PARTIE 35

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Talla de son côté était brisé d’avoir traité ainsi son frère ainé. Il venait de remarquer une différence entre eux, les liens qui les unissent devenaient plus ténus sous la pression de leurs vies de mariés. Chaque histoire, chaque dispute leurs faisait éloigner de la complicité qui fut jadis la leur. Son frère Bouba, autre fois si protecteur envers Cathy semblait insensible à ses souffrances. La cruauté que faisait preuve Bouba masquait forcément quelque chose. Néanmoins il gardait toujours espoir que son frère revienne à la raison. En sa qualité de frère, il espérait le remettre dans le droit chemin et qu’ils avancent ensemble unis par des liens fraternels fidèles pour honorer le vœu de son père de garder toujours sa famille unie en harmonie…………….
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« La grossesse est une étape miraculeuse, c’est quelque chose d’extraordinaire.  Tu dois rester forte et heureuse d’être enceinte » Ces mots je l’avais entendu tant de fois de différentes personnes : Badiène, tante Dior, Mère Fama et même de ma mère. Je déprimai….
Oui on sait tous que la grossesse dure 9 mois c’est juste qu’on ne nous dit pas ces 9mois peuvent paraitre comme une éternité. Dans mon cas j’en avais marre on nous le dit pas ou on a honte de l’admettre mais grossesse et étude fut un véritable supplice pour moi. Comment dire en ces moments peut être que les études n’étaient pas aussi alléger que maintenant. Il n’y avait pas de drop box ou encore de liens pour rattraper un cours ou suivre un cours à distance. En ce moment il n’y avait pas de bus tatas qui concurrençaient  avec les bus sotrac. Et surtout qu’il n’existait pas beaucoup de ligne de bus pour chaque localité. En ce moment il n’y avait pas de format PDF ou encore de livre électronique et surtout l’internet n’était pas aussi accessible que maintenant.  Comment dire j’étais au bout du rouleau tout simplement. J’avais l’impression qu’une masse était comprimée à mon corps. Masse qui réduisait mon capacité physique. 
A deux mois de l’anticipée de philosophie et à trois mois du bac, les cours s’enchainaient et les horaires aussi. Si Yacine qui n’avait rien se lamentait de fatigue alors moi qui étais enceinte de 7mois j’étais carrément morte. A la maison je ne faisais aucun travail ménager à part ma chambre bien sûr. Dès fois je profitai de Codou ou Maguette qui venaient à tour de rôle presque chaque weekend sur deux pour dépoussiérer toute ma chambre. Il fallait les voir se lamenter et me dire qu’elles n’étaient pas là pour jouer à la boniche. Dans ces cas-là il fallait simplement que j’émette le nom de mon père pour qu’elles appliquent.  Avec mon père les choses étaient devenues comme avant sauf qu’il éprouvait  une gêne à regarder mon ventre, à chaque fois ses yeux s’y posaient il détournait le regard. En compagnie de ma mère, il était venu me présenter ses excuses et discuter avec moi. J’avoue que depuis lors j’ai l’impression d’avoir plus des parents qui s’intéressent à mon sort. Maman m’appelait presque chaque semaine pour prendre des nouvelles tandis que mes sœurs viennent passer du temps avec moi. Comme le dit Badiène mes sœurs ne viennent pas  simplement à la maison à cause de moi mais que c’est la maison de leur tante et qu’elles peuvent y venir comme bon leur semble. Bien sur cette réplique fut destinée à Fily.
Voir mes sœurs à la maison l’importunait. Au début elle s’était liée d’amitié avec elles. Malheureusement pour elle, on avait beau partagé le même sang mais nous n’étions pas pareilles. Tout ce qui n’est pas vrai ne dure pas ne dit-on pas ? La voir appeler ma sœur dans sa chambre pour discuter me laisser perplexe et me faisais rire en même temps. Maguette n’en faisait qu’à sa tête elle n’avait que faire de mes mises en garde. Après deux weekends elles ne se parlaient plus.  Maguette arrivant juste à la maison, avait salué tout le monde sauf elle pour s’assoir sur les jambes de Bouba. Ce dernier bien que notre relation ne soit plus ce qu’elle était, restait le même avec mes sœurs.  
