Talla : Tu te rappelles maman, elle disait tout le temps que c’était Bouba son mari et pleurer quand on lui disait que Bouba ne l’aimait pas ….
Moi : C’était-il y a très longtemps et Bouba est mon frère …
Talla : Si veux de lui faut me le dire hein comme ça tu resteras toujours ici
Moi : Tu es vraiment fou toi, Bouba est mon frère rien d’autre. Badiène parle lui
Badiène: Laisse ma fille tranquille toi….
Talla : En parlant ou est-il Bouba ?
Moi : Il est sorti depuis ce matin
Badiène : Il m’a dit qu’il partait voir ses enfants
Talla : J’aimerai qu’on ait une discussion avant que je ne rentre
Badiène : Tu vas repartir….
Talla : Maman je n’ai eu que deux semaines de permission dans cinq jours je repartirais ……..
Bouba depuis le décès de son père paraissait comme absent, lorsqu’il se trouvait seul, son regard devenait vide. Il semblait dans un autre monde perdu dans ses pensées. Inconsciemment il s’en voulait d’être resté en froid avec son père et le regrettait très amèrement.
Malgré ça, il continuait toujours à voir Fily qui venait désormais comme bon lui semble à la maison soit disant présenter ses condoléances. Quant à Tapha il avait repris le chemin de l’université et Moctar celui du lycée. Talla était le plus proche de Badiène, il l’était aussi avec son père : Il était avec tous Cathy y compris jusqu’à ce qu’un fosset énorme se creusa entre eux…….
Ce fut lors du premier mois de veuvage de Badiène que la vie de Cathy prit une autre tournure à jamais …….
Depuis le décès de son oncle, elle ne dormait plus dans sa chambre à l’étage qui avait été reprise par son propriétaire initial : Talla. Elle dormait désormais avec sa tante au rez de chaussée.
En pleine nuit, un bruit sourd l’avait extirpé de son sommeil. Vêtue d’une mini combinaison qui lui servait de pyjama, Cathy alla voir ce que c’était. Au pied des escaliers était assise une personne dont elle ne parvenait à identifier le visage.
Si seulement elle avait su ce qui l’attendait alors jamais elle ne serait sorti de la chambre de sa tante !
_ Qui est ce ? Demanda-t-elle doucement ….
_CA ….. Cathy c’est moi……
_ Talla dit-elle offusquée en voyant qu’il était ivre que fais-tu là dans cet état ? Tu as bu ?
_ Shut fit il en posant sa main sur sa bouche
_ Lève-toi je vais t’aider à monter avant qu’on ne te voit dans cet état ……
Talla n’était qu’un humain après tout malgré ses qualités. Chaque personne a des vices. Et le vice de Talla était l’alcool. Il avait toujours su garder secret ce côté sombre de lui. Son père avec qui il habitait ne l’avait jamais su. Ce dernier étant diabétique, Talla en profitait pour diluer de l’alcool dans les bouteilles de soda qu’il était le seul à boire. Tout le monde ne cessait de dire qu’il était fort d’accepter aussi facilement la perte de son père. Ce que les autres ne savaient pas c’est qu’il noyait sa douleur dans l’alcool.
De fil en aiguille, par un vrai parcours du combattant, ils parvinrent lentement dans sa chambre. Dès que Cathy voulu le pousser sur son lit il l’amena de force avec lui pour retomber sur elle et lui caresser ses cuisses dénudées.
_ Arrête laisse-moi…. Tu ne sais pas ce que tu fais essaya de se débattre Cathy mais elle parlait à un sourd.
Il s’était mis à l’embrasser de force qu’elle en eu un haut le cœur avec l’odeur puante de l’alcool qu’il dégageait. Puis lui déchira son pyjama pour se retrouver en tenue d’Eve.
_ Non pleura silencieusement Cathy pour ne pas alerter les autres ne me fait pas ça Talla, je t’en prie laisse-moi partir, je t’en conjure
Mais il n’entendait plus rien. Il la gardait prisonnière entre ses deux bras vigoureux. Cathy n’était qu’une petite adolescente de 16 ans face à un adulte de 23ans.
Cathy ignorait ce qui était le plus atroce, la douleur qu’elle ressentit ou la honte qu’elle éprouva. A travers ses larmes, sous la lumière de la lampe qu’elle avait elle-même allumée, elle vu son cousin la renifler comme une bête, avant de se ruer sur elle…..
Elle ressentit une douleur atroce à chaque fois qu’il essaya de la pénétrer quand soudain le mur qui le barrer se brisa… là elle subit le martyr. Elle ouvrit si grandement la bouche comme pour crier mais aucun son n’en sortait. Elle resta inerte, tétanisée et pétrifiée par la douleur. Seuls les mouvements de son bourreau animaient son corps.
Elle perdit depuis longtemps toute notion du temps. Combien de temps il s’acharna sur elle ? Elle ne saurait le dire, tout ce qu’elle savait, est qu’elle avait juste envie qu’il s’arrête.
En un moment donné, son vœu fut exaucé. Talla roula sur le côté et se mit à ronfler. Quand Cathy voulu se lever une première fois, une forte douleur l’avait recloué au lit mais tant bien que mal elle s’exhorta au courage pour s’extirper de ce lit.
Ses jambes molles, engourdies la portèrent jusqu’aux toilettes extérieurs pour prendre une douche d’eau froide et ranger les lambeaux de son pyjama souillé enroulé d’un sac en papier dans son sac à dos.
Elle retourna se coucher, pleurant silencieusement incapable de dormir. A chaque fois qu’elle fermait l’œil, les conseils de sa mère lui revenait quand avec ses sœurs et elles entendaient des battements de tam-tam tôt le matin et qu’elle leurs expliquait qu’il s’agissait d’une bonne nouvelle, de la plus belle manière qu’une fille pouvait honorer son mari et sa famille.
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COUP DU SORT TOME 1
General FictionComme toute personne elle crut aux rêves...... Comme toute femme elle rêva d'un grand et beau mariage....... Comme toute femme elle voulut d'un bonheur immense ............... Comme toute femme elle crut au mariage ............. Comme toute femme...