Deux mois après son retour, Aida organisa un repas qui rassembler toujours la bande d’amis de son mari. Ces repas avaient beaucoup de succès à cause des spécialités sénégalaises qu’elle cuisinait que les semblables de Talla restaient des mois à ne pas en manger. C’est à cette occasion que Talla convia Rebecca pour l’accompagner.
Elle le savait coureur à une époque mais pas infidèle. Alors Aida se rétracta de creuser sur l’amie soudaine de Talla. N’empêche, elle garda un œil sur eux tout au long du repas. Et ce qu’elle vu ne lui plut nullement………
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Richard depuis qu’il fit éruption ne lâcha plus Rebecca d’une semelle. En bon donjuan, il ne cessait de la flatter. En plein repas, son téléphone se mit à sonner avant qu’il ne s’excuse pour aller répondre dans l’autre pièce. Mais ce n’en valait pas la peine car les autres entendaient tout ce qu’il disait.
: Quoi tu n’as pas compris ne m’appelle plus
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: Je m’en fou, ce n’était que l’histoire d’une nuit
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: Tes pleurs ne vont rien changer ma petite et si tu t’entête crois-moi tu maudiras le jour où tu m’as rencontré….
Elle était choquée mais ne le montra pas. Les autres étaient comme habituer à cette scène de Richard. Après que Talla l’ait déposé chez elle, Lala l’invita à entrer. C’était la première fois qu’il mettait les pieds chez elle. D’habitude, ils ne se voyaient qu’à l’extérieur ou rarement chez Talla.
_ Veux-tu boire quelque chose ? proposa-t-elle à son invité
_ Non ça va
Elle s’assit en face de lui et le regarda longuement. Depuis ce jour, où il avait essayé de lui parler de Richard au bistro, il ne le fit plus. En un moment elle se demanda si Talla ne serait pas jaloux pour ne plus lui reparler de Richard. Mais là elle comprit, Talla ne voulait que la préserver.
_Ce n’est pas un tendre. Finit-elle par lâcher
_ Quoi ?
_ Plutôt qui
_ Alors qui n’est pas tendre ?
_ Richard
Il se tut un moment. Pour céder
_ En effet tu avais vu juste mais Rebecca……..
_ Non n’essaye même pas je sais que vous êtes amis. Là tu veux essayer de rattraper le coup. C’est très gentil mais…….
_ Mais tu as été blessé au cours de ta vie et tu refuses de subir cela à nouveau
_ Oui on peut dire ça
_ On n’a pas du seulement te briser le cœur, on a également trahi ta confiance
Ils se turent un moment avant que Talla ne reprenne pour lui remonter le moral car elle sembla triste d’un coup perdue dans ses pensées
_ Rebecca ma psychologue si courageuse
Elle sourit et se mit à fixer tendrement Talla. Mal à l’aise face à ce regard qu’il redoutait il s’excusa…..
_ Je suis désolé mais tu devrais au moins lui donner le bénéfice du doute….
Sur le moment elle crut qu’il allait sans doute l’embrasser mais se ressaisit ;
_ Waouh je m’étais carrément faite des idées admit-elle
_ Non ton intuition était la bonne mais les choses ne se déroulent jamais comme nous le voulons.
Talla aussi fut attirée par cette tension soudaine qui le pousserai sans doute à l’embrasser s’il n’était pas un homme marié amoureux de sa femme malgré tout.
_ Alors que penses-tu de mon ami ? Il est sympa qu’est-ce que t’en dis ?
_ Non il est charmant c’est vrai, charmeur, sure de lui mais on ne va pas se mentir c’est un Bad boy et toi aussi je me trompe à moins que tu aies changé…….
Talla sourit à cette remarque, elle l’avait encore percé. C’est à croire qu’il est un livre ouvert avec elle.
_ Ça dépend de ce que tu appelles Bad boy
_Ne dit-on pas que qui se ressemble s’assemble ! Pour l’instant je recherche quelqu’un de bien qui ne soit pas…….
