras m'entoure la taille. Je retire les minis enceintes logé dans mes oreilles, pour venir faire face à une Frédéricca encore à moitié endormis. Elle est complètement affalé dans mes bras, semblant avoir de la peine à rester debout.
"Tu es partis... Elle soupire.
- Hu... Non, je suis désolée. Je pensais avoir le temps de te faire à manger avant que tu te réveille.Elle redresse la tête, me regardant de ses petits yeux encore presque fermé par le sommeil, un sourire sur les lèvres
- T'es un amour Esmée.
- Oui et toi tu dort encore à moitié !"
Je passe rapidement un bras sous les siens, venant la faire basculer contre émoi pour glisser mon second bras sous ses jambes. De la sorte, je la porte jusqu'à canapé, l'enrobant dans la couette qui jonche encore le sol.
"Je t'ai promis de ne pas partir, et je suis une personne de promesse. Laisse moi finir ça, que ton ventre me remercie de le nourrir correctement."
Elle dessine un large sourire sur ses lèvres, s'allongeant dans le canapé. Je repars m'afferer en cuisine alors que Frédéricca allumé la télévision, prette à se lancer dans un marathon Grey's Anatomy. Tiens donc ! Aurait-on aussi les mêmes goûts en matière de série ? Je ne cesse de sourire, tachant d'oublier les papillonements incessant dans mon ventre.
Une fois près, j'emmène le petit déjeuner à mon hôte encore somnolant sur le divan. Étant trop passionné par l'écran de la télévision, je pique un morceau de crêpe sur une fourchette, et lui met devant la bouche. Frédéricca ne se fais pas prier pour angloutir le morceau goulument, avant de se lever dans un crus d'effroi.
"Non ! Callie, arrête tes conneries et pardonne à Arizona, merde !" hurle mon amie à l'égard de l'un des personnages de la série, avant de venir s'affaler contre moi. Je ne peux m'empêcher de glousser face à sa réaction, ce qui me vaut un coup de coude de sa part.
"Ho ça va, Frèd ! Tu sais très bien qu'elles vont se marier et avoir un Bébé." Je lâche en lui grattant le haut du crâne.
Mon amie s'éloigne de moi, le regard brûlant de colère. Ha, visiblement elle ne le savais pas... Oups ?
"Tu vas me le payer cher ça !"
Elle grogne avant de se jeter sur moi, ses doigts venant se faufiler sous mon t-shirt. Je me retrouve alors rapidement sur le sol du salon, Frédéricca assise sur mon ventre, ses doigts glissant sur la peau brûlante de mes hanches. Je ne peux m'empêcher de me cambrer, rougissant alors que ses lèvres effleurent mon cou à de nombreuses reprises.
"Je t'en suplis... Arrête...Je gémis entre deux vagues de rire, ne supportant plus les chatouilles.
- Répète après moi Esmée. Je ne vous spoilerez plus ô ma Reine Frédéricca.
- T'es pas un pretentieuse là ? Je lâche en me tortillant dans tout les sens.
- Bon d'accord, je continue."Sans se faire prier, la belle brune continue me faisant hurler de rire au point que des larmes viennent rouler le long de mes joues. Ne supportant plus d'être autant sous l'emprise de mon amie, je décide de renverser la vapeur à ma façon. Votons voir si elle est réceptive.
Je glisse ma main sur sa nuque, faisant un effort monstrueux pour venir me redresser, rapprochant dangereusement nos visage. La belle brune se met aussitôt à rougir, plongeant ses yeux dans les miens. Les yeux légèrement plissé, je tâche de mettre tout mon charme dans mon regard, souriant en coin. Frédéricca ne bouge plus d'un cil, osant à peine bouger. Nos lèvres se frôlent à chacune de nos expirations, nos seins se pressent les uns contre les autres alors que l'on inspire.
J'aimerai m'abandonner à un baiser, alors que Frédéricca glisse une main sur ma nuque, fermant les yeux.
D'un coup magistral de rein, je la retourne venant la plaquer contre le sol, les bras levé au dessus de sa tête.
Les joues de mon amie s'emporte encore plus alors qu'elle ouvre les yeux, se rendant compte de sa situation.
"Esmée 1, Frédéricca 0. " Je ris tout en me flattant le haut du torse.
Frèd ne semble pas trouver ça drôle, restant immobile, la tête tourné.
Mon sourire s'efface aussitôt, glissant une main sur ma nuque, je regarde Frédéricca inquiète.
S'attendait-elle vraiment à ce que je l'embrasse ? Voulait-elle vraiment de ce baiser ?
Non c'est impossible.
Je me lève, lui tendant ma main pour l'aider à se relever à son tour. Elle m'ignore, allant ranger quelques affaires à la cuisine.
"Tiens, les cheveux de ma nuque ont repousser. Je vais demander à mon amie de passer pour me raser de nouveau. Je lance, essayant de changer de sujet.- Fais ce que tu veux." lâche froidement mon amie avant de disparaître dans la salle de bain. Je la suis, posant une main sur la porte avant de frapper. Je m'abstiens alors que j'entends de petits bruits émanant de la pièce. Des gémissements ? Des sanglots.
