Je pousse un cris, laissant couler des larmes sur mes joues. Mon corps est aussi douloureux que ma tête, qui elle semble être habité par une famille entière de pics-vert.
"Arrête de faire l'enfant Esmée.
Lance Frédéricca en essayant de désinfecter mes plaies.
- Mais ça fais mal ! Je hurle de nouveau.
- Ça t'apprendra à jouer les héroïnes.
- En attendant, l'héroïne elle t'a libéré de tes chaînes Princesse. Tu peux quitter ton métier quand tu le souhaites.
- Quoi ?"
Frédéricca vient se poser en face de moi, me regardant avec de grand yeux larmoyant.
"Qu'est-ce que tu as fais ? Que... Qu'est-ce que ça veut dire ? Des larmes roulent sur les joues de mon amie.- Tu veux que je te donnes une chaussette pour comprendre ? Je ris. Tu peux partir quand tu veux de ton foutu travail ma belle.
- Je... Merde ! Je ne sais pas ce que tu as fais mais..."
La belle brune se jette sur moi, enroulant ses bras autour de mon cou, nous faisant tomber à la renverse. Ses larmes roulent dans mon cou, me faisant frissonner. Je glisse mes mains dans son dos, caressant les dessins de ses muscles dans des gestes doux et réguliers.
Le sourire que Frédéricca affiche tout au long de la journée enjolive chaque instant où je suis avec elle. J'ai l'impression de la re-découvrir sous un autre jour. Souriante. Libre. Heureuse.
Ayant la tête sur les épaules, elle a déjà commencé à cherché des petites annonces, ses recherches étant plutôt fructueuse.
Alors que la belle brune somnole à moitié sur le canapé, je ne cesse de tourner en rond dans l'appartement, rangeant ce que je trouves traîner. Je soupire passant devant le canapé où est affalé mon amie, souhaitant m'asseoir sur le fauteuil.
Un bras passe autour de mes hanches, venant me faire basculer sur le canapé. Frédéricca se love contre moi, enfoncant sa tête dans mes cheveux, inspirant longuement.
"Tu me donnes mal à la tête à tourner et virer de la sorte. Ronfle mon amie.
- Désolée... J'ai du mal à rester en place.
- Alors vas mettre un jogging on sort se dégourdir les jambes.🌒 🌕 🌘
Nos pieds heurtent le sol dans des foulées cadancées, nos souffles court accentuant les marques de nos efforts. La sueurs perle sur nos front, nos muscles tirent et nous lancent. Mais cette douleur et si agréable. L'adrénaline qui nous tetaniserai presque. Nous donnant envie de pousser le rythme encore plus fort pour se laisser envahir par ce plaisir si agréable que procure la faible dose d'adrénaline dans notre sang.
Mon coeur se serre. C'est bien l'une des premières fois depuis longtemps que je cours avec une personne à mes côtés. Seule. J'avais pour habitude d'être constamment seule. Non que ce moment partagé avec mon amie me dérange, au contraire. C'est agréable de se sentir soutenu dans cette guerre qu'est la vie.
Je n'en ai pas vraiment l'habitude donc je dois avouer que cette sensation me fais bizarre. Je ris, c'est même agréable de se sentir accompagné.
J'en oublierai presque les décisions drastique que j'ai pris vis à vis de mon amie.
Je soupire.
Pour la première fois je ne me sent pas seule dans ce bas monde.
Pour une fois, avec Frédéricca, je me sent être ce que je suis vraiment.
Constamment dans ma vie, les proches, et autrui, qui m'entouraient ou croisaient mon chemin, mon toujours attribué des étiquettes qui ne me correspondait pas.
Je voulais être parfaite pour tout e monde. Que chaque individu m'aime. Je ne pouvais supporter que quelqu'un me déteste, sauf si j'en avais décider ainsi.
J'en ai déjà asser de moi qui me haï, je n'ai pas besoin que les autres se mette sur mon dos.
Je secoue la tête, faisant voler ma tignasse grise au vent. Jinspire l'air glaciale de l'après-midi, poussant un léger gémissement de plaisir. Je me régale. Cette course est terriblement agréable. Parfois nos bras se frôlent, nous faisant frissonner, nous écarter brièvement.
Alors que je me perd de nouveau dans mes pensées, je sent des mains puissante me soulever par les hanches, me faisant changer de direction. Je m'arrête net, revenant à moi. Un violent courant d'air fais se plaquer mes cheveux contre mon visage, alors que les ongles s'enfoncent dans mes hanches.
Frédéricca me tiens fermement contre elle, le souffle tremblant.
"Esmée ! Tu voulais te faire écraser ou quoi ? grogne mon amie alors que je regarde la voiture s'éloigner, mes pieds au bord du trottoir.
- Je me suis perdu dans mes pensées... Je suis désolée.
- Essaie de faire attention, s'il te plais. Rentrons."
Sur les mots doux de mon amie, on bifurque alors dans d'étroite ruelle pour retourner à l'appartement.
Crapahuter dans les ruelles, sur les toîts, et gravir toute sorte d'infrastructures me manque. J'ai besoin de me dégourdir un peu, reprenant mes vieilles habitudes. Je commence alors par passer des barrières disposais sur mon chemin, alors que Frédéricca, elle, les contourne sagement. Puis au lieu de descendre de long escaliers, je préfère glisser et rebondir contre les murs, faisant l'inverse pour remonter ceux disposé à l'opposé. Une douce sensation de chaleur envahit la totalité de mon corps, faisant s'étirer mon sourire, crépiter le bout de mes doigts, et battre mon coeur un rythme endiablé. Des frissons me parcours, alors que mes foulées ralentissent pour venir se stopper, à l'ombre de l'HLM où je séjourne.
Fredericca s'arrête à son tour, toussant en prenant appuis sur ses genoux.
"Et bien ! Quel endurance, mais surtout, qu'elle agilité !" Ris brièvement mon amie, rattraper par l'essoufflement.
On rentre alors se doucher, puis une fois que la nuit commence à tomber, et l'estomcas de mon amie à gronder, je décide de l'inviter au restaurant, afin de la remercier de son hospitalier.
Le repas se passe comme à nos habitude, dans le rire et la joie. Je ne me suis jamais senti aussi bien en la présence de quelqu'un. Je me sent reposé, apaisé.
A la sortie de cet agréable moment, on marche tout en parlant jusqu'à ma voiture, garé asser loin dut au manque de place devant le restaurant. On s'engouffre alors dans la nuit, envelopper dans son manteau lugubre. Évidement, nous sommes obliger de nous éclairé avec nos téléphones, parce que les lampadaires de la rue sont tous hors service. Ce qui me semble étrange vus qu'ils fonctionnaient à notre arrivé. Je comprends lorsque le bruit de pas discret me parviennent aux oreilles.
J'attrape alors la main de mon amie, commençant à courir. Le sifflement d'un objet au vent me fais me rabattre instinctivement sur Frédéricca, me prenant une pointe dans l'omoplate. Je gémis, continuant de pousser mon amie vers ma voiture. Une fois que Frédéricca a fermé la porte, je m'apprête à mon tour à rentrer, me prenant une seconde pointe dans dos. Cette fois je hurle, tombant à genoux.
Le courage m'abandonne, ma force disparaît. La douleur animé seule le tumulte de mes pensées.
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The Mercenary
General FictionDu temps de sommeil, deviens un moyen de gagner sa vie. Terrifier, blesser, frapper... À 18 ans, voilà ce qu'est mon métier. La peur est un sentiment que je ne connais guère, et la mort est l'une de mes confrères.