_ Pourri, ni détérioré par les démons de la vie tels les vices dont il ne pourra se séparer…..
Tout comme lui détérioré par ses vices, pourri devant vivre avec le démon du viol !
_ Les hommes abîmés, ils sont dangereux en tout cas pour moi
Très touché, Talla lui prit doucement les deux mains la forçant à capter son regard.
_ Je suis d’accord avec toi je t’assure. Je dois y aller maintenant
Depuis leur repas, Aida ne cessa de cuisiner son mari pour avoir plus amples informations de cette Rebecca qu’elle voyait tout le temps avec Talla mais rien. Amdy aussi la définissait comme l’amie de son ami !
En pleine réflexion dans ce nouvel immeuble dont il avait en charge l’électrification. Il mit son casque et alla au régénérateur central qu’il ouvrit pour vérifier si tout était en ordre avant que les peintres ne débutent leur travail sur les lieux. Pendant que l’un d’entre eux derrière lui expliquait son retard dut à sa femme qui avait accouché, ses pensées s’envolèrent vers celle qui était son épouse et qui ne portera sans doute jamais son enfant. Il lui fallait songer à leur avenir à tous les deux. C’était égoïste de sa part de lui priver de sa liberté. Alors il devait à tout prix mettre un terme à ce mariage. Et la première personne concernée était Cathy sa femme. Il faudra qu’elle l’appelle ce soir à la descente.
Une fois fini, l’un d’entre eux l’interpellait :
_ Monsieur Diop vous pensez que nous pourrions commencer aujourd’hui ?
_ Sans nul doute.
_ Bon les gars alors on installe tout
Lorsque l’un des techniciens se déplaça la longue perche en aluminium de 5 m tomba avant que le bout se niche dans le compteur qui était encore ouvert pour entrer en contact avec les fils électriques. Talla qui avait le dos tourné se vu attiré comme un aimant. Dès que son gilet s’accrocha aux fusibles, il reçut une grande décharge au dos qui le projeta un mètre plus loin. Sur le coup il se crut mort, ne pouvant bouger sentant une forte chaleur dans son dos avant qu’il ne perde connaissance.
Ce furent les cris et les sirènes d’ambulance et de pompiers qui alertèrent Amdy qui se trouvait au 10 étages avec d’autres techniciens. A l’hôpital son ami fut directement admit en urgence. Son cas était si critique que les médecins durent l’endormir.
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Voilà trois mois passés sans que je ne sois obligée de supporter la tête de Talla jour et nuit. Depuis notre dernière dispute je me sentais soulagée même si j’y étais allée un peu fort, il fallait que ça sorte. Depuis qu’il était parti je n’avais plus aucune nouvelle de lui. Lorsque j’entendais Badiène parlait au téléphone et savais que c’était lui je m’empressais de partir pour ne pas entendre sa voix, échanger avec lui.
Arrivée à terme de ce second semestre, nous venions de terminer les dernières épreuves de cette composition pour être enfin en vacance.
_ Ah Cathy l’année prochaine c’est la terminale. Jubila Yacine épanouie
_ Qu’en sais-tu ? Attend que les bulletins sortent d’abord pour savoir
_ Tu sais bien que nous serons admises en classe supérieur nous ne sortons jamais de 5 premiers de la classe. Pour le moment je ne veux plus entendre parler de cahiers ou d’études. Je vais bien profiter de ces vacances à fond et toi que comptes-tu faire ?
_ Rester chez moi
_ Si c’est à quoi ressemble la vie d’une femme mariée j’en veux pas. Mais Cathy tu abuses vraiment. Même avant de te marier tu refusais de sortir. En plus ton mari n’est pas là et ta tante n’y verra aucun inconvénient à te laisser t’amuser. Allez réfléchis-y et nous en profiterons ensemble
_ D’accord mais je ne te promets rien
Yacine comme ne pensait qu’à s’amuser. Durant toute la route elle ne cessa de s’extasier sur ce qui ressemblerait aux parfaits vacances qu’elle mènera. Morte de rire, je lui fis un au revoir de la main pour sonner à la porte. Comme personne n’ouvrait, je sortis ma clé pour le faire. Quel ne fut pas ma surprise en voyant Fily assise dans la cour se tenant le ventre.