Je recule.
Je suis monstrueuse au point de faire pleurer la seule personne qui veut bien me supporter.Apres avoir passé un coup de fil à Alycia, je reste silencieuse assise sur le canapé. Mes larmes dévalent, sans raison, mon visage.
Alycia. Elle moi et sommes amies depuis la première, c'est sans doute la personne qui ne m'a jamais blessé, et que je n'ai jamais blessé. On a pris des branches totalement opposé après le bac', elle réalisant son rêve en faisant coiffeuse, et moi réalisant le mien en psycho'. On est tout de même resté proche, ce qui me tenait à cœur, étant donné qu'elle s'occupe de mes cheveux.
Ça me feras du bien de la voir. Elle c'est toujours comporté comme une mère avec moi, et c'est reposant de passer ne serais-ce que quelques minutes en sa présence.
Je soupire, en fonçant ma tête dans mes mains. Une porte s'ouvre. Des pas discret s'approche de moi. Un bras entoure mon cou, des lèvres se posent sur mon crâne.
"Excuse moi pour tout à l'heure." soupire Frédéricca en me serrant contre elle.
J'enroule mes bras à mon tour, serrant son corps puissant contre moi.🌒 🌕 🌘
Je remue ma jambe nerveusement, sentant la tondeuse vibrer contre ma nuque. Le regard amusé de Frèdericca ne cesse de me faire sourire, me permettant de lui ebouriffer les cheveux de temps à autre.
"Esmée ! Arrête de bouger, sinon je risque de louper les dessins ! Grince Alycia.
- Oui maman..." Je lâche tout en tirant la langue à Frèdericca qui se moque de moi.
Une fois le travail fini, on discute encore de longues minutes, avant que mon amie me fasse remarquer qu'il est tard. Elle se lève, m'embrasse sur le haut du crâne et s'en va. Je soupire, la tête dans les nuages.
Le son de la télé augmente, et je peux reconnaître le début de Gimme On Up.
Je tourne la tête, Frédéricca s'est levé commençant à danser en ma direction. Elle me tends sa main, et je ne peux me résoudre à la refuser. Elle me tire à elle, me faisant les yeux doux.
"Tu ne bouges pas beaucoup en boîte j'ai remarqué." Dit-elle en essayant de me faire remuer.
J'attrape ses mains, la fais tourner, et viens la plaquer dos à moi, balançant nos corps de gauche à droite sur le même rythme.
"C'est parce qu'il me manque constamment la motivation d'une bonne partenaire." Je lance d'une voix mielleuse, mes lèvres frôlant son cou.
Je veux être prudente avec mes gestes, ne désirant pas la blessé une seconde fois. Seulement, quelques chose me triture les pensées, et j'ai besoin de m'en assurer.
" Voyez vous ça ? Madame a besoin de sa carotte pour avancer ?"
Frédéricca laisse échapper un éclat de rire, remuant ses hanches contre moi.
Elle positionne d'elle même mes mains sur ses hanches, roulant ses fesses contre mon bassin. Je suis rouge de gêne, bien que j'ai l'habitude de ce genre de danse, avec elle la donne est différente. À quel jeu joue-t-elle ? La belle brune se retourne, callant une jambe entre les miennes, trop trop proches de mon entrejambe, si ce n'est entièrement collé, faisant pression parfois. Tout en continuant de danser, nos corps si proches, brûlant autant l'un que l'autre. Mon amie loge ses mains sur ma nuque, tirant un peu plus mon visage vers le sien. On s'arrête de danser, nos souffles haletant, nos joues rouges.
Pourquoi fais tu cela ? Cherches-tu à me séduire belle brune ? Ou bien simplement à te vanger ?
Instinctivement mes mains glisse dans le creux de son dos, me faisant lutter de toute mes forces pour ne pas venir agripper ses fesses.
Nos lèvres se rapproche dangereusement, nos souffles s'emmêlent pour ne former plus qu'un. Tout semble disparaître autour de nous, je veux que cet instant soit éternel. Mon cœur tape contre ma poitrine, menaçant de la faire céder pour libéré le taureau furieux qui martèle ma cage thoracique. Frédéricca ne cesse de tirer sur mon cou pour me rapprocher d'elle, nos corps pressé l'un contre l'autre, nos lèvres se touche presque dans un baiser furtif. J'en veux plus. Je veux capturer ses lèvres.
"Esmée je... Je te...- Bébé ! Je suis laaa !" hurle une voix joyeuse qui m'est entièrement inconnue.
Frédéricca me repousse alors subitement, cédant ma place à une ombre blonde qui lui saute au cou pour l'embrasser sauvagement. Intensément.
Je glisse un doigts sur mes lèvres. Là où se trouvais celle de Frèdericca quelques secondes auparavant.Torridement.
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The Mercenary
General FictionDu temps de sommeil, deviens un moyen de gagner sa vie. Terrifier, blesser, frapper... À 18 ans, voilà ce qu'est mon métier. La peur est un sentiment que je ne connais guère, et la mort est l'une de mes confrères.