Chapitre 26

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Je tremble. Comment de simple mots peuvent me paralyser de la sorte. Mon souffle trahis mon hésitation, partagé entre l'envie et la raison. Qui me dit que c'est ce qu'elle veut vraiment ? Pourtant j'ai réellement envie de lier mes lèvres aux siennes, dans un baiser de passion et d'amour. D'amour. Voilà ce que je cherche à fuir le plus au monde. Ce sentiment qui détruit chaque jour des milliers de coeurs. Depuis Dashi et en suite Mareva et Lluri, je n'ai cessé de m'endurcir afin d'être plus intelligente que les autres. Cachant mon coeur sous une épaisse couche de glace, à l'abri des sentiments destructeur. Apaisant ma soif de sexe dans mes rencontres éphémère.
Oubliant la douleur de mon cœur qui se débat dans son piège assassin.
A ce moment là, il bat de toute ses forces. De tout mon être. La main de Frèdericca vient alors se loger dans mes cheveux, comblant le vide qui nous séparait. Je ferme les yeux au contact doux des lèvres de ma belle brune. Je me sent alors emporté dans un tourbillon de joie, de bonheur. Un large sourire se dessine sur nos visages à toute les deux, alors que je ne peux m'empêcher d'intensifier ce simple contact, le transformant en un baiser emplis de passion. Tout en continuant de me tenir de son bras dans mon cou, Frédéricca s'enfonce dans le matelas de son lit, me forçant à me placer à quatre pattes au dessus de son corps. Elle cherche constamment à me garder contre elle, ne voulant pas interrompre le tango ardent de nos langues. Mes joues deviennent rapidement rouge écarlate, me faisant naître une question. Ai-je déjà ressentis cette sensation ?
J'en doute fort.
Ce baiser n'a rien à voir avec tout ceux que j'ai pus connaître. Je me sent flotter. La sensation de solitude qui restait constamment présente en moi, à laisser place à la complétude. Je me sent enfin accompagné dans ce monde flou. Est-ce bien une lueur que j'aperçois à travers le brouillard de ma vie ?
La belle brune interrompt notre baiser, à bout de souffle.

"Je t'aime."

Elle lâche avant de recommencer à dévorer chaque centimètre de mes lèvres. La cage de glace de mon coeur vient alors à exploser, laissant une vague d'émotion brûlante m'envahir. Des larmes roulent sur mes joues. J'ai peur de la chute. Une émotion de tristesse vient alors naître en moi, au milieu de ces sensation si chaude qui caresse mon corps meurtris par la vie.
Je doute d'avoir le droit à être aimé. Où est le mur ? Je peux sentir les mains de ma Belle glisser sous ma camisole.
Ses ongles aggrippe alors mes épaules. Cherche-t-elle à m'arracher les ailes, afin de me faire tomber du paradis qu'elle m'offre actuellement ? Ne cherche pas princesse, je suis un ange déchus. Je me demande même si j'ai déjà étais angélique un jour. J'en doute. J'ai le cœur noir, dévoré par les ombres. Les griffures qu'elle laisse dans mon dos me piquent, elle me rapproche encore plus d'elle, collant mon corps au sien.

"Tu as couché avec elle. Grince le corps délicat bloqué sous le mien.

- Quoi ?" J'hausse un sourcil.

D'une main de maître, Frédéricca enlève ma camisole. Un courant d'air venant caresser ma peau dénudé, me faisant à l'idée que je suis à présent en soutien-gorge.
Les doigts fin de mon ami glisse alors sur mon cou, puis sur mes clavicules, me faisant atrocement frissonner.

"Je te parle de Dashi.

- Je... Comment...

- Elle t'a marqué de partout. Se sent-elle menacé ?" Mon amie ris doucement avant d'approcher ses lèvres de moi.

Prise par la surprise, je ne peux m'empêcher de pousser un gémissement aiguë qui semble amusé ma belle brune. C'est alors un combat sanglant qui commence entre mes émotions et mes limites. Les limites dont j'ai mis si longtemps à me poser et à supporter. Mais voilà qu'elles sont sur le point de se briser, laissant la sensation me faire tourner la tête.
Je ne suis plus aux commandes. Trop tard. Je suis prisonnière de mes sentiments. De mes sensations. Il auras suffit que Frédéricca ai la trempe de venir agripper mon cou de ses dents. Suçant ma peau. Se délectant de son goûts sucré. Me paralysant sous le plaisir libéré. Je gémis sans cesse, tremblante, à la mercie de ma Belle.
Apres avoir décidé que c'était suffisant, elle se détaché de moi le sourire aux lèvres, avant de venir aggriper mon oreille entre ses dents, me faisant gémir une énième fois.

"T'es à moi." Elle me murmure d'une voix qui trahis sa colère.

J'aimerais résister à ce rêve. Pensant à la gifle que je vais bien finir par me prendre. "Elle est saoul". Je ne cesse de me répéter. Mais mon corps refuser d'écouter, voulant croire à ce moment magique qui est en train de se produire. Frédéricca profites de ce moment de faiblesse, pour échanger nos places, me renversant sur le matelas. Elle s'assoit sur mon ventre, relevant ses cheveux dans une queue de cheval haute, avant de me dévorer du regard. Je rougis de plus belle, essayant de détourner le regard. J'en suis incapable. Je suis prisonnière. Je doit me faire à l'évidence... Je suis la proie de Frèdericca.

"Cette expression sur ton visage... Esmée, elle est sublime. Et ton corps... Merde tu es vraiment parfaite."

La belle se penche sur moi, venant loger mes mains sur ses fesses. Je ne cherche pas lutter contre son pouvoir, je pense que j'en serai même incapable. Mais je veux que tout s'arrête là. Je ne veux pas qu'elle risque de regretter quoi que ce soit. Et nous sommes déjà aller trop loin. Mes hormones s'affolent, mon ventre tambourine alors que nos bassins sont autant collés que nos seins. Nos lèvres ne se lâchent plus. Se reclamant à chaque fois que nos manques de souffle les séparent. Bien que je sois concentré sur les délicates lèvres roses logées entre les miennes, je peux sentir les jambes adroite de Frèdericca écarter lentement les miennes.
Je me redresse, tente de me défaire de son emprise. Elle se détache légèrement de moi, caressant la naissance de mes seins.

"Esmée... J'ai envie de toi."

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