_ Bonjour Fily n’as-tu pas entendu la sonnerie pour m’ouvrir ?
_ Si mais je n’avais pas envie de bouger c’est tout
_ Que fais-tu là assise sur ces graviers ou sont les autres ?
_ Badiène cuisine et occupe-toi de tes oignons
Elle n’allait pas bien et faisais de drôle de grimace. Dans la cuisine il n’y avait personne alors j’en déduis que Badiène devait être dans sa chambre. Le téléphone fixe à ses côtés, elle semblait pleurer.
_ Badiène ça va ?
_ Oui ma fille tout va bien. Quand es-tu rentrée ?
_ Tout de suite. Qu’est ce qui ne va pas tu pleures ?
_ Non j’étais au téléphone alors ta composition ?
_ C’est fini reste plus qu’à attendre les résultats
_ C’est bien. As-tu parlé à ton mari depuis hier ?
_ Non, qu’y a-t-il ?
_ Son ami Amdy vient juste de m’appeler pour dire que mon fils a été admis à l’hôpital à cause d’un accident qu’il a eu en plein travail….
_ Accident laissais-je échapper avant de me tenir la bouche
_ Hey calme toi il m’a rassuré qu’il était hors de danger
_ Quel genre d’accident lui est-il arrivé ?
_ Il a été électrocuté soupira-t-elle avant qu’une larme ne s’échappe de ses yeux…
_ Badiène dis-moi tout ne me cache rien. Qu’est-il arrivé à Talla me mis-je à pleurer repensant aux horreurs que je lui avais dites. Je le regrettais amèrement……….
_ J’en sais rien mon fils est loin et j’ignore ce qu’il a mieux vaut appeler son oncle Tapha c’est le beau-père d’Amdy peut être qu’ils sont ensemble. Va te changer et rejoins moi vite.
Dans ma chambre je troquais mon uniforme contre une robe de maison. Face au cadre photo de notre mariage, mes larmes coulées abondamment.
« Et alors tu peux même crever ça m’est égale. Oui Talla et crois-moi quand ça arrivera je ne te pleurerai pas. Je te hais à tel point que s’il t’arriver malheur ça me soulagerait. »
Ces mots sordides que je lui avais dits me revenaient comme un mantra me faisant sentir plus que jamais coupable. J’avais menti car il lui était arrivé malheur et j’étais tout sauf soulagé : j’étais anéantie.
Soudain j’entendus un cri aigu. Je pris peur croyant que c’était ma tante. Quelle ne fut pas ma surprise en la voyant sortir de sa chambre. Nous regardions pour nous demander d’où venait ce cri quand nous l’entendîmes de nouveau : Fily.
_ C’est Fily Badiène.
Elle se roulait presque par terre se tirant les cheveux avant que notre belle mère ne l’arrête :
Badiène : Tu vas te blesser si tu continue
_ J’ai mal Badiène. Aidez-moi svp
Est-ce moi ou Fily venait pour la première fois de dire svp elle devait vraiment avoir mal.
_ Elle va accoucher Cathy va nous chercher un taxi les garçons ne sont pas là. Me hâta Badiène
Une fois le taxi garé, Fily monta en larmes aidé par Badiène et le chauffeur.
_ Je l’amène à l’hôpital Abas ndao. Appelle ton oncle Talla pour lui dire de passer et prévient Bouba s’il revient.
J’hochai la tête pour refermer la porte en pleurs. Avant d’appeler l’homonyme de mon mari je me devais d’abord de savoir ce qu’il a. Je sortis mon petit carnet ou était inscrit le numéro d’Aida pour l’appeler.
