La neige a presque entièrement fondu, le ciel étant dégagé et l'atmosphère froide, je pense qu'une belle couche de gèle tapissera les rues demain matin. Quoi que vus l'heure, nous sommes déjà le matin.
Mon souffle est long, traçant un grand nuage de givre devant moi, s'envolent dans l'obscurité.
Des tapotements sur le sol en ma direction me fond redresser la tête.
Un corps chaud se blottis contre mon dos, des bras puissants enroulant mon torse, me serrant de toute leur force.
Je pensai qu'il s'agissait de Lluri, mais même lorsque je porte des talons il est bien plus grand que moi, or la personne dans mon dos fais tout juste quelques centimètre de plus que moi, sanglottant. Lluri ne pleure jamais. Du moins jamais en ma présence. À croire que je ne suis pas si importante que cela, pour qu'il me montre ses sentiments.
Je descend mon regard sur les mains qui me tiennent le t-shirt, cette personne a visiblement peur que je m'en aille pour me tenir si fort.
Des larmes ne tardent pas à rouler lentement sur mes joues. Qui peut bien vouloir me retenir ainsi ? Est-ce que je mérite d'être importante pour quelqu'un ? J'en doute, lorsque je repense à ma dernière victime. Ce dernier a pris la fuite, pleurant de douleur sans doute. De terreur peut être.
"Depuis que tu es là, je souris sincèrement. J'ai envie de me battre. Tu me fais goûter à ce qu'est vraiment la vie, tu me défend alors que tu ne me connais à peine. Personne n'avais jamais fais ça pour moi... Je me sent en sécurité quand t'es la... Alors je t'en pris... Ne part pas."
Les mots de cette voix tremblante me tétanisent. Ai-je rêvé ? Je viens glisser une main sur celles qui me tiennent, ces dernières venant capturer mes doigts en les enlaçant.
Je me retourne pour regarder les délicate iris bleutés de Frédéricca briller à travers ses larmes. Elle me tiens toujours fermement contre elle, me laissant sentir les battements furieux de son corps. Je glisse un doigts avec la plus grande des douceurs, essuyant ses larmes, m'attardant sur les traits de son visage, caressant furtivement ses lèvres humidifié par ses larmes.
Par toute les étoiles qui nous regardent ! Qu'est-ce qu'elle est belle. Alors que nos souffle s'entremêlent, je n'ai qu'une envie obsessionnelle, celle de lier nos lèvres. Je ne peux que me résoudre à cette pensée. La belle brune est sans doute la dernière personne sur terre à être attiré par les filles. Tout en me tenant le manteau dans le dos, l'autre de ses mains viens glisser sur ma joue.
"Reste avec moi, je t'en suplis."
De nouvelles cascades se dessinent sur ses joues, me faisant pleurer à mon tour. Le vent se lève, faisant claquer mon manteau, danser mes cheveux.
"Je te promet de toujours être là pour toi."
Je sanglote, venant enfouir ma tête dans son cou.
Apres de nombreuse minutes à rester enlacer dans les bras l'une de l'autre, je viens glisser ma main dans la sienne, lui souriant à travers mes larmes.
"On rentre."
La belle brune me souris, passant ses bras autour de mes hanches.
Une fois rentré, Frédéricca ne me lâche pas d'une semelle. Des qu'elle peut elle me tiens proche d'elle, dans ses bras. Ne perd pas une occasion pour me taquiner, me chatouiller ou me charrier. Alors que je me retrouve en soutien-gorge devant la glace de la salle de bain, Fred rentre à son tours, en culotte et long t-shirt.
On se brosse les dents dans le plus grand des calmes, ce que je trouve étrange alors que la belle brune redoublait d'énergie il y a moins de 5 minutes. La fatigue l'aurait-elle enfin rattraper ?
Aprzs s'être nettoyé la bouche, elle se penche et commence à souffler sur les lignes de mes abdos.
Frédéricca se met à rire, en me voyant frissonner.
"Ça veut se la jouer avec ses pitits abdo à l'air, mais ça frissonne au moindre coups de vents ! Elle s'esclaffe.
- Hé je ne te permet pas ! Je ris à mon tour, tapant mon index sur son front.
De plus je ne me la joue pas du tout avec ça, il me semble que t'es plus musclé que moi de toute façon. Je lui lance un clin d'œil, et retourne à mon bain de bouche.- Hum pas sur..."
Du coin de l'œil, je la voit afficher une mine boudeuse tout en relevant son t-shirt, lentement, dégageant sont ventre musclé, me faisant cracher immédiatement le liquide de ma bouche.
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The Mercenary
General FictionDu temps de sommeil, deviens un moyen de gagner sa vie. Terrifier, blesser, frapper... À 18 ans, voilà ce qu'est mon métier. La peur est un sentiment que je ne connais guère, et la mort est l'une de mes confrères.