PARTIE. 36

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Il y’eu un blanc de la part de Bouba. Sur le coup il beuga   pour se justifier. Après tout ne dit-on pas qu’une faute avouée est à moitié pardonner ?
_ Je comprends Talla a dû te parler… mais tu aurais pu au moins écouter ma version au lieu de me prendre pour l’unique coupable...
_ Tu ne changes pas ! Ou sont les efforts que tu disais faire il y a quelques minutes ? A 26ans tu es toujours là à te plaindre. Talla ne m’a rien dit. Et à vrai dire j’en ai assez de jouer à l’arbitre. Dorénavant vous réglerez vos problèmes tout seul comme de grandes personnes.   
_  Tu as raison mère. Il est temps que l’on passe à autre chose que de figer sur des problèmes futiles. Pour ma part il n’y a aucun problème.
_ Voilà qui est mieux.
_ Tu as parlé à Talla récemment à propos de mon voyage ? Entre nous c’est le froid en ce moment donc je ne voudrais que ça interfère dans…..
_ Ton projet continua sa mère offusquée  donc il n’ya que cela qui t’intéresse ton voyage ? Bouba il est temps que revienne à la raison. Ce n’est pas la fin du monde si tu ne voyages pas cela ne doit pas t’empêcher de trouver du travail ici. Talla m’a dit qu’il allait voir pour ton cas…..
_ Je suis là à patienter et il me dit qu’il va simplement voir….
_ Alors tu n’as retenu que cela dans ce que je t’ai dit ? C’est ton frère qui a en charge tous les frais de la maison, les études de tes frères et même de tes enfants ……
_ C’est bon j’ai compris vous n’allez pas m’aider alors je me débrouillerai sans vous. ……
On a beau prendre des centimètres, avoir la voix grave, prendre de l’âge, se marier et même  avoir des enfants mais devant ses parents on restera toujours enfant qu’importe notre situation. Devant sa mère, ses yeux scintillèrent de joie tandis que de ceux de cette dernière s’échappaient des larmes. Revoir sa mère lui ravivait le cœur. Il était en mesure d’affirmer que cette femme représentait et était tout pour lui. C’était la seule personne qui pouvait remplacer tous les autres et la seule que personne ne pouvait remplacer.
Sa mère le prit dans ses bras pour une longue étreinte. Son cœur s’apaisa, elle se sentit réconforter. La présence de son fils représentait un répit, un espoir de revoir sa famille heureuse le temps de son séjour. Elle se mit à le regarder tendrement une fois assise sur le sofa puis pleura….
_ Yaye boye bayil dioyi yow tamit (maman arrête tes pleurs toi aussi) n’es-tu pas heureuse de me voir? Lui souffla Talla dans un câlin
Comment pouvait-elle ne pas le faire ? Savoir son enfant malade loin de soi constituait une abominable souffrance. On devient un simple  spectateur souhaitant que la suite des évènements se déroule pour le mieux.
_ Oh que si c’est juste des larmes de joie après tout ce que tu as vécu. Tu n’as plus mal depuis rassure moi ?
Tapha : Oh maman ton bébé va bien regarde comme il pète la forme ce gros gaillard
Talla : Je vais bien maman surtout maintenant que je suis avec vous ou est ta nièce ?
Badiène : Dans votre chambre elle dort surement ….
: Frérot cria Moctar depuis les escaliers vêtu d’un simple caleçon
Talla : Waouh je sais que je t’ai manqué mais ne réveille pas ma femme
Moctar : Celle-là même si on branchait des haut-parleurs au sein de votre chambre elle ne se réveillera pas …Alors ça été ton voyage ? Que m’as-tu apporté ?
Talla : Des pantalons afin que tu arrêtes de trainer en caleçon à travers la maison surtout dans ce genre de caleçon
Moctar : Sois sérieux way tu dois m’être reconnaissant avec tout ce que ta femme me fait vivre  ….
Tapha : Il a raison moi c’est à mon bras et mes épaules qu’elle s’en prend
Badiène : Tu devrais monter tes affaires et te changer pour qu’on dine
Talla : Yaye j’ai mangé dans l’avion ou est Bouba ?
