Un cris me réveille en sursaut. Le soleil brille déjà haut dans le ciel. J'ai un peu froid, à cause de l'ombre qui est penché au dessus de mon corps.
"Mon dieu Esmée !"
Aussitôt je me lève, esquivant Frédéricca, puis je me jette dans le vide, la faisant hurler de nouveau.
Je rentre par la fenêtre, croisant le regard perturbé d'Emma.
"Bonjour l'accrobate. Elle me souris.
- Salut tête blonde. Je soupire.
- Tu veux manger quelques choses ? (Je décline poliment.) Et bien Esmée, même si tu n'étais pas physiquement avec nous hier soir, tu l'étais dans la conversation. Je crois que je peux me venter de te connaître plutôt bien, jusqu'à savoir la couleur de tes sous-vêtements d'hier."
Elle glousse alors que je lève un sourcils, buvant d'une traite mon verre d'eau.
"Frédéricca na pas cessé de parler de toi. Devrais-je me sentir vexé qu'elle ai gémis ton nom ?"
Cette fille garde constamment son sourire enjoleur, ce qui est très étrange. Soit elle cache plutôt bien son jeu et elle est actuellement remonté contre moi. Soit elle est vraiment diablement bête.
Bien que de laisser mes pensées dérivé sur la nuit qu'elles ont passé, me donne envie de vomir, je ne peux empêcher mon sourire de s'étirer. Comme ça, Frèd aurait gémis mon nom pendant l'acte ? Fort intéressant. Je me serre un second verre d'eau, alors que la belle brune fait son apparition dans la pièce.
"Tu me fuis maintenant ? Elle ronchonne.
- Du tout Princesse."
Je passe à côté d'elle, laissant ma main claquer ses fesses rebondis, tout en continuant ma route.
"Je vais à la salle, et je passe prendre quelques affaires chez moi. Tu veux que je passe faire deux trois courses ?"
Je lance tout en me changeant de tenue sans aucune gêne devant les deux jeunes femmes.
Frédéricca détourne le regard, tachant de cacher ses rougeurs derrière ses mains.
"Non ça ira merci."
Mon sac près, je m'apprête à passer le pas de la porte lorsque je m'arrête et fixe la belle brune droit sans les yeux.
"Ho ! Fred, j'allais oublier. On dit "Emma".... Pas Esmée, dans ce genre de moment."
Je lui fais un clin d'œil, et ses joues deviennent d'un joli rouge pivoine, ce qui me fais rire.
Je ne sais vraiment pas quoi penser de tout cela. De toute ses choses que je vois et que je vis. Avec Frédéricca. Mais une choses est sûr. Je dois m'éloigner d'elle au plus vite. Des que j'aurais le nom et le prénom de son ex copain. Je disparaîtrai de sa vie, la rayant pour toujours de la mienne.
Elle est devenu dangereuse.
Dangereuse pour mon coeur.
Elle le tiens entre ses mains.
Et elle est capable de le briser en un seul geste.🌒 🌕 🌘
Le frottement du tissus glissant contre ma cuisse me fais frémir. Je fini d'attacher mon porte-jartelle, puis me regarde longuement dans le miroir.
Apres 18 ans de vie, j'ai enfin atteint mon idéal physique. Des formes généreuses, des muscles saillant et taillé finement. Bien que les traits de mon visage soit marqué par la malnutrition, j'ai réussi à accroché ce masque constamment joyeux sur celui-ci. Me cachant derrière ma candeur, de peur que l'on remarque la faiblesse de mon être. Je suis instable, ayant frôlé la mort, côtoyer la dépression, noyé dans les addictions.
J'ai conscience d'être bloqué par des choses infimes, de mon passé et de mon présent.
Seulement c'est plus simple de faire un bilan de ce qui ne vas pas, que de réussir à trouver et appliquer les solutions. Je suppose que tout est une question de volonté. Et je doute de l'avoir pour l'instant. Ce qui explique mon errance dans les bas-fonds de la nuit.
On toque à la porte de la salle de bain. Je m'empresse de redescendre ma robe, avant de sortir accueillir Frédéricca. La belle brune ne peux visiblement pas s'empêcher de me dévisager, s'attardant sur mes courbes moulé par la robe.
"Tu sort où habillé comme ça ? Elle grogne.
- En boîte, pourquoi ? Tu ne me trouve pas jolie ? J'affiche une moue boudeuse, faisant mine d'epousseter le tissus recouvrant à peine mes seins.
- Tu es splendide mais...
- Parfait ! Les conquêtes ne manquerons pas alors. Je la coupe, traçant mon chemin.
- Esmée attend..."
Mon amie me court après dans les escaliers, attrapant mon bras pour me retenir.
Elle commence à me taper sur le système, qu'est-ce qu'elle veut à la fin ? Je l'a défis du regard, puis elle fini par baisser les yeux.
Sage fille.
Elle ne lâche pourtant pas mon bras, ce qui me fais instinctivement grogner.
On se trouve devant le HLM, et je ne tarde pas à frissonner, n'ayant pus mettre mon manteau dans ma précipitation.
"Tu ne vas pas y aller à pieds, tu veux que je te dépose ? La peur se lis dans son regard, ce qui le fzis esquisser un sourire.
- T'en fais pas. J'ai ce qu'il faut."
Je lève mes clefs à la hauteur de ses yeux, appuyant sur le bouton d'ouverture.
J'entends le son aiguë de mon voiture qui se déverrouille dans mon dos, laissant bouche bée Frédéricca.
Je suis plutôt fière de ma voiture de sport, qui ne séduit pas que mon amie. Elle fini par me lâcher, ne trouvant plus de raison de me retenir. Je monte dans mon carosse, soupirant une fois la porte fermée. Plus que 5 jours à supporter cet état. Faire semblant avant de rompre tout contact avec elle. Peut être même quitter la ville. Le pays ?🌒 🌕 🌘
La musique deviens rapidement un bourdonnement incessant qui tend à me déranger. Je ne compte plus mes verres, ni les filles qui sont passé sous mes mains de prédateurs. Parfois, je croise le regard de Frèdericca. Je ne sais pas pourquoi j'ai choisi de sortir ici. Sans doute par provocation ?
Qui sais. Pas moi en tout cas. Je suis saoul. Le regard triste de mon amie me perce l'âme à chaque fois que je monte à l'étage avec une autre fille.
Je la dégouté t'en que ça ?
Moi je me sens puissante. Je plaie aux femmes. Aux hommes aussi, mais je me fais un malin plaisir de les repousser. Je tourne mon verre de vodka, n'y trouvant plus aucun plaisir d'avaler ce liquide transparent, brûlant mes lèvres. Une rouquine sous mon bras ne cesse de me flatter les seins, annuyer face à mon indifférence. Même chasser ne me procure plus aucun plaisir.
Celle que je veux réellement, je ne l'aurais jamais. Comme je n'ai pas eu Maréva. Je ne suis peux être pas faire pour une véritable relation, avec une personne qui mérite d'être aimé comme il se doit.
Peut être que ce qu'il me faut ne sont que des coups d'un soir ?
Je ne sais pas.
Au tout début, où mes soirées en boîte se résumaient à devenir ce que je ne suis pas, blessé par mes cœurs brisés, je ne voulais que des relations sans lendemain. Apeuré par la possibilité d'être de nouveau blessé par une personne.
Seulement j'avais tendance à m'attacher trop vite, et mes debuts en temps que chasseuse fut perieu. Me faisant verser de nombreux seaux de larmes. J'espérais toujours trouver une femme qui prendrai soin de moi. Prouver à ceux qui m'ont blessé que si, je suis capable d'aimer et d'être aimer à ma juste valeur.
Peut être n'est-ce qu'un rêve.
Il est tard. La foule se réduit. La musique perd en intensité. Mes proies disparaissent. Je me retrouve rapidement seul avachi dans un divan, entouré d'une maigre poignée d'individus. Frédéricca fini par s'approcher de moi, faisant mine de nettoyer la table face à moi.
"Tu es complètement saoul Esmée. J'ai bientôt fini mon service, laisse moi te ramener à l'appartement.
- Je ne veux pas de ton aide Princesse.Je porte mon verre à mes lèvres, mais la belle brune me le retire alors que le liquide touchait tout juste mes muqueuses. Me laissant une sensation de brûlure sur ces dernières. Je glisse un doigt à cet endroit, ne pouvant pas m'empêcher de repenser à notre "presque baiser".
Si je m'attendais à cela...
Je soupire. Le monde tangue autour de moi, et là seule chose dont je le souviens jusqu'à là, son les bras réconfortant de mon amie.
Non.
Je ne veux pas de son aide. De son réconfort. De l'affection qu'elle me donne, alors que j'en manque cruellement. Je ne veux pas qu'elle me protège. Je ne veux pas de sa pitié.
Je veux seulement qu'elle me laisse.
Rentré chez moi.
Pleurer
Hurler.
L'oublier.
L'embrasser.
VOUS LISEZ
The Mercenary
General FictionDu temps de sommeil, deviens un moyen de gagner sa vie. Terrifier, blesser, frapper... À 18 ans, voilà ce qu'est mon métier. La peur est un sentiment que je ne connais guère, et la mort est l'une de mes confrères.