_Oui allo
_ Aida ?
_ Oui qui est à l’appareil ?
_ C’est moi Cathy
_ Cathy ma chérie comment vas-tu ?
_ Moi ça va mais Talla non apparemment
_..............................
_ Aida ne me cache rien je t’en supplie
_ Cathy, ton mari est à l’hôpital. J’y étais ce matin mais il est toujours en urgence. Ils ne laissent personne le voir. Depuis hier Amdy est là-bas mais il ne l’a pas vu……
Sur le coup je fondis en larmes
_ Cathy ne pleure pas ainsi prie pour lui et il se portera mieux ait la foi …
_ Que lui est-il arrivé ?
_ Il a reçu une décharge électrique puissante au dos
_ Mon Dieu !
_ Aida je veux lui parler …..
_ Calme te toi Cathy je te rappellerai en ayant des nouvelles t’inquiètes pas nous sommes tous là pour ton mari.
Je pleurai longuement avant d’appeler oncle Talla pour lui raconter. Tant bien que mal il avait essayé de me consoler avant de rappliquer une quarantaine de minutes plus tard.
_ Oh ne pleure pas. Je sais que tu aimes beaucoup ton mari n’ai aucune crainte il s’en sortira. Les Talla sont des guerriers…
Je souriais à sa dernière phrase avant qu’il ne me demande les autres.
_ Ils sont sortis et Badiène a amené Fily à l’hôpital elle va accoucher
Vers 15h le téléphone sonna encore, sous le regard d’oncle Talla je me hâtais d’aller décrocher croyant que c’était Aida.
_ Aida ?
_ Non c’est Amdy son mari
_ Ah comment va Talla ?
_ Qui est ce ? J’aimerai parler à sa mère ou à Bouba svp
_ Je suis sa femme et j’ai le droit de savoir…..
Me voyant m’emporter, oncle Talla venu prendre le combiné
_ Oui allo qui êtes-vous ?
_ ……………………………….
_ Oui je vois je suis son homonyme le frère de son père
_....................................
_ Alors comment se porte ton ami ?
L’appel durait depuis une dizaine de minutes et oncle Talla ne répondait que par monosyllabe sans doute pour que je n’entende rien. A voir l’expression de son visage, je su que Talla n’allait pas bien.
Depuis deux heures, Badiène était dans cet hôpital comme assise entre deux chaises. D’une part elle se faisait du souci pour son fils et d’autre part pour sa belle fille qui ne parvenait toujours pas à accoucher. Elle ne cessait d’étreindre son chapelet priant pour les deux à la fois.
_ C’est vous qui accompagnez la patiente Fily ? Lui demanda soudain une sage-femme
_ Oui madame c’est bon elle a accouché ?
_ Non pas encore elle vous réclame
_ Qui moi ?
_ Oui bien sûr alors venez lui parler sinon le bébé risque de suffoquer car elle est dilaté depuis bien longtemps mais refuse de pousser …..
Badiène était choquée que Fily puisse la réclamer. Elle l’a retrouva toute en sueur à bout de souffle qu’elle eut pitié de sa belle-fille.
_ Badiène pardonnez-moi ne cessa-t-elle de répéter en pleurnichant
_ Je te pardonne Fily et invoque le nom de Dieu
Sage-femme : Maintenant Poussez madame poussez-vous allez blesser votre enfant
Fily : J’ai mal, j’ai trop mal
Badiène : Du courage toi aussi, tu as déjà mis au monde deux enfants
_ L’enfant de Bouba n’est pas pareil que les autres, il est en train de me déchirer les entrailles hurla-t-elle………
Décidément elle n’avait pas changé après tout, on a beau fuir la nature elle revient toujours au galop Soupira Badiène intérieurement.
Sage-femme : Si vous refusez de pousser alors votre enfant mourra
Fily : Non je ne veux pas le perdre pas lui, pas l’enfant de Bouba
Badiène : Alors pousse et finissons-en ………..