Badiène : Il est chez Fily bon mangeons dans ce cas….
Talla : Bonne nuit la famille …..
Moctar : Hâte de retrouver madame ?
Talla : Ta gueule Moctar
Badiène : Laisse mon cadet tranquille toi
Devant la porte de sa chambre il ne sut quelle attitude adopter : s’il devait toquer ou ouvrir. Bien sûr qu’il devait toquer se dit-il car depuis qu’ils étaient mariés, il sommait toujours à sa femme de fermer à clé. Encore une fois il sourit se rappelant des débuts de leur mariage. Pour une première dans cette chambre il ne craignait pas d’y rejoindre sa femme.
Il toqua doucement sans avoir de réponse. Sans grande conviction, il déposa sa main sur le loquet pour voir la porte s’ouvrir. Que suis-je con ! se dit-il voilà par ou je devais commencer. Tout doucement il rentra ses affaires un par un pour refermer la porte derrière lui à double tour. La lumière de la chambre étant allumée, il se rappela des paroles de sa femme qui lui avoua avoir peur de dormir dans le noir depuis qu’elle était enceinte. Talla s’assit auprès d’elle pour lui caresser tendrement le visage puis le ventre. Faiblement, il l’entendit gémir. Cathy a toujours été pacifique, elle n’aimait pas les histoires. Elle était aussi une grande trouillarde, à chaque qu’elle tombait malade elle refusait de dormir seule. Cette raison l’avait poussé à toujours laissé la lumière allumée depuis qu’elle avait rejoint sa chambre. Talla alla dans la salle de bain se rafraichir pour rattraper ses prières et se coucher au près d’elle.
Dans sa chambre, Badiène venait juste de terminer ses prières nocturnes. Demain sa nièce aura 17ans elle se demanda s’il n’était pas tant d’avouer le secret autour de sa grossesse.  Sa nièce n’était pas tranquille depuis qu’elle sut  pour sa grossesse en plus de cela elle avait une peur bleue de l’accouchement même si elle ignorait vraiment ce qui l’attend. Plus elle avançait dans sa grossesse plus elle voyait sa nièce stressée inquiète.  Au tout début la sage-femme voyant cela la mis dans la confidence lors de sa première échographie.  Trois minutes après qu’elle ait débuté l’échographie elle avait appelé Badiène hors de la salle pour lui parler.
_ Il y’a un problème docteur ? Demanda-t-elle anxieuse
_ Madame votre nièce attend des jumeaux …..
_ Des jumeaux manqua-t-elle de crier et il n’y a aucun problème
_ Non pas encore par contre je vous conseille de ne rien dire à la maman. Sa tension artérielle est en hausse. Elle a carrément peur de la grossesse donc lui dire qu’elle attend deux bébés pourrait vraiment l’affecter et ce ne serait pas bien pour les bébés…
Badiène lui donna raison pour garder le secret. Elle était la seule à le savoir même Talla l’ignorait. Elle aurait voulu le mettre aussi dans la confidence mais quand que Mariama  l’appela pour la féliciter de la grossesse de sa belle-fille : elle fut choquée.  Elle apprit d’elle que son fils avait organisé un repas pour annoncer la bonne nouvelle à ses amis. Et bien sûre à son tour sa fille Aida l’avait mise au courant. Décidément elle ne savait que faire de Talla. Il avait cette manie de se comporter comme un blanc. Comme un blanc entendez par là dire tout ce qui le touche à ses amis. De ce fait sa mère s’abstenue de lui dire qu’il allait être père de jumeaux. Le seul qui avait flairé la vérité était Moctar il n’avait que ça à la bouche mais sa mère le laissa aussi dans le flou……….
En pleine nuit j’émergeai de mon sommeil réveillée par ma vessie pleine. J’allai me soulager avant de remarquer une masse sur mon lit. Prudemment j’avançais pour y découvrir mon mari. Sans hésiter je le secouai pour le réveiller. Il grogna un bon moment avant d’ouvrir un œil puis l’autre et enfin les deux.
_ Humm bébé…. Chanta-t-il presque tendrement 
Je ne lui laissai pas le temps de continuer pour me réfugier entre ses bras. . Être allongée sur sa poitrine, ses bras autour de moi, paraissait comme irréel combien de fois en avais-je rêvé.
Ses doigts roulèrent sur les contours de mon dos, et je compris qu'il était éveillé.  Je raffermis la prise de mes bras autour de son cou et me blottis encore plus contre lui. Il ne parla pas. Ses doigts montaient et descendaient le long de ma colonne vertébrale, m'effleurant à peine.
Je serais volontiers restée ainsi jusqu'à la fin des temps, sans jamais déranger ces instants, mais mon corps en avait décidé autrement. Doucement je me mis à lui caresser ses tablettes de chocolat avant de monter sur lui si brusquement que je fus moi-même surprise par mon audace. Mon corps devenu si chaud que je me mis à trembler de désir. Mon besoin de lui était plus fort que jamais. Son doigt caressa ma pommette humide de larmes de joie.
— Cathy ? 
Ses intonations douces étaient destinées à m'apaiser, même si la tension y était perceptible.  Je ne pus lui répondre de suite, tant j'étais perdue dans les replis veloutés de cette voix. C'était la symphonie la plus harmonieuse qui fût  la symphonie d'un instrument unique.
Talla effleura ma joue du bout des doigts, prudent. Sa peau douce comme de la plume était à une température identique à celle de la mienne. J'eus le sentiment que cette caresse s'enfonçait jusqu'à mes os, provoquant un picotement électrique qui me secoua la moelle épinière et frémit au fond de mon ventre tandis que mes tremblements s'épanouissaient en un désir brûlant. Quand sa main s'enroula autour de mon visage, tel de l'acier recouvert de satin, le désir parcourut mes veines desséchées, m'enflammant des orteils au sommet du crâne.  Il arrondit un sourcil, attendant que je parle mais je me jetai à son cou. Je  m’enivrai de cette odeur douce et délicieuse qui émanait de lui  que j'enfonçai plus mon visage dans son torse lisse. Je ne pus m'empêcher de caresser son visage, encore et encore. M'enlaçant fermement, il m'attira à lui, et ses lèvres s'écrasèrent sur les miennes, avides et pourtant douces. Un gémissement s'échappa de sa gorge, et il plongea de nouveau sur ma bouche avec une férocité soudaine.  En moi, le courant électrique se mit à bourdonner de manière frénétique, comme si je ne pouvais plus attendre.  Ma robe se déchira sous ses mains et je fus heureuse que le tissu soit aussi moue. En ces moments toute trace de timidité avait disparu en moi qu’il m'était possible d’apprécier vraiment mon mari,  de voir chaque trait splendide de son visage magnifique, de goûter la moindre perfection de son long corps sans défaut, de ne rater aucun angle, aucune facette de lui. Je pouvais goûter son arôme pur et vif sur ma langue et sentir le soyeux incroyable de sa peau bouillante  sous mes doigts hypersensibles. Cette fois Il n'y avait ni prudence, ni retenue, ni peurs. Surtout aucune honte. Comme nos précédents baisers, chaque caresse était plus que ce à quoi j'avais été habituée à Mayfair. Je tâchai de garder en tête que j'étais enceinte avec un gros ventre, malheureusement il était difficile de me concentrer quand j'étais submergée par des sensations aussi intenses qui, à chaque seconde, m'entraînaient dans des milliers de lieux différents de mon corps. Comme possédée j’enlevai mon soutien-gorge pour laisser ma poitrine gonflée par la grossesse s’échappée.  Mon mari me lançait un sourire espiègle pour me faire un suçon au cou. Par un tour de passe-passe, il m’avait couché pour couvrir mon corps de baisers et de caresses. Sans crier gare j’avais hurlé au contact de ses lèvres sur mon intimité. Mon corps s’était crispé pour laisser échapper des jets qui semblèrent l’émerveillé. Chaude comme la braise j’ondulais encore tremblante de ce premier orgasme alors que ses mains venaient seulement de parcourir mon corps……………………
Talla était émerveillé, c’était toujours aussi fascinant pour lui de voir sa femme avoir du plaisir. Dans son bas de pyjama, il se sentit si étroit qu’il s’en débarrassa comme s’il le brulait.  Mais bien que sa femme semble très réceptive et qu’il mourrait d’envie de la prendre il hésitait encore ne voulant pas lui faire mal. Il regarda sa femme qui avait les yeux mis clos encore tremblante comme une feuille. Voyant son mari hésitait, Cathy le bascula avec force pour se positionner au-dessus de lui. Bien que mouillée, elle eut des difficultés à s’empaler sur cette barre d’acier mais y arriva quand même. Talla ébahi, en avait perdu même la voix c’était la première fois qu’il voyait sa femme aussi entreprenante. Son plaisir montait et il cherchait à en profiter au maximum. Voir Paradise montait et descendre aussi lentement en poussant des hurlements qui menaçait de réveiller toute la maisonnée était le summum. 