_ Fallait me dire que tu venais ? Reprochais-je à ma sœur
Maguette : Je n’ai pas besoin de permission pour venir chez ma tante n’est-ce pas Badiène ?
Badiène : Oui ma chérie tu aurais dû amener Codou
Maguette : Comme dit maman il faut qu’une d’entre nous reste l’aider
Fily : Aider sa mère est plus glorieux pour une fille que de trainer
Elle l’avait dit en fixant ma sœur qui resta silencieuse un moment
_ Wa Boubacar Diop Yow guiss gua ni gua diékhé Yow dé faw ma outalla niarel boulay topato… (Regarde comme tu as maigri il faut que je trouve une seconde femme qui prenne bien soin de toi) S’écria soudainement ma sœur comme si elle était choquée avant d’enlacer son cousin qui joua le jeu.
Bouba : Alors je laisse ça entre tes mains
Maguette : Tu ne seras pas dessus je te trouverai une femme qui saura bien traiter sa belle-famille par la même occasion. Tu te rappelles Cathy de Diodio, son frère a épousé une fille qui a offert toutes les membres de sa famille des cadeaux. Même maman qui n’est qu’une amie de leur mère a reçu un beau tissu. Ah Badiène comme on a rien reçu des femmes de tes fils là je vais attendre Moctar et Tapha peut être qu’eux leurs femmes sauront notre valeur…..
Badiène rigola les larmes aux yeux….
_ Voilà pourquoi j’ai hâte de te voir Magou je ne fais que rigoler avec toi. Je suis d’accord avec ce que tu as dit mais sache que Cathy a bien donné des présents à sa belle-famille répondit-elle
Moi: Badiène laisse la,  elle est folle. Au moins moi j’ai eus deux mères qui m’ont apporté plusieurs bagages pour ma belle-famille mais elle n’aura pas cela….
Maguette : En tout cas je n’ai pas reçu de présent de la part de la femme de Talla
Moi : Parce que la femme de Talla n’est nul autre que ta sœur
Maguette : Et alors ? Je n’en reste pas moins ta belle-sœur car je suis la cousine de ton mari
Moi : Tu n’auras rien de moi
Maguette : Bon je meurs de faim ou en est votre repas ?
Moi : Voilà fallait me dire que tu venais …. Nous avons déjà mangé
Maguette : C’est vrai Boubacar ?
Bouba : Oui Magou mais tu peux aller prendre le repas de Tapha
Maguette : Merci Boubacar tu es si gentille avec moi que d’autre croirait que tu m’aimes est-ce le cas ?
_ Et c’est maintenant que tu le sais je t’aime plus que la vie elle-même rigola-t-il devant une Fily rageuse  qui ne tarda pas à répliquer en allant trouver ma sœur à la cuisine.
Ce furent leurs cris qui nous alertèrent avant que Magou ne revienne le visage serré. Elle n’était pas aussi folle pour risquer de se battre avec une personne plus âgée qu’elle de 10ans.
_ Badiène ndakh warouma lek sa keur done sama keur délou done sama keur makk (ne dois-je pas manger chez toi qui est chez moi en plus d’être chez ma sœur ?)
Badiène : Bien sûre que oui que se passe-t-il ?
Maguette : C’est ta belle fille Fily elle est venue confisquée le plat que je mangeai
Bouba : Pourquoi as-tu fais ça ?
Fily : C’est le repas des enfants
Badiène : Les enfants ont déjà mangé avec nous non et où est le repas de Tapha ?
Moi : Magou va te préparer des œufs
Maguette : Jamais manger de œufs à 13h ce que je ne fais pas chez mon père je ne vais pas le faire ailleurs
Fily : Ici ce n’est pas chez ton père si tu veux jouer à la princesse reste chez toi. Si tu ne veux pas manger des œufs à l’heure du repas alors préviens avant de venir nous en avons assez de jouer aux hôtes avec vous…..
