J'ouvre les yeux, sursautant, surprise par mon propre cris. Mon cœur me fais atrocement mal. Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
Je regarde l'heure d'un coup rapide, soupirant en voyant que je ne me suis assoupi que durant une heure et demie.
Frédéricca est toujours allongé à mes côtés, mais se redresse aussitôt après que mon cris l'ai alerté.
"Qu'est-ce qui se passe ? Elle murmure, venant prendre ma tête entre ses mains.- Rien. Je crois que j'ai fait un cauchemar. Je baisse les yeux, retenant de lourde larmes.
- Aller viens là."
Apres avoir enrouler ses bras autour de mon corps, encore tremblant, elle nous fais basculer en arrière, nous enrobant dans l'épaisse couette.S'en suivra une nuit blanche où je ne cesserai de penser à ce rêve. Je sais que mon erreur la plus traître et d'avoir ouvert mon coeur. Mais quelques choses au fond de moi, me pousse à travers cette peur, en direction des bras de Frèdericca.
J'ai longtemps étais trop stupide pour laisser les gens jouer avec mon cœur. Je ne peux plus me permettre cette erreur. Alors pourquoi suis-je aussi faible face à ce sentiment ?
L'Amour.
J'ai besoin d'être aimé.
J'ai trop souvent étais seule.
Mais quand savoir que c'est le bon moment pour s'ouvrir au monde ?
Je grince des dents, serrant ma tête entre mes mains.
Voyant l'heur tourner sans cesse, je décide enfin de me lever. Enfilant un vieux manteau militaire sur ma brassière, et un treillis à Lluri, je me saisi de mon fusil avant de sortir à l'extérieur du chalet. Je longe le petit court d'eau devant la porte, avant d'arriver devant le grillage d'un près. Je rampe dans un trou dans les mailles de la barrière de fer, venant ensuite prendre place entre l'herbe naissante et la neige encore présente. Cette dernière ne manque pas à me glacer la peau nue de mon ventre, me faisant redouter une éventuelle brûlure par le froid. Mon fusil armé, je glisse mon œil dans la lunette, activant sa capacité nocturne. Je cherche alors une cible adéquate, comme un panneau à une trentaine de mètres de ma position.
Je vide mon chargeur, le silencieu au bout du canon étouffant les hurlements de terreur de mon arme.
Le pouvoir de tuer.
A qui peut on se permettre de le donner si facilement ?
Visiblement à n'importe qui.
Une mercenaire, perdu dans sa propre vie qui semble être une nuit épaisse, sans fin, sans l'ombre d'une lumière apparente.
Mon dernier tir. L'ultime balle dans mon chargeur. Je retiens mon souffle après avoir changer de cible. Je fais le vide en moi. Appui sur la gâchette. Sursaute. Merde ! Cible manqué. Une masse s'est assise à mes côtés, tombant lourdement dans la neige.
Je ne l'avais pas entendu arrivé."Dashi je te haï. je grogne en me relevant.
- Tu ne vas tout de même pas râler parce que je t'ai fais louper un tir ? Elle rit doucement.
- Si. Je ronchone, la laissant me secouer gentiment.
- Tu n'es pas donc tout à fait guerrie. Je ne vois qu'une seule solution à cela."
Elle fixe l'obscurité devant elle, affichant un air grave sur le visage. Puis alors que je baisse ma garde, soupirant longuement, Dashi se jette sur moi pour empoigner mes hanches de ses doigts fins. Prise par la surprise, je tombe à la renverse, explosant de rire.
Apres de longue minutes à la supplier, Dashi fini par cesser de me chatouiller, me laissant respirer.
On reste là pendant une bonne heure, à fixer l'aube pointer derrière les montagnes.
"C'est magnifique. Elle souffle.- Si tu le dis. J'enfonce m'a tête entre mes mains.
- Esmée... Il faut que tu cesse d'être renfermé sur toi même. Cette gosse est folle de toi et ça se voit.
- Qu'est-ce que tu en sais ? Je me récolte une tape derrière la tête, dont mon amie a le secret. Hé ! Je râle.
- Arrête de faire semblant. Ça se voit dans son regard. La façon de rougir quand vous êtes ensemble. Sa façon de se comporter. Je te jure, ça me fais chaud au coeur de vous voir comme ça. Et j'ai pas envie que ta connerie brise tout ! Elle me tape de nouveau derrière la tête.
- Pourquoi tu fais tout ça ? Je souffle de façon à peine audible.
- Parce que j'ai envie de te voir heureuse."
Murmure Dashi d'une voix tremblante, remettant une mèche derrière mon oreille. Nos regard ne se lâche plus, et comme à chaque fois je ne peux m'empêcher d'admirer les détails de ses yeux vairons. Son œil bleu relativement clair, parsemé de ligne noir et de délicate tache assortis. Son œil vert quant à lui, expose une couleur vive tacheté de fine tache marron.
Elle me souris, faisant ressortir sa petite forte au niveau de sa joie droite. Je colle mon front au sien, serrant son sweat entre mes mains."Tu vas m'écouter d'accord ? J'hoche la tête. Tu vas lever tes jolies petite fesses trempé par la neige, et aller les réchauffer au lit, avec ta futur Princesse. Et je veux pas vous voir avant 11 heures, c'est compris ?"
Je souris et me jette à son cou. La remerciant au bord des larmes.
Je me lève et me dirige vers le grillage, mais mon amie attrape ma main au vol. Son regard est baigné de larmes, mais aucune émotion de tristesse ne le plisse."Arrête d'avoir peur du bonheur, et pour une fois, je t'en pris, soit heureuse, mon Ange."
Je prends son visage entre mes mains, déposant un doux baiser sur son front.
"C'est toi mon Ange gardien Dashi. Merci."
Je me lève et cours aussi vite que mes jambes me le permettent. Le sourire aux lèvres. Je cours. Tant pis si c'est à ma perte. Je veux pouvoir partir de ce monde en ayant connu le véritable bonheur.
Le véritable Amour.Bon alors ! La team anti-Dashi.... Est-ce qu'elle remonte un peu dans votre estime ? 😂 Laissez vos avis en commentaire... Merci d'être toujours présent ! 😍
VOUS LISEZ
The Mercenary
Ficción GeneralDu temps de sommeil, deviens un moyen de gagner sa vie. Terrifier, blesser, frapper... À 18 ans, voilà ce qu'est mon métier. La peur est un sentiment que je ne connais guère, et la mort est l'une de mes confrères.