La tête rejetée en arrière, la bouche entre ouverte, ses  gémissements n’étaient plus que cris de jouissance. En moment elle s’était même mise à pleurer laissant échapper plusieurs jets sur son mari. Talla lui ne se contrôlait plus depuis un moment et laissait échapper des gémissements plaintifs. Arrivant au sommet de l’extase, ils restèrent l’un dans les bras de l’autre.  Toujours tremblante couchée sur le dos, Talla l’embrassa passionnément.
_ Happy birthday Paradise ! Lui fredonna-t-il
Cathy pleura encore dans ses bras tremblant de tout son corps.
_ Veux-tu que je pleure  aussi Paradise ? C’est ton anniversaire regarde l’horloge il est 3 h 45 on est le 4 Avril.  17 ans et bientôt mère mais tu pleures toujours comme un bébé…..
Elle rigola face à la grimace que fit son mari    
_ J’ignorais que tu allais venir… Finit –elle par dire
_ Je voulais te faire la surprise tu n’aimes pas ?
Elle lui caressa le visage pour déposer un baiser chaste sur ses lèvres.
_ J’adore c’est le plus merveilleux cadeau que je puisse avoir pour mon anniversaire.
_ Tu n’as pas mal s’enquit ’il en lui caressant le ventre
_ Non mais j’ai trop chaud
_ Va prendre une douche je vais changer les draps avant de te rejoindre…..
Badiène comme d’habitude était la première à être debout dans cette  maison. Après la prière elle était restée sur le tapis du salon à faire des invocations à l’endroit de son défunt mari. C’est dans cette position que l’avait trouvé Talla qui voulait présider la prière avec elle. Il le fit tout seul devant l’œil avisé de sa mère qui une fois terminée alluma la télé pour suivre les anciens dramatiques du théâtre Daniel Sorano qui étaient passés à la chaine nationale avant le défilé. 
_ Yaye boye Cissé le salua son fils docilement
_ Diop répondit-elle sur le même ton. Assis toi j’aimerai que l’on discute avant que les autres ne se réveillent
_ Tu suis toujours ces vieux théâtres…. Alors de quoi veux-tu que l’on parle  
_ Talla comme tu es là. Essayez d’arranger les choses avec ton frère. Je sais tout mais laissez tout cela derrière vous et allez de l’avant. Des tensions et embrouilles ne peuvent manquer au sein d’une famille mais il faut savoir les dépasser. Vous êtes tous les deux mariés et tout comme lui tu vas aussi être père alors vous vous devez d’être  exemplaires sinon vos femmes et vont enfants emprunteront le même chemin en vous voyant. Pensez-vous que ça me plaise de vous voir vous comporter de la sorte ? Ton père et ton homonyme ont toujours été proches, ton oncle Malick et moi y compris même vos jeunes frères dans cette maison ne se comportent pas comme vous. Talla la sagesse et la maturité n’attend point l’âge. Vous êtes tous mes fils et je connais  chacun d’entre vous. Talla, on a souvent l’habitude de dire que l’ainé est celui qui succède ses parents mais à condition que l’ainé soit quelqu’un de responsable. Talla comme te l’avait dit ton père aujourd’hui je te le redis nous avons grandement confiance en toi. Tu as toujours su aimer ta famille et respecter tes parents. Alors je te prie de toujours continuer cela et d’aider tes frères.
