PARTIE 23

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COUP DU SORT PARTIE 23

Pour une première Talla la vue déstabilisée et tremblante comme si continuer la phrase lui serait fatale…..
_ Gay. Compléta Talla
_ Effectivement. Si l’homme s’en prend à une femme c’est qu’il est attiré. Tu es loin d’être un monstre Talla. Tu n’étais pas lucide bien que tu fus attirée par elle. Tu as fauté c’est vrai mais tu n’étais pas responsable….. Comment te sens-tu à présent ?
_ Soulagé un peu car ce démon comme tu dis continueras toujours de me hanter.
_ Je connais un exorcisme efficace pour radier ce démon dans le néant à jamais.
_ Quel est ce moyen je suis preneur !
_ C’est simple ta femme parle lui et mettez tout carte sur table
_ Entre elle et moi il n’ya plus rien à redire elle a été claire j’ai seulement mis du temps à le voir……….
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Gathié : la honte avait établi ses quartiers chez les Cissé à Rufisque. Depuis le passage de son neveu, elle tomba comme malade. Depuis qu’elle était devenue madame Cissé, elle avait toujours été citée en exemple.
« Tarbiyoul sa borom keur nii diam akk bouram ngir sa ndiabott meunla tarbiyou euleuk té barkel »  (Soit docile envers ton mari comme un esclave envers son roi afin que tes enfants puissent l’être envers toi et soient bénis).
Ou avait-elle failli dans son rôle de mère ? Cette recommandation de sa mère quand elle s’apprêtait à rejoindre son mari ne cessait de tourner en boucle dans tête. 
Pourtant ce conseil, elle avait toujours essayé de l’appliquer malgré qu’elle soit contre certaines décisions de son mari. Elle le soutenait toujours.
Elle soupira encore une fois de douleur en repensant à la dernière phrase de ce jeune garçon qu’elle vu grandir.
« Votre fille nous a tous surpris malgré ses nombreuses frasques à la maison, on ne la croyait pas capable d’une telle bassesse ! »
Malgré qu’elle l’ait entendu, elle ne pouvait y croire. Cathy sa fille ainée ne pouvait être capable d’une telle chose. Son neveu qui a toujours été son ami venait de dépeindre leur fille en monstre et il ne pouvait l’inventer. 
Depuis le baptême de Bouba, elle ne reparla plus à sa fille. Si sa fille ne l’appelait pas souvent c’était à cause d’elle. Elle ne voulait interférer dans sa vie après l’avoir donné à sa tante, non elle n’avait plus ce droit alors surtout pas dans son foyer.
Après un douloureux soupir, elle vu son mari pénétré la chambre pour la regarder longuement.
_ Yangui teudeu ba tay (tu es toujours couché) arrête de te morfondre. Ce n’est pas de ta faute si Cathy est une idiote. Lâcha-t-il amèrement
Au timbre de sa voix transie, Penda su que la colère habitait toujours son mari. Ce matin il l’avait quitté dans cet état pour aller chez sa sœur.
_ Arrête de te faire du mal en pensant à elle.
_ Ay Malick comment peux-tu dire cela ?

_ Comme elle ne nous considère pas alors pourquoi la considérer. J’ai vu ma sœur elle n’a rien affirmé de ce que Bouba a dit mais je suis certaine qu’elle la couvre encore comme elle a couvert tous les frasques que Bouba nous a raconté.
_ Appelons-la pour savoir ?  Cathy haléla (est un enfant)
_ Penda boul ma fonto dôme douma yilife (un enfant ne m’impose rien) si elle a pu partir à l’étranger sans nous avertir alors ce n’est pas nous qui l’appelleront. Je te défens de le faire Penda Kafouma (je ne blague pas)……
_ Et si elle nous appelle ….
_ Elle ne le fera pas après tout ce que je lui ai dit chez sa tante lorsqu'elle a appelé . Je doute vraiment qu’elle le fasse………

Malgré le temps habituellement brumeux, le soleil brillait, le temps était beau, tous les éléments étaient réunis pour une belle journée. Comment ne pouvait-il pas en être ainsi Talla allait sortir. Tous étaient au courant sauf Cathy. Depuis la veille, Aida lui avait demandé de l’accompagner dans un beau appartement de trois pièces. Sans même avoir à poser de questions, Cathy su qu’elle était chez son mari. Une photo de son beau-père en uniforme d’ouvrier dans une usine était accrochée sur l’un des murs de l’entrée, une autre de Talla lors d’une remise de diplôme dans un cadre près de la télé.
_ Pourquoi sommes-nous là ?
_ Pourquoi pas nous sommes chez toi ici fais le tour pour voir en attendant que je revienne
_ Quoi tu vas me laisser ici ? Ou vas-tu ?
_ Hey déstresse je reviens je vais chercher un truc important reste là le temps que j’arrive………
Voilà un mois que j’étais dans ce pays mais c’était la première fois que je mettais les pieds dans ce lieu. Prise de curiosité, j’entamais de découvrir les lieux. Le désordre est ami des hommes dit-on souvent mais Talla ne faisait pas parti de ce lot. Pour un homme, il s’en sortait très bien niveau propreté et rangement. Le seul hic était  la déco que je trouvais très terne : ça se voyait qu’un homme habitait les lieux. Enfin la dernière pièce après l’autre chambre, la cuisine, la buanderie, la salle de bain, me voilà dans une chambre plus grande que la précédente à vrai dire la précédente semblait inoccupé il n’y avait qu’un lit individuel et des instruments de musculation. Cette pièce devait être la chambre principale, de par le lit que je trouvai plus grande, la salle de bain avec baignoire classique. Dans un coin il y’avait une armoire en bois laqué de trois battants. La première abritait des vêtements soigneusement pliés, dans la seconde il y’avait des vestes de costumes, des blousons pendus à des cintres, des ceintures, dans la dernière sur la première étagère étaient rangés des draps et sur les deux dernières des chaussures étaient disposés.
A quelques pas du lit, gisait une grande commode de cinq tiroirs. A l’intérieur du premier tiroir, il y’avait des montres, des pochettes, dans la seconde des sous-vêtements, des caleçons et culottes de baignades.  Les trois derniers tiroirs réfugiaient toutes des documents, certains scellés dans des enveloppes, d’autres dans des classeurs ou encore dans des chemises. Entre tous ses papiers mon attention fut attirée par une petite boite en bois sculpté. Dès l’ouverture de cette boite, mon souffle se coupa, elle était remplie de billet bien que je connaisse rien au livre sterling il s’agissait sans nul doute d’une belle somme……
Pendant ce temps, à l’hôpital Amdy discutait  de cette importante somme d’argent qu’il reçut de son assurance en plus des autres indemnités perçus à son travail.
_ Je devrais simuler un accident au travail pour avoir de l’argent plaisanta son ami….
_ C’est bien d’avoir de l’argent mais la santé n’a pas de prix j’aurais préféré gagner cette argent durant des années de labeur que de l’avoir ainsi …..
_ C’est vrai tu as beaucoup de chance tu pouvais y rester tu sais
_ Dieu merci ce n’est pas arrivé
_ Alors prêt à rentrer retrouver madame Diop
_ Oui je suis prêt à rentrer.

Dehors Aida qui venait d’arriver regardait méchamment Rebecca. Cette dernière ne la reconnu pas.
_ Alors vous attendez Talla aussi ?
_ Oui vous vous connaissez ?
_  C’est un est très bon ami et dans bien d’autres aspects nous formons une famille. Du coup je suis là pour lui.  La famille c’est important n’est-ce pas ?
Lala perçu de l’ironie dans sa dernière phrase.
_ Je t’ai déjà vu quelque part 
_  Vous étiez venus manger chez moi. Et je t’ai aperçu une ou trois fois ici. Tu sors avec Talla Diop non ? J’ai entendu dire qu’il avait craqué pour une doctoresse….
_ On ne peut pas vraiment dire qu’on sort ensemble. Il y’a rien de sérieux. Disons qu’on est amis afin je crois. C’est vrai qu’il est très séduisant et donc je devrais me sauver en courant…..
_  De nos jours il y a que des relations vouées à l’échec
_ C’est les pires de tous, tu t’accroches en sachant qu’ils te feront du mal. Pourtant on les repère à des kilomètres.
: Le roi est prêt à retrouver dans son royaume admit Amdy en sortant aidant Talla à marcher prenant appui sur lui.
_ Dit plutôt que le roi a hâte de retrouver sa reine. Dès qu’il verra sa femme, il volera plutôt que marcher. Répondit Aida faisant un beau sourire à Rebecca.
La thérapeute comprit alors la discussion étrange qu’elles eurent. Cette femme voulez savoir si elle était la maitresse de Talla.....

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COUP DU SORT TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant