L'adrénaline fait encore battre les veines de mes tempes. Je gémis, allonger sur le canapé, Frédéricca me massant le crâne.
Nous avons réussir à nous en fuir indem, nos assaillants étant à pieds, et ayant vérifier que nous n'étions pas suivis, nous voilà de retour à l'appartement.
Alors que le moteur puissant de ma voiture de sport grondait sous mon pieds, je ne pouvais m'empêcher de ressentir une once de frayeur. Une boule s'étant formée au creux de mon ventre lorsque la pensée que quelqu'un cherchais à tuer mon amie me traversa.
Je me relève dans le canapé, fixant la belle brune d'un air terrifié. Un autre mercenaire à pris ma mission. Seulement, pourquoi m'avoir visé à mon tour ? Je doute fort que ce ne sois seulement parce que j'essayais de sauver Frédéricca.
A moins que je sois paranoïaque ?
Dans tout les cas, on cherche à nous nuire. Les questions volent dans ma tête, s'entremêlant pour me donner un insupportable mal de crâne.
Ce mercenaire étaient soit atrocement médiocre pour avoir tenter de nous tuer sans être sur que son cou fonctionne. Soit le but était tout simplement de nous effrayer.
Dans ce cas, son message est très mal passé. C'est un débutant ou alors un très mauvais mercenaire.
Je ne pensais pas que nous étions plusieurs en ville à exercer ce métier.
A moins que ce soit un des miens qui est voulu me blesser.
Je vais devoir mettre ça au clair rapidement. Pour l'instant, nous nous sommes confiné dans l'appartement, et la protection de mon amie compte plus que mes blessures.
Frédéricca ne cesse de me regarder avec son air faussement fort, qu'elle essaie de placer devant son anxiété. Elle tapote mon front avec un gant légèrement humide, dans des gestes doux, essayant de calmer ma fièvre.
Je tourne les pointes de métal entre mes doigts, cherchant un signe distinctif. Aucune gravure, ou encrage, ce qui me fais grogner.
Les mains de mon amie viennent se loger sur mes joies, me faisant redresser doucement la tête.
"Esmée, viens t'allonger avec moi. Il faut que tu te repose."
La main de mon amie glisse dans la mienne, et je la laisse me guider jusque dans sa chambre.
On s'allonge, l'une contre l'autre, me retrouvant avachi sur le torse de mon amie, la tête lové dans le creux de son épaule.
"Ça doit te faire mal, laisse moi te le retirer."
Je hoche la tête dans un frisson, alors que mon amie viens délicatement défaire mon soutiens-gorge, mes seins nus se retrouvant plaqué contre elle. Malgré la présence de son t-shirt, je peux sentir la chaleur rassurante émaner du corps de Frèdericca, ce qui m'aide à souffler. À reprendre mes esprits. Quoi que je me sent vite rougir en prenant réellement conscience de ma position. Mes jambes caller entre celle de ma belle brune, je suis presque nue, ses mains se baladant dans de douces caresses sur mon dos, évitant les plaies béantes. Je frémis en pensant qu'il y a encore presque deux semaines, cette fille n'était qu'un pion dans l'échiquier infernal de la vie. N'étant qu'une inconnue à mes yeux, avant d'en devenir la prunelle.
Je ferais tout pour préserver ce jolis sourire qu'elle affiche lorsqu'elle est heureuse.
"Je te le demande une dernière fois. Murmure-t-elle. Allons porter plainte, tu n'es pas en sécurité, Esmée...- Je ne peux pas Fred. Je soupire. C'est trop dangereux dans mon métier, ça pourrais me nuire. Et soit rassure... Tu es plus en sécurité avec moi, qu'avec ces faux semblant de protecteur.
- Tu aurais dut me le dire plus tôt. Et je ne disais pas ça parce que pour moi. Je m'inquiète seulement pour toi. Je ne veux pas risquer de te perdre. Et puis, je me sent protégé avec toi. Tu l'as encore montré tout à l'heure... Tu as pris cette pointe à ma place. Jamais je ne pourrais suffisamment te remercier..."
Je sens la voix de mon amie trembler. J'imagine des larmes rouler sur ses joues, étant trop affaiblis par la douleur pour ouvrir les yeux. Je passe me bras dans son dos, faisant des gestes doux de mes doigts, essayant de la calmer comme je peux.
Je me met rapidement à sangloter, repensant au fait que ma belle brune aurait put y passer ce soir.
Je serre mes poings, faisant blanchir mes jointures, tambouriner le sang des capillaires qui les traverses.
Jamais je ne laisserai ce mercenaire avoir le cœur de ma Frédéricca.
Je me redresse, ouvrant les yeux avec peine, le front brûlant de fièvre.
Mon regard vitreux, humide, se veux aussi emplis d'une profonde colère.
"Jamais je ne laisserai quelqu'un te toucher." Je grince avant de retomber dans les bras de mon amis.
Il va falloir se méfier de chaque personne qui m'entoure, restant encore plus sur le qui-vive que d'ordinaire. On ne peux vraiment faire confiance à aucune personne ici bas sur terre. Plus je prends de l'expérience auprès des ténèbres de la nuit, plus j'observe les faces cachés de chaque individus. Prenant conscience que l'on ne peux que très peu faire confiance à quelqu'un d'autre que soit même.
Rare sont les individus sincère. C'est si triste.
Mais c'est ainsi.🌒 🌕 🌘
J'avance dans l'ombre des ruelles, suivis de proches par une personnes aussi sombre et inquiétante que moi.
Longue veste frôlant les genoux à chaque pas, surmonté d'une grande capuche camouflage nos crânes. Je serre fort mon couteau glissé dans ma poche. On entre dans l'appartement ou je réside en temps normal, gravissant les escaliers lentement. Je manque de trébucher, luttant contre la douleur qui irradie encore de mes plaies. Une fois dans l'appartement, on retire nos capuches, je regarde Frédéricca, lui demandant de m'attendre dans ma chambre.
Je rejoin alors les membres de mon petit groupe déjà en place dans la cuisine. Maxens, Lluri et Andrien me regardent d'un air inquiet, tous les bras croisé sur leur torse musclé.
"Que se passe-t-il, demande Maxens en se levant pour me serrer dans ses bras. C'est bon de te revoir."Je ne peux me retenir d'huile alors que le garçons à appuyer, non sans le savoir, sur mes blessures. Je m'écarter alors de lui, le laissant perplexe.
"Sommes nous plusieurs groupes de mercenaires ? Dans la ville rose je parle ? Je grince.
- Oui, on a un groupe concurant effectivement. Lâche Maxens après avoir réfléchis. Mais nous sommes les plus connus pour nos missions accomplis avec succès, a contrario d'eux."
Je jette les pointes sur la table, venant retirer ma veste pour exposer mes bandages imbibé de sang.
"Alors c'est clair et net. Je veux la peau de ce fils de pute. Quitte à purger cette ville de tout les mercenaires cacher dans les ombres. Je lâche presque à hurler, la veine de mon front battant sous ma peau.
- Prends ça, ça devrais te calmer. Me suggère Lluri en me rendant une boîte de caché étrange.
- Je ne veux pas de tes médicaments Lluri.
Mon ami affiche une moue triste.
- Qu'attends tu de nous Esmée ?" Finis par lâcher Adrien, tremblant d'excitation.
Je me rhabille lentement, dévisageant chaque visage autour de moi. Faisant planer le suspense. Je leur tourne cependant le dos, me dirigeant vers la porte de la cuisine.
Je souris sous ma capuche.
"Trouvez les noms de chaque membre de ce clans. Et suivez moi dans une chasse, qui ne manquera pas d'être amusante. Et qui sait... Peut être sanglante ? Très sanglante."
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The Mercenary
General FictionDu temps de sommeil, deviens un moyen de gagner sa vie. Terrifier, blesser, frapper... À 18 ans, voilà ce qu'est mon métier. La peur est un sentiment que je ne connais guère, et la mort est l'une de mes confrères.