Badiène : Fily tu dépasses les bornes, mesure bien tes paroles à l’avenir. Tourne ta langue sept fois dans ta bouche avant de sortir des bêtises. Tu penses que mes nièces viennent ici qu’à cause de leur sœur détrompe toi. Ici c’est chez moi, chez la sœur de leur père alors ici c’est chez eux alors elles peuvent venir et faire comme bon leur semble.
Maguette : Tu as entendu tout ça parce que je t’ai je ne sais pas le sexe de l’enfant de ma sœur et que j’ai refusé de vérifier ses échographies bon moi je vais manger….
Jusqu’à son départ elle ne cessa de mettre Fily hors d’elle. De ce fait je lui demandai de d’espacer ses venues et depuis elle ne remit plus les pieds à la maison…..
Pour la veille de mon anniversaire, je venais de passer une journée merdique.
Il était 18h et c’était la fin des cours. J’avais hâte de profiter du jour férié du lendemain : notre fête d’indépendance mais aussi jour de mon anniversaire pour rester coucher toute la journée mais c’était sans compter sur Moctar. Il avait voulu que le taxi nous dépose chez une de ses soit disant cousine paternel. Du coup nous l’attendions dans le véhicule. A l’heure du crépuscule le chauffeur retira ses clés pour aller chercher un endroit ou prier disait-il.
De mon côté, je m’ennuyais puis me jeta sur l’épaule de Yacine pour la coller. Après les nausées du premier trimestre, la fatigue et les sautes d’humeurs du second trimestre pour ce dernier trimestre c’était le besoin d’une chaleur humaine à tout moment. Ce fut Tapha qui fit la remarque. A chaque fois qu’on regardait la télé et qu’il se trouvait assis à mes côtés je ne pouvais m’empêcher de poser ma tête sur son épaule et enfermait son bras tel un doudou.
_ Maman stp dit à Talla de revenir s’occuper de sa femme. Mon bras n’en peut plus…. Taquina-t-il lorsqu’il me vu arriver vers lui une énième fois.
Moctar était resté plus d’une heure chez sa cousine. Le plus bizarre c’est que le chauffeur ne se plaignit même pas. Au contraire il était resté dehors discutant avec un groupe d’hommes en train de faire du thé.
_ Moctar abuse tu devrais aller l’appeler Yacine.
_ Je préfère rester ici il reviendra bientôt il a assez duré. Et toi laisse mon bras tu es en train de la déboiter, éloigne toi un peu je ne suis pas Talla…
_ Il faut que je me détende vraiment je n’en peux plus. J’ai si chaud ces derniers temps il faut que je me détende répétai je comme une litanie
_ Oh qu’est-ce qu’il faut pour te détendre ? Il fait frais les vitres sont baissées
_ Devine
_ Des beignets
_ Non mon mari
_ Oh celui là
_ Honnêtement Talla est l’homme le plus classe que j’ai jamais rencontré je te jure. Il sait bien se mettre en valeur et prendre soin de son corps. Il parle 4 langues. Il est tellement séduisant qu’il me fait décoller à la seconde. Il me manque tellement…..
_ Arrête tu es en train de me caresser le bras là, petite dévergondée va……. 
Ce n’est que vers 20h moins que Moctar daigna sortir de cette maison le sourire aux lèvres. Malgré nos réprimandes et questionnements il garda le silence. Silence qui augmenta mon énervement. 
A notre arrivée à la maison, Badiène suivait le fameux discours du président.
_ Tu as l’air fatiguée ça été ta journée ? Vous êtes rentrés tard  …. Ajoute-t-elle après m’avoir salué
_ C’est à cause de ton cadet il est allée voir une cousine à lui
_ Ah oui je l’ai envoyé
_ Tu es toute seule ou sont les autres ?
_ Bouba avec Fily chez elle et Tapha est sorti. Tu vas me tenir compagnie….
_ Hi Badiène là je ne tiens plus je vais plutôt aller me doucher et me coucher…
_ Tu ne dines pas ?
_ Non  c’est bon j’ai mangé …
_ Dis que tu as encore grignoté  donc bonne nuit ……
A l’autre bout du quartier chez Fily, Bouba discutait de son projet de voyage. Manse truand hors pair qu’il était, l’avait mis en contact avec un de ses amis faussaires. Comme il n’avait pas d’argent pour aller en Italie, ce dernier donna une autre solution très risquée.
_ Gibson voici mon beau-frère Bouba c’est le mari de Fily la sœur de ma femme comme je te l’ai dit la fois passé il est prêt actuellement son frère est en route de l’aéroport… Soumis Manse à son ami.
Gibson : La plupart du temps j’évite de travailler pour de si brefs délai et surtout à ce tarif mais Manse est bien plus qu’un ami c’est devenu un frère.  J’ai amené plusieurs personnes à l’extérieur surtout en Espagne. Manse m’a expliqué ta situation comme tu ne peux avoir les sous pour un visa en Italie alors partir avec le passeport d’un autre te reviendra à moindre cout dans la mesure où c’est toi qui fournit le passeport et que nous on s’occupe du reste … 
Bouba : Oui Manse m’a tout expliqué et c’est moi qui fournirais le passeport. Mon frère rentre aujourd’hui même alors j’utiliserai son passeport anglais….
Gibson : Donc nous programmerons un rendez-vous avec votre frère pour lui expliquer….
Fily: Attends je pense qu’on ne sait pas compris son frère n’a pas besoin de le savoir… Tu peux le faire ou non
Gibson : Bien sur tout ce qui m’importe c’est mon fric donc il n’a qu’à m’amener le passeport et une photo de lui et je ferai le reste…
Manse : Parfait dans combien de temps pourras tu faire le boulot ?
Fily : Le plus vite sera le mieux avant qu’on ne se rende compte de la supercherie
Gibson : Aussi vite qu’il me rapportera le passeport. Mais par contre il ne pourra aller en Angleterre avec ce passeport.
Bouba : Donc ou irai je alors ?
Gibson : Entre la France et l’Espagne
Fily : Peu importe nous sommes preneurs l’importance est qu’il parte
Bouba : Va pour la France alors de là je pourrai partir en Italie
Manse : Dans ce cas parlons argent maintenant
Gibson : Effectivement mais d’abord qui prend en charge le billet vous ou moi ?
Bouba : Et si vous prenez en charge le billet à combien ça va me revenir ?
Gibson : Vous devez savoir que je travaille en équipe alors comme vous êtes le beau-frère de Manse si je prends en charge le billet ça vous reviendra à 1.500.000 et croyais moi j’ai fait des efforts …..
Fily : Nous n’avons pas cette somme mon mari n’a qu’un million
Bouba : Ma femme a raison
Oui Fily avait raison puisqu’ensemble ils avaient vendu la voiture de Talla en la remettant à Manse. Ce dernier avait pu la revendre facilement à 2. 000.000 mais ne leur déclara que 1.700.000 comme prix de vente.  Bien que berné, ils remirent encore 200.000 à Manse comme commission et 300.000 à Badiène qu’ils exposèrent comme prix de la voiture. 
Gibson : 1.000.000 tout rond ne m’arrange pas et j’y gagne quasiment rien. Déjà Manse fait partie de mon équipe et je dois lui filer quelque chose
Bouba : Franchement nous n’avons pas 1.500.000 nous n’avons que 1.200.000 pour être sincère et ils sont là.
Joignant l’acte à la parole, il sortit l’argent de l’enveloppe pour le déposer devant Gibson. 
_ Marché conclu mais il me faut une avance pour les cachets, les dessinateurs et autres…
_ Prenez tout l’argent je vous ferai parvenir le passeport. Conclu Bouba
Pendant ce temps Tapha était dans un taxi avec Talla pour la maison. Ce dernier bien que péniblement avait pu avoir prendre des congés anticipés avec l’aide d’Amdy. Il avait prévu de venir l’année prochaine mais avec les appels de sa mère pour revenir ne serait-ce que pour un mois afin de préparer l’accouchement de sa femme et sa femme qui disait lui manquer terriblement de l’autre côté, il n’eut d’autre choix que de se plier. En plus il ne souhaitait que ça revoir sa femme donc ça l’arranger grandement. En route son jeune frère le mettait au jus des tensions à la maison. Ils s’entendaient à merveille tous les deux. Beaucoup leurs prenaient pour des jumeaux mais Talla était plus élancé et comme il dit plus beau que lui.
A la maison tous était au courant de sa venue, tous sauf sa femme bien sûr. Il y’a quinze jours il avait appelé sa mère pour l’informer de sa venue. Il voulait coute que coute faire la surprise à sa femme.  En vérité c’est lui allait avoir une surprise de la part de son frère ainé…..
La relation entre Badiène et son fils devenu très glaciale. Depuis que sa nièce était passée au tabac à cause de son fils, elle le regardait d’un autre œil. Bouba n’était pas dupe à travers les agissements de sa mère en son encontre, il sut que quelque chose n’allait pas. Il essaya beau de tirer les vers du nez de sa mère mais cette dernière resta silencieuse. Un beau jour il avait trouvé dans la cuisine avec une poignée de cola à la main lui demandant pardon.
Surprise sa mère ne laissa rien paraitre pour vaquer à ses occupations.
_ Maman je t’en prie pardonne moi
_ Te pardonner que m’as-tu fait pour que je te pardonne ?
_ Je l’ignore mais je ne ferai jamais  rien qui puisse te chagriner intentionnellement….
_ Permets moi d’en douter…..
_ Tu vois maman pourtant je fais des efforts mais toi tu ne le vois pas
_ Bouba à moi tu ne m’as rien fait ces cola tu devrais plutôt le donner à ta cousine et lui présenter tes excuses…
_ Quelle cousine ?
_ Cathy….
_ Jamais je ne lui ai rien fait au contraire c’est elle qui devrait me demander pardon
_ Elle devrait te demander pardon après tout ce que tu lui as fait ? Bouba je suis au courant de tout et quand je dis tout c’est vraiment tout…..
Il y’eu un blanc de la part de Bouba. Sur le coup il beuga   pour se justifier. Après tout ne dit-on pas qu’une faute avouée est à moitié pardonner ?
_ Je comprends Talla a dû te parler… mais tu aurais pu au moins écouter ma version au lieu de me prendre pour l’unique coupable...
_ Tu ne changes pas ! Ou sont les efforts que tu disais faire il y a quelques minutes ? A 26ans tu es toujours là à te plaindre. Talla ne m’a rien dit. Et à vrai dire j’en ai assez de jouer à l’arbitre. Dorénavant vous réglerez vos problèmes tout seul comme de grandes personnes.   
_  Tu as raison mère. Il est temps que l’on passe à autre chose que de figer sur des problèmes futiles. Pour ma part il n’y a aucun problème.
_ Voilà qui est mieux.
_ Tu as parlé à Talla récemment à propos de mon voyage ? Entre nous c’est le froid en ce moment donc je ne voudrais que ça interfère dans…..
_ Ton projet continua sa mère offusquée  donc il n’ya que cela qui t’intéresse ton voyage ? Bouba il est temps que revienne à la raison. Ce n’est pas la fin du monde si tu ne voyages pas cela ne doit pas t’empêcher de trouver du travail ici. Talla m’a dit qu’il allait voir pour ton cas…..
_ Je suis là à patienter et il me dit qu’il va simplement voir….
_ Alors tu n’as retenu que cela dans ce que je t’ai dit ? C’est ton frère qui a en charge tous les frais de la maison, les études de tes frères et même de tes enfants ……
_ C’est bon j’ai compris vous n’allez pas m’aider alors je me débrouillerai sans vous. ……

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COUP DU SORT TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant