Chapitre 29

466 27 0
                                    

La musique bat son plein dans l'entrepôt. Les garçons ont emmené de bonne ration d'alcool, et de quoi manger afin de fêter m'arriver de cette mystérieuse personne. J'ai mis le masque que Lluri m'a offert pour l'occasion, lui me permettant d'accéder à ma bouche. Lors de la soirée elle devrait nous révéler son identité. Du moins je l'espère. Pour le moment je ne me pose pas réellement de question. Je bois sans me soucier du nombre de verre que j'enchaîne, dansant au rythme d'un remix entraînant de umbrella de Rihanna.
La musique ne tarde pas à perdre de l'intensité, ce qui me rend ronchon. On viens s'assoir autour d'une table de fortune faite avec des bidons, levant nos verres au dessus de nos têtes pour trinquer.

"Quel est ton nom ? Demande Maxens après avoir bus goulument une gorgé de son verre.

- Et bien, sous ce masque, je suis Karma. Mais pour les intimes..."

L'inconnue passe ses mains dans sa nuque. Décan chant un petit bruit métallique. Puis elle viens aggriper son masque, le détachant lentement de son visage, avant de relever la tête en rangeant une mèche de ses cheveux. Ma mâchoire manque de se decrocher. Merde.

"Dashi pour les intimes. Je ne pensai pas vous voir bosser la dedans Lluri Maxens et Adrien c'est ça ? Elle souris. Par contre. Toi Princesse, je meurt de vue de découvrir ton visage. Tu m'as impressionné tout à l'heure.

- Hé bien. Tu risque d'être étonné. Bellmia." je ris avant de retirer ma capuche.
Mon masque tombe, laissant le visage de Dashi se plisser sous la même expression que moi, quelques minutes auparavant.

"Merde ! Esmée ! Tu m'avais caché ce foutu talent... Elle ris doucement.

- Thanatos pour le travail. Je lui fais un clin d'œil. Et toi aussi dit moi, tu m'as donné du fil à retordre.

- T'as cuisses ne te fais pas trop souffrir ? Elle s'inquiète.

- J'en ai vus d'autre. Et toi aussi crois moi."

Les garçons viennent à nous couper, se présentant à leur tour avant de se débarrasser de leurs apparats. J'attrape la bouteille de vodka, augmente la musique et me rend sur la piste de danse poussiéreuse. Je bois une gorgé, me laissant porter par le son de la musique, intensifié par la fatigue et l'alcool qui coule dans mon sang. Je ne peux m'empêcher de repenser à Frédéricca. À son baiser qui me brûlent encore les lèvres. À son corps chaud sous le mien. À ses murmures. Embrasse-moi. Je t'aime. J'ai envie de toi...
Et si on étais aller plus loin ?
Et si elle m'aimait au fond ?
Non.
Impossible.
Il faut que j'arrête mes conneries. Je vais encore avoir le cœur brisé. Je bois une nouvelle gorgé de l'alcool brûlant.
Des bras viennent m'entourer. Alors que je m'imagine un contact chaud et rassurant grâce à l'alcool, il en est qu'on essaie de me prendre la bouteille des mains.
Je me retourne face à Dashi, mon corps collé contre le sien. Son air semble grave. Mais l'alcool me fais comprendre autre chose. Elle a envie de moi.
Non.
J'ai envie qu'elle me désir.
Alors que je vois qu'elle se mord la lèvre de plaisir, en réalité c'est pour éviter de corriger mon attitude. Je vois une nouvelle traite d'alcool. Je cherche à la provoquer. À l'embrasser. À toujours plus me coller à elle.
Comme un chiot recherchant désespérément de l'affection. Dashi viens alors m'embrasser furtivement. Voyant que je baisse ma garde lorsqu'elle fait cela, elle m'embrasse plus fougueusement. Glissant ses bras le long des miens. Me collant encore plus contre elle. Mes mains se retrouvent vide. Je grince. Dashi s'écarte et je me retrouve tétanisé.

"Frédéricca ?" une larme roule sur ma joue. Ma belle brune me regarde d'un air de pitié. Non je t'en pris. Pas toi. Ne m'abandonne pas toi aussi.
Mes yeux se révulsent. Je tremble. Perdant mon équilibre. Des bras me rattrape juste à temps, alors que mon cerveau lui préfère s'éteindre.

🌒 🌕 🌘

Ma tête tape contre la vitre. Je me redresse lentement, sentant toujours cette même douleur. J'y suis aller un peur fort hier soir. Je soupire. Une main serre fort la mienne. Comme inquiète. Alors qu'une autre viens heurter ma tête, dans une petite tape qui me fais râler.
Adrien ricane. Il est installé à l'avant de la voiture avec son frère, qui lui conduit. Je me penche alors pour regard Lluri qui semble mécontent de devoir être assis à côté de Dashi durant le trajet. Je ris. Ça tête est vraiment à mourir de rire.
Je me recale alors dans les bras de Dashi, soupirant longuement. Je suis heureuse qu'elle soit à mes côtés. Je ne pense pas à une éventuelle relatio' entre nous. Ça présence m'apaise simplement. La voiture s'arrête au pieds d'une petite pente d'un bon kilomètre. Maxens nous sourie d'une façon peu rassurante, avant de nous demander de sortir. Il sort des harnais, les lient à des chaînes elles mêmes liée à différente parties de la voiture. On s'attache sans rechigné, bien que ce qui va suivre n'échange aucun de nous quatre. Notre chef se remet alors au volant, et on commence à tirer le véhicule. On le traîne donc sur un kilomètre. Nos muscles se contractent, le sang afflux rapidement dans nos veines. On hurle sous la douleur de nos efforts, les concentrant pour maximiser notre efficacité. Rapidement on commence à avoir chaud, seulement on dois supporter nos vêtements d'hiver bloqué sous les harnais. Nos pieds glissent contre le gravier, rendant plus difficile notre ascension. La neige autour de nous, rends la monté plus agréable. L'air frais de la montagne nous fais un bien fou. Je oeux le voir au sourire que chacun de mes camarades affichent. Une fois que le klaxon de la voiture retenti, on se laisse tomber sur le sol, soufflant, épuisé. La pente deviens trop raide pour que l'on puisse tirer l'automobile, on options alors l'autorisation de reprendre place à bord. Mais il ne faut pas se leurrer. Une fois arriver au chalet, on devras attaquer aussitôt l'entraînement.

Les affaires déballé. Nos lit attribué. Le feu dans la cheminé allumé. On se retrouve tous dehors pour boire une bière proche du petit ruisseau à quelques mètres de la porte d'entrée. Ce lieu est tout simplement splendide. Une petite grange restauré, implanté en hauteur dans un col de la montagne. Un petit village d'une dizaine d'habitant et encore, rarement présent dans ce qui semble être des maisons secondaire. Seule une vieille dame et son fils sont constamment présent, s'occupant d'un magnifique troupeau de chevaux. Mes camarades et moi riont aux éclats, jusqu'à ce que notre chef se pointe.

"Esmée, c'est l'heure. Allons-y."
J'hoche la tête, prenant mon fusil dans le dos. On commence alors à se diriger vers un petit chemin qui rejoin le centre du village. Je cesse d'avancer, afin de regarder derrière moi. Mes amis. Réunis autour d'une activité normal à mon âge. À nos âges. Êtres ensemble. Rire. Partage de bons moments. Des souvenirs.
Je serre fort la lanière de mon arme, avant d'avancer d'un pas décidé. Vers ce qui sera le commencement de ma nouvelle vie.

The Mercenary Où les histoires vivent. Découvrez maintenant