Chapitre 37

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Je rampe jusqu'au corps assoupi de ma belle, venant me mettre à quatre pattes au dessus d'elle. Je la regarde dormir quelques minutes, avant de la voir ouvrir lentement ses petits yeux. Je ne perd pas une seconde, me penche doucement pour venir lier mes lèvres aux siennes dans un léger baiser.

Ce moment me fera sourire toute la journée. Et sa frimousse si mignonne au réveil ne cessera de réchauffer mon cœur.

Je souffle longuement, enffonçant mon poing dans mon ventre. Un point de côté me force à ralentir ma course, laissant Frédéricca me distancer. Cette dernière s'arrête, riant face à ma peine.

"Hé bien Championne ? On fatigue déjà ? Aller, ça fais à peine une demie heure qu'on est partis." elle me souris, tendant sa main pour m'aider à avancer.
Je souris vicieusement, attrapant son avant bras pour la tirer d'un coup sec à moi. Dans ce même mouvement rapide, j'enroule mes bras autour de ses hanches, elle, les passant autour de mon cou.

"Je suis épuisé. Je lance haletante.

- Tiens donc. Elle caresse ma joue tendrement.

- On peux faire une pause, s'il te plais ? Je viens embrasser sa joue, m'attardant sur le goût sucré de sa peau.

- Bon d'accord, 5 minutes ?

- 10 !" Je lance en venant la soulever du sol.
La transportant sur plusieurs mètres, jusqu'à trouver un endroit ensoleillé, dégagé, offrant une vue splendide sur la vallée.
"Je te croyais fatigué ?" Lance Frédéricca d'une voix suspicieuse.

Je l'allonge sur le sol pierreux, me lovant contre elle aussitôt. Qu'elle honte. Je suis déjà acros à cette femme. J'ignore une nausée fulgurante, tachant de reprendre mes esprits rapidement.

"Hé bien, je récupère vite ? Je ris doucement.

- Alors on peut repartir ? Elle souris.

- Non ! J'enroule mon bras autour de son ventre, la tenant fermement. Restons juste un peu. S'il te plais."

Ma belle ris, et viens m'entourer de ses bras.

Je soupire. Laissant aller mes pensées. Un cœur enrobé de glace. Une glace impénétrable qui a gelé chacun de mes sentiments depuis ma rupture avec Dashi. Comme si j'étais morte, j'herer à travers les limbes de la vie humaine.
Mais il a fallu qu'elle apparaisse dans ma vie. Un seul regard. Un seul sourire. Et cette épaisse couche de glace autour de mon cœur c'est fissuré. La foudre. Un coup de foudre. Je n'y croyais pas. Je l'ai subit.
Tel la mémoire d'un ordinateur, je me pensais capable de supprimer ce que je voulais de mes pensées. Mais en fin de compte, je ne faisait que tout refouler dans mon inconscient. Ce qui m'a fais souffrir jusque là. Cependant, cette fissure dans mon système sentimental. Système que je voyais comme invincible grâce aux protection que je m'étais moi même programmé...
Cette fissures me fais peur. Terriblement peur.
Des larmes roulent lentement sur mes joues. Faisant tressaillir mon corps à l'affût des coups du sort. 

"Esmée ? Hé... Princesse tu m'écoutes ?" 

C'est alors qu'une boule énorme se forma aux creux de ma gorge. Mes poumons vinrent à cesser d'accorder à l'air pur de la montagne de les remplir, me laissant suffoquer. Cette sensation désagréable augmente alors mon taux de stresse, ce qui me fais me lever rapidement et péniblement. Il me faudra ramper quelques secondes avant de réussir à lancer mon corps dans une course effrénée. J'en oublis Frédéricca. Rien que de penser à elle amplifie mon mal-être. Je suis terrorisé, courant comme si ma vie en dépendait. Tel un animal qu'on chasserai, je me faufile à travers l'épaisse forêt, manquant de trébucher à de nombreuses reprises. Ce n'est pas le moment de tomber ! cours plus vite ! encore... ENCORE ! je me hurle intérieurement, pensant que cela influencera mon allure. Mais la peur le fais suffisamment bien. Si bien que je ne vois pas le sol se dérober sous mes pieds. Je bas des bras dans l'air, ne pouvant plus me retenir à rien de matériel, mes petites mains cherchant à retenir des poignets de vent. Un hurlement reste bloqué dans ma gorge, alors que j'entame une longue chute. Mes yeux se ferment d'eux même, ne souhaitant pas voir l'atrocité que mon corps s'aprette à subir. Mes pensées s'éteignent aussitôt que mon crâne heurte violemment une surface dure. Quoi que peut être liquide ? je ne sais plus... 

Holaaa ! A tout ceux qui attendait la suite... je suis navré du temps que j'ai mis à écrire... Seulement de petits soucis m'ont retardé dans l'avancé de mon récit. Je suis sincèrement désolée. 
Pour me faire pardonner.... Voici une image qui pourrait intéresser certains....

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