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Au Chu de Mayfair c’était une tout autre atmosphère. Amdy qui ne voulait en rien alerter la famille de Talla de son état, se vu obligé de le faire après avoir vu le médecin. Celui-ci l’avait trouvé dans la salle d’attente pour demander à parler à la famille du patient.
_ Sa famille est loin pour le moment
_ Et vous êtes ?
_ Son meilleur ami et aussi collègue de travail
_ Vous devrez prévenir sa famille au plus vite
_ Comment va-t-il ?
_ Il est hors de danger mais peut rechuter à tout moment. Sa brulure est assez importante mais ça aurait pu être pire, il a eu beaucoup de chance, le gilet qu’il portait a dut amortir le choc.
_ Il s’est réveillé ?
_ Nous l’avons encore mis sous sédatif la douleur est insupportable
_ Croyez-vous qu’il va s’en sortir ?
_ Ce sera long sans doute difficile mais oui car il a beaucoup de courage d’autres dans son cas seraient déjà dans un coma.
_ Puis-je le voir ?
_ Oui à travers la vitre. Sa chambre est prémunie pour le moment pour éviter toute infection à sa brulure.
A travers la vitre, il regardait son ami couché sur le ventre, le bas de son dos recouvert de bandage taché de Bétadine, respirant à l’aide d’un tube à oxygène.
Comme tout croyant il se résigna pour rentrer chez lui. Depuis la veille, il portait les mêmes vêtements, depuis la veille il n’avait pas mangé ni dormi. L’importance c’est que son ami était en vie et qu’il allait s’en sortir.
_ Dis-moi qu’il va bien ? Fut la première chose que sa femme lui demanda
_ Oui Aida t’inquiète. Le médecin dit qu’il est hors de danger mais peut rechuter à tout moment
_ Sa femme m’a appelé elle est désemparée, elle ne faisait que pleurer
_ J’imagine je vais les appeler….
_ Parle à Bouba ou à sa mère c’est mieux ; Cathy est beaucoup affectée
_ ne t’en fait pas…
Il prit d’abord un bain pour rattraper ses prières et mangea avant de se décider à appeler chez son ami.
Dès la quatrième tonalité, quelqu’un décrocha :
_ Aida ? Disait une voix féminine
_ Non c’est Amdy son mari. Répondit-il
_ Ah comment va Talla ? Demanda la femme comme sur le point de pleurer
_ Qui est ce ? J’aimerai parler à sa mère ou à Bouba svp
_ Je suis sa femme et j’ai le droit de savoir….. Commençait-elle à s’emporter. A vrai dire Amdy s’en doutait un peu. A l’époque de leur mariage, sa femme lui avait passé Cathy au téléphone. Soudain une voix d’homme reprit la conversation.
_ Oui allo qui êtes-vous ?
_ C’est Amdy l’ami de Talla et vous ?
_ Oui je vois je suis son homonyme le frère de son père
_ Ah oui c’est vrai
_ Alors comment se porte ton ami ?
_ Je parlais tantôt à sa femme mais je ne veux pas l’apeurer ou l’affecter encore plus vous savez comment sont les femmes. Je reviens de l’hôpital j’y étais depuis hier. Il a reçu une forte décharge électrique au dos et depuis les médecins a été obligé de le mettre sous sédatif à cause de la douleur. D’après le médecin il est hors de danger mais peut rechuter à tout moment…. Mais il s’en sortira Talla est fort…………..
Bouba avait comme perdu la tête. Il ne savait plus quoi faire depuis que Cathy lui dit que sa femme était à l’hôpital pour accoucher. Alors qu’il s’apprêtait à aller les retrouver, sa mère revenue exténuée….
S’installant sur un sofa pour boire le verre d’eau que lui tendit Moctar, il leur annonça que Fily avait accouché d’un petit garçon.
Moctar : Encore un garçon
Tapha : J’espère qu’il est beau, pas aussi vilain que ces deux singes
_ Papa cria Thierno pour se plaindre de Tapha
Bouba : Tu n’es pas vilain c’est lui qui l’est. Maman comment se portent-ils ?
Badiène : Ils vont bien. Ton fils a tout pris de nous, il m’a rappelé mon cadet à son naissance
Moctar : Moi ?
Badiène : Bien sure
Bouba : Normal tu en as fait voir Fily de toutes les couleurs lors de sa grossesse impoli
_ L’impolie c’est ta femme dit plutôt que si ce petit me ressemble c’est parce que cette fois qu’il est le tien qu’il s’agit de ton sang. Le nargua ce dernier
Comme un lion Bouba bondit pour l’attraper par le col de sa chemise avec l’intention de le frapper.
Badiène : Relâche le immédiatement, tu n’as pas intérêt à lever la main sur lui. Ou est Cathy ?
Tapha : Dans sa chambre je ne sais pas ce qu’elle a mais elle pleurait
Moctar : Lâche-moi toi y’a que la vérité que fasse mal
Bouba : T’as de la chance essaye plutôt d’avoir ton bac mon petit
Moctar : Toi tu l’as par hasard mdrr
Bouba : Maman je vais aller voir Fily et prévenir sa famille
Badiène : D’accord en attendant je lui préparerais quelque chose à manger et Moctar lui apportera
Moctar : Sans façon j’ai des choses à faire
Tapha : Je l’apporterai
Badiène : J’oubliais, il y’a une autre nouvelle. Il s’agit de Talla. Il est à l’hôpital.
Tapha : Quoi ?
Bouba : Que lui est-il arrivé ?
Badiène : Son ami Amdy m’a appelé pour m’informer qu’il avait eu un accident à son lieu de travail depuis hier. Puis j’ai joins votre oncle Tapha et il m’a dit que votre frère s’est pris une décharge électrique …..
Tapha : Alors c’est pour cela que Cathy pleure en rentrant j’ai trouvé oncle Talla ici mais il ne m’a rien dit seulement qu’il avait des choses importantes à régler.
Moctar : Comment va mon frère maintenant il n’a rien de grave j’espère?
Badiène : Il a des brulures au dos et j’en sais pas plus
Bouba : T’en fait pas maman, il s’en sortira.
Moctar : Décidément, à chaque fois qu’il a une bonne nouvelle de Fily c’est accompagner toujours d’un malheur.
_ Que veux-tu insinuer ? Articula Bouba très irrité
Moctar : A la naissance de Manse notre famille était déchirée, peu de temps à la naissance de Thierno papa est mort et maintenant qu’elle accouche Talla est à l’hôpital………
Badiène : Ferme-la Moctar
Moctar : Papa avait raison de ne pas vouloir d’elle dans notre famille
Badiène : Je ne veux plus t’entendre tais-toi
Bouba : J’y vais maman sinon je risque de l’étrangler
Bien que triste pour Talla, Moctar ne cessa de narguer Bouba qui était sur le point d’exploser. A vrai dire, il était le seul capable de les mettre hors d’eux sa femme et lui. Et secrètement Fily avait peur de lui à cause de son franc parlé. Moctar étant le cadet de la maison faisait tout ce qu’il voulait sous l’œil avisé de sa mère qui prenait toujours sa défense. Il était très intelligent et dès fois en user pour faire des choses pas trop catholiques comme mener en bateau les filles la plupart du temps. Contrairement à Moctar, Tapha lui était plus assidu. Comme les autres, il évitait Fily et les problèmes. Cependant, il était du genre à agir plutôt que de parler. Et tout comme Talla, il restait concentrer sur ses études qu’il prenait au sérieux.Votez, partagez, laissez moi vos avis😘
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COUP DU SORT TOME 1
General FictionComme toute personne elle crut aux rêves...... Comme toute femme elle rêva d'un grand et beau mariage....... Comme toute femme elle voulut d'un bonheur immense ............... Comme toute femme elle crut au mariage ............. Comme toute femme...