_ Maman tu n’as pas à me le demander j’aiderai toujours mes frères mais moi je ne garde rien envers Bouba tout ce que je veux c’est avoir la paix surtout pour Cathy. Ah comme je suis là j’en profiterai pour parler avec lui.
_ Dieu merci tu es très noble mon fils et surtout tu as bon cœur puisse Dieu te récompenser pour cela.
_ Amine maman
_ J’espère que cette fois tu resteras longtemps
_ Maman je n’ai que deux mois
_ Prions que tu sois présent pour l’accouchement alors
_ J’espère maman Amdy  a monté toute une histoire pour que je puisse avoir ces deux mois ....
_ Mais tu as dit au revoir à ton oncle Tapha et Mariam
_ Oui bien sûr tu sais que oncle Tapha est comme un père et tata Maria une seconde mère….
_ Alors c’est bien que tu n’oublies jamais ce qui nous lie à eux ce n’est pas qu’une amitié de longue date nous sommes devenus une famille  J’oubliai as-tu fais la paix avec Mariam ?
_ Tata Mariam me reproche toujours de n’avoir pas amené Cathy chez eux…..
_ Elle a raison il ne faut pas t’accaparer ta femme …..
_ Mdrr maman Cathy n’est que pour moi
_ Dans deux mois tu devras tu la partager et elle n’aura plus de temps pour toi
_ En attendant alors je vais m’accaparer d’elle
_ Talla en parlant de ta femme c’est vrai qu’elle est ton épouse mais sa grossesse est avancé alors soit doux avec elle….
_ Mais je l’ai toujours été avec tout le monde
_ Tu ne m’as pas compris on dirait. Hier je vous ai entendu ou devrais-je dire que tous vous ont entendu car vous n’êtes pas du tout discrets….
Talla fit comme si de rien n’était en se caressant la tête. Sa mère ne voulant pas l'embarassé plus changea de sujet
_ Talla il y’a une chose que tu devrais savoir mais tu n’as qu’à le garder pour toi. Même la principale concernée n’en sait rien. Ta femme attend des jumeaux …………….
_ Qui attend des jumeaux Cathy ?
_ Oui mais elle n’en sait rien ……
Après avoir entendu le récit de sa mère il ne cessa de sourire. Le voilà qui allait être père de deux enfants d’un coup. Malgré la bonne nouvelle il resta discuter avec sa mère jusqu’au réveil des autres………….
Tel une chatte Cathy s’étirait après un long sommeil. Elle resta encore sur le lit souriante. Les évènements de la veille auraient ressemblé à un doux rêve si les valises de son mari en attester pas le contraire. Encore une fois elle sourit avant de se décider à prendre un bain..... 
Je terminai de m’habiller pour faire mon lit avant que la porte ne s’ouvre brusquement sur mon mari.
_ Que fais-tu ? Se hâta-t-il de me demander
_ Rien je ne faisais que le lit …………
_ Bébé  tu dois te reposer  et penser à toi …
_ Mais si je ne le fais pas qui va le faire
_ Moi je ne veux plus que tu touches à quoi que ce soit
_ Tu as déjeuné moi je meurs de faim
_ Non je t’attendais  j’ai une surprise pour toi
_ Qu’est-ce que c’est ?
_ Si je te le dis ce ne sera plus une surprise
Au même moment quelqu’un toqua à la porte Talla sortit pour revenir avec un plateau bien appétissant.
_ Voilà aujourd’hui c’est ta journée alors tu prendras le breakfast au lit comme une princesse ….
_ Tu l’as préparé ?
_ Euh j’ai fait les œufs, les croissants et les pains aux raisins Moctar les a achetés …. Ah j’oubliais attends une seconde
_ Encore une surprise ….
Tout souriant il ouvrit un sac qui lui servait de bagage en main pour en sortir une boite blanche avec un ruban orange qu’il me tendit.
_ Ouvre
_ Oh laissais-je échapper pour rigoler
Il en prit un qu’il me fit déguster lentement
_ Hum … Des cupcakes  fourrés au chocolat tu me gâtes beaucoup trop
_ Rebecca a proposé de t’en faire en souvenir de ton séjour mais  j’ai pensé en tant qu’amoureux éperdu c’était mon devoir de te les servir …
_ Tu m’as manqué…. Avouai-je
_ Oui c’est ce que j’ai cru comprendre quand je t’ai rejoint au lit hier nuit………
Les images de la veille me revenant je perdu la voix intimidé par ce regard qu’il me lança. 
_ Ne me dit pas que tu as honte ……
_ Mais de quoi tu parles ? Fis je semblant  de ne pas comprendre
_ Veux-tu que je te rafraichisse la mémoire …..
Il s’était rapproché trop rapproché de mon cou d’où ses lèvres se promenèrent. Au premier contact j’avais émis un petit gémissement qui le fit sourire contre ma peau. Alors que sa main se frayait un chemin à travers le haut de ma robe de maison quelqu’un toqua à la porte. Péniblement, il alla ouvrir en marmonnant dans sa barbe.
_ Ay Cathy sa dieukeur gnibissi rek gua tèdje ko (Hein Cathy ton mari rentre et tu l’enfermes.) ….. Enfin tu es là tu nous as beaucoup manqué  ….
Telle une furie, elle venue s’assoir sur mon lit sans qu’on l’invite à entrer. Et dire que depuis son histoire avec ma sœur elle n’y avait plus posé les pieds.
_ Talla  tu es en forme hein qui prend aussi bien soin de toi à Londres ?
Mon mari avait pris cette remarque au second degré et en rigola.
Talla : Hi Fily ne me créée pas de problèmes. Personne ne s’occupe de moi …..
Moi : Ah bon c’est ce que tu dis Aida le saura …
Talla : Elle a raison c’est Aida qui s’occupe bien de mon ventre en me gavant …..
Fily : Alors Cathy dépêche-toi  de faire de bons plats pour lui
Talla : Non c’est ta cuisine qui me manque belle-sœur
Fily : Tu n’as pas à me le dire tu es mon mari
Talla : Et mes neveux ?
Fily : Ils dorment toujours sauf Maodo Malick
Talla : Oui je l’ai vu maman lui donnait son bain. On dirait le fils de Moctar c’est abusé comment ils se ressemblent ……
Fily : Oui t’as vu bon je vous laisse ton frère dort toujours il ne va pas tarder à se lever
Talla : Ok Fily c’est vrai je ne l’ai pas encore vu….
_ Magui Hare sama séritieu nak (J’attends mon cadeau)  …. Lança-t-elle à Talla avant de sortir….
Après  cette irruption, le silence s’installa. Talla avait pincé les lèvres et plissé le front, signes qu’il réfléchissait.
_  A quoi penses-tu ?
_ Pourquoi me prendre la tête si ma femme peut s’en occuper
_ M’occuper de quoi ?
Il ouvrit deux valises pour en sortir des parfums, des habits d’enfants, des chaussures, des robes, des habits d’hommes et effets de rasage.
_ Les robes et les parfums c’est pour toi choisi par Aida comme tu le lui as demandé. ..
_ Aida est folle, je ne lui ai rien demandé et  avec mon état comment pourrais-je les porter ?
_ Après ton accouchement bien sûr cette folle m’a plumé avec ces robes … Comme ma venue n’était pas programmé plutôt alors je n’ai pas eu le temps de faire beaucoup de courses………
_ C’est beaucoup ce que tu m’as rapporté il ne fallait pas te donner cette peine seule ta présence me suffit amplement…
_ C’est mon devoir de te faire plaisir dis-toi que tout ce que j’ai c'est pour toi alors si tu veux quoi que ce soit n’hésite surtout pas.
_ Je sais cela mais tu fais déjà tant pour moi. Talla tu as beaucoup de charges et bientôt nous allons devenir parents alors il faut penser à l’avenir…..
Ces mots lui rappelèrent la discussion qu’il eut à ce sujet avec Amdy.
_ Vous avez raison madame Diop… rigola-t-il
_ Et c’est pour qui ces affaires ?
_ Mes frères et mes neveux pour les autres ce sera de l’argent surtout mes tantes paternels avant c’est maman qui achetait des tissus pour les leurs offrir de ma part mais elle vient de me dire de me référer à ma femme….

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COUP DU SORT TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant