Chapitre 19

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Un large sac entreposé dans l'entrée de l'appartement. Ce dernier rangé et nettoyé.
Bientôt il ne restera plus aucune traces de mon passage ici.
23h50 s'affiche à la télé, celle-ci crachant l'un des derniers single à la mode. Frédéricca et moi avons fini de manger, sirotant notre dernier verre de vin. Mon amie est distante, ne m'adressant pas un seul regard.
C'est avec une voix triste, qu'elle décide de briser le silence.
"Ton séjour ici s'achève bien trop vite... Je vais me sentir seule.
Sa voix est à peine audible, tordu par des larmes bloquées au fond de sa gorge.

- Pourquoi ne pas emménager avec Emma ? Je lâche, tachant de rester le plus neutre possible.

- Et bien elle travail dans une ville à plusieurs heures d'ici. Et elle prétend ne pas être prette à s'engager autant... Aussi vite.

- Je vois, votre relation est récente ? Dit-je en fixant le liquide rougeâtre dans mon verre.

- 3 ans et demie. Grogne Frédéricca. Et je doutes qu'elle m'aime vraiment. Elle m'a déjà trompé, et je suis sur qu'elle continue.

- Qu'elle enfoirée celle là... Je soupire, serrant les mâchoires. Et toi, tu l'aimes vraiment ? Si tu lui pardonne je suppose que oui.

- Elle était surtout mon seul repère à vrai dire. C'est pour cela que je lui pardonne... Et pour te répondre..."

La belle brune est coupé par le gong de minuit. Je me lève, m'empressant de redresser ma capuche sur ma tête. Frédéricca se lève à son tour, venant se poster en face de moi.

"Mason Lemaitre." Annonce mon amie.
J'en oublis alors complètement notre conversation, me précipitant vers la fenêtre la plus proche, je l'ouvre et me glisse à l'extérieur, tremblante d'excitation.
"Esmée attend !"
Je m'aggripe alors d'une main à une corniche, laissant mon corps pendre dans le vide, prenant appuie sur le plat du mur d'un pieds. Mon amie se penche à la fenêtre venant empoigner mon visage de ses mains.
"Je t'en suplis... Reviens me voir." sanglote la belle brune.

De ma main libre, je caresse les traits fin de son visage, la dévisageant une dernière fois avant de m'en aller.
L'appel de la nuit est néanmoins bien plus faible que celui de la chaleur de cet appartement. De la douceur, de la tranquillité, de la sécurité et de l'affection que ma donne ce foyer durant une semaine. Pourtant, je dois partir rapidement afin de régler mes affaires au plus vite. Malgré que je ne sois pas sereine de laisser Frédéricca seule alors qu'un mercenaire est à la poursuite de sa vie, j'ai demandé à Maxens de veiller sur elle, le temps de traquer l'assassin.
De mes doigts fins, je capture le menton de ma Belle Brune, lui faisant redresser la tête. Je rapproche mes lèvres de son visage, venant déposer un doux baiser sur son front.
"Je te le promet Princesse. Je passerai dans la semaine prendre mes affaires. Si jamais tu te sent inquiète ou que quelques choses ne tourne pas rond, appel moi."
Mon amie hoche la tête, puis je contracte mes puissants muscles afin de me hisser sur le toit de l'immeuble. Je me lance alors dans une course effréné sur les toîts voisins à l'immeuble qui m'a recueillis durant cette semaine de repos, entendant Frédéricca hurler mon prénom, suivis d'un semblant de "je t'aime". Seulement je suis trop loin pour être sur que ces mots soient juste, et non pas une allucination auditive que programmerai mon cerveau.
J'efoui rapidement mon visage dans mon bandeau, souriant à travers le tissu.
Cette sensation d'être libre m'avait terriblement manqué. Je retrouve alors ma puissance, l'adrénaline qui envahit chaque particules qui constitue mon corps.
Je frissonne d'excitation, en pensant aux semaines mouvementé qui vont suivre.
Il est l'heure pour moi de laisser sortir la bête, constitué de toute ma haine, qui sommeil en moi.

🌒🌕🌘

Le bruissement d'une arme retentis dans mon dos, j'ai des sueurs froide tachant de rester cacher dans l'ombre de la pièce.
La lumière se repend tel la foudre qui aurait frapper, se repercutan indéfiniment, dévoilant ma position. Révélant les marques de mon passé. De ma douleur. De mes appel à l'aide. J'ai retiré ma veste, un débardeur et un vieux jean habillent mon corps finement sculpté. Un homme avec un masque totalement blanc, se tiens maintenant face à moi, un fusil dans les mains. Je me lève paniqué, aggrippant mes couteaux.

"Du calme Thanatos. C'est pour notre proie de ce soir, pas pour toi." Racle une voix sur-aiguë.

Un grand homme au masque d'oiseau nous rejoin, hochant la tête pour nous saluer. Lluri ne parle jamais sous son masque. Thanatos, Fulgur, et Psyzic réunis dans la même pièce. Voilà quelques choses qui est arrivé que très rarement. En général on travail chacun de notre côté, mais grâce au caractère bagarreur d'Adrien et à Lluri qui se damnerai presque pour moi, nous voilà réunis pour une mission commune. Trouver le salopard qui a accepter la mise à prix de la vie de mon amie. Le torturer et prendre en traître Mason Lemaitre.

"Tu es sur pour l'arme ? Je demande hésitante.
- Si tu veux coincer cette ordure, il nous faut du calibre de dissuasion. Ricane Fulgur. Bon, le mercenaire qui vous a pris pour cible n'est pas fou. Il n'a pas marqué ses armes, ce qui va rendre la traque plus délicate. D'après mon frère, le groupe que l'on a en face se font appeler les Crucifieurs."

Je ne peux retenir un éclat de rire, coupant mon collègue dans son explication. Je peux voir Lluri esquisser lui aussi un sourire, ses épaules secoué par un rire silencieux.

"Oui c'est ridicule. Mais passons. Le groupe contiens 6 membres. Ce qui risque de compliquer la tâche c'est qu'une fois qu'on en auras capturé un, les autres seront mis au courant et la traque sera plus délicate, voir impossible.

- Rien est impossible. Je renchérit énervé par ce constat, auquel j'ai déjà bien réfléchis. Il suffit d'analyser chaque membres, de déceler leur mentalité afin de trouver le plus faible de la bande pour qu'il crache ce que l'on veut savoir. Vus la médiocrité dont a fait preuve celui qui nous a attaquer, ça devrait être relativement simple.

- Je valide ! Mais on ne purge pas la ville ? Lance Fulgur en sautillant sur ses pieds.

- Tu ne connais pas cette fille. C'est stupide de risquer aussi gros que nos vies et nos carrières pour la sauver. Grince Psyzic.

- Tiens tu parle le piaf ? Ricane Fulgur.

- Il m'a aussi tiré je te rappel crétin. Et Frédéricca compte beaucoup à mes yeux. Rien ne t'empêche de suivre le rythme, si tu as si peur que ça."

Fulgur et moi ricanons au son de nos transformer de voix, ce qui donne un sens lugubre à cette scène nocturne.
Psyzic soupire lourdement, avant de poser sa main sur mon épaule.

"Par qui on commence capitaine ? Il fini par lâcher dans un large sourire.

- Leur terrain d'action est basé sur la partie nord de la ville. Il faudrait que l'un d'entre nous joue les clients afin d'en repérer un et de le suivre jour et nuit pour obtenir les informations dont on a besoin. Seulement aucun de notre clans peut se le permettre. S'ils connaissent mon visage a découvert, ils doivent nous connaître tous.

- Je sent que cette mission va être barbante... Soupire Fulgur.

- Ne t'en fais pas. Tu torturera le premier qu'on attrape.

Le garçon souris.

- On fais une ronde toute la nuit dans un même quartier, on couvre le plus de distance, repérant les ombres dansante. Et on change de quartier chaque nuit d'action. Propose Psyzic.

- Ça me semble être un bon plan. Je lâche en souriant à travers mon bandeau.

- Genial! Quand est-ce qu'on commence ?" Lâche Fulgur au bord de l'extase.

Je fais tourner mon couteau dans ma main avant de le ficher dans le mur en face de moi, faisant siffler le vent a côté des oreilles de mes deux collègues. Psyzic sursaute, alors que Fulgur cris de joie. Il tremble d'impatience ce qui me fais rire.
Ce garçon est de nature timide, réservé, confiné dans une chambre devant un ordinateur à longueur de journée. Lorsqu'il porte son masque, il est si différent. A la limite du psychopathe.
Nos masques nous permettent de laisser les parties sombres de nos êtres, se libérer. S'exprimer. Se défouler.
Alors des qu'on les enlève, on se sent soulagé d'avoir pus laisser sortir nos pulsions et nos désirs interdits. Censuré. Immoraux.
Stabilisant nos vies publics.
Je remet ma veste, rabattant la capuche sur ma tete. J'installe un porte sabre bien armé dans mon dos, relevant la tête pour plonger mon regard dans ceux des mes confrères.

"Ce soir."

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