La Force du destin Tome 1

Chapitre 20

  Quand Ralph s'approcha pour aider sa mère, elle le repousssa de toutes ses forces. Il se figea.
-Si je meurs ce sera de ta faute, cria t-elle. Cette fille te ruinerait Ralph. Elle ne t'aime pas mon fils.
-Calmes-toi maman.
-Non je ne veux pas me calmer. Promets-moi que tu ne la reverras plus mon fils. Promets le moi Ralph.
-Je ne peux pas maman.
-Demandes la pour son père.
-Elle m'a déjà dit que son père est mort.
-C'est faux. Son père est en prison car il a assassiné ton père.
-Elle n'est pas responsable maman. Son père est mort et enterré depuis plus de quinze ans.
-C'est-ce qu'elle t'a fait croire.

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-Vanessa, appela Anne-Marie.
-J'arrive. Qui a t-il?
  Sa sœur désigna le salon du menton.
-Tu as une visite.
-Qui est-ce? Ralph? s'enquit-il en souriant et le cœur battant.
-Non. Tania Robitailles.
-Qu'est-ce que cette fouineuse est venue faire chez moi?
  Elle se dirigea vers le salon.
-Tu n'as rien à faire ici Tania.
-Du calme. Un peu de politesse Vanessa.
-Bonjour le moralisme. Que veux-tu Tania?
-Attends ne me dis pas que tu n'es pas à la page du grande nouvelle qui domine l'actualité? C'est sur les réseaux sociaux. Non tu ne le sais, dit-elle en la regardant de haut en bas. Sinon tu feras moins la fille fière et arrogante.
-Avant de partir, n'oublies pas de fermer la porte derrière toi, dit-elle sèchement en lui tournant le dos pour quitter le salon.
-Je me demande comment Ralph va réagir quand il saura qu'il sort avec la fille dont son père a assassiné le sien, lâcha t-elle d'une voix triomphante.
Vanessa se figea sur place et se retourna vers lui.
-Sale garce! Comment oses-tu salir la mémoire de mon père? C'était un homme honnête, travailleur et intègre.
-Bla bla bla. En tout cas il est celui qui a assassiné Raoul Mainville, le père de ton copain.
-Tais-toi. Je ne veux plus t'entendre. Tu mens! cria t-elle en éclatant en sanglot.
  Anne-Marie et sa mère s'accoururent vers elle. Sa sœur l'enlaça pour la calmer.
-Calmes-toi Vanessa.
-Que s'est-il passé? demanda Caroline.
-Je suis venu lui mettre les points sur les i. Vanessa si tu ne me crois, demandes à ta mère. Désolée je pensais que tu étais au courant ma belle, ajouta t-elle en lui offrant un sourire hypocrite.
  Elle prend congé des Lapierre en laissant Vanessa en pleurs et les deux autres imcompréhensifs.
  Anne-Marie fit asseoir Vanessa et Caroline se planta devant elle.
-Peux-tu m'expliquer ce qui s'est passé Vanessa? Je ne comprend rien.
-Elle a dit que papa... papa... a a... assassiné... le... le père de Ralph Mainville. C'est faux n'est-ce pas maman?
-Mon Dieu! soupira Caroline en se laissant tomber dans un fauteuil.
-Comment peux-elle proférer un tel mensonge? Il y a des gens qui ne se reculent devant... maman? s'interrompit-elle devant l'air anxieux de sa mère. Pourquoi tu ne dis rien? C'est un mensonge n'est-ce pas maman?
  La sonnerie du téléphone retentit à ce moment-là. Caroline décrocha dans un état de second.
-Allô?
-Est-ce que je pourrais parler à Mme Lapierre s'il vous plaît?
-Oui je suis Caroline Lapierre. En quoi puis-je vous aider?
-Arold Belfort. L'avocat de Monsieur Vincent Lapierre. Votre époux vient d'être admis à l'hopital. Il a été empoisonné. Il demande à parler à ses enfants.

  Caroline se figea. Elle raccrocha et se tourna ves ses enfants.
-Une mauvaise nouvelle maman? demanda Anne-Marie?
   Caroline les regarda d'un air hébété. Elle alla ouvrir la porte quand Paul rentra.
-Salut tout le monde! lança t-il.
-Oh mon Dieu! s'écria t-elle effondrée.
-Maman, que se passe t-il?
-C'est-ce que nous lui demandons une bonne dizaine de minute, maugréa Vanessa.
-C'est à propos de votre père les enfants, dit-elle.
-Oui maman, soupira Paul. Nous le savons tous les quatres.
-Vous le savez? cria t-elle.
-Oui maman. Demain sera l'anniversaire de la mort de papa. Les filles et moi comptons...
-Oh non! fit Caroline qui sentit le piège commença à se fermer autour d'elle.
  Anne-Marie s'approcha de sa mère, se mit à genoux et prit ses mains dans les siennes.
-Je sais que son départ a été douloureux maman. Pour nous aussi maman.
  Vanessa leva avec agacement et vient se planter devant eux et croisa les bras.
-Ils sont tous les deux à côté de la plaque n'est-ce pas maman? Elle est effondrée depuis qu'elle a reçu cet appel. N'est-ce pas maman?
-Quel appel? s'enquit Paul.
-Cette fille de toute à l'heure a raison, lâcha leur mère.
  Vanessa s'empressa de s'asseoir et Anne-Marie se leva brusquement et la regarda.
-Quoi! cria Vanessa.
-Quelqu'un peut me dire ce qui se passe ici? cria Paul.
  En quelques mots, Anne-Marie lui relatait les faits.
-Maman! C'est une blague n'est-ce pas?
-C'est la vérité mon fils. Et je viens de recevoir un appel...
-Pourquoi tu nous a caché ça maman? s'écria Paul.
-Je voulais vous protéger du moquerie, des regards méprisants des autres sur vous.
  En voyant Vanessa leva pour protester, elle leva la main et lui intima de s'asseoir.
-Ecoutez-moi attentivement Vanessa. Votre père n'est... n'est pas mort comme je vous l'avais fait croire.
-Hein! s'écria Vanessa.
  Les autres écarquillèrent les yeux. Paul passa les mains dans ses cheveux et commença à faire les cent pas.
-Il est à l'hopital du prison en ce moment et souhaite vous parler.
-Je ne te le pardonnerai jamais maman, dit Vanessa en se levant. Ja-mais. Dans quel prison est-il?
-Le prison n'est pas un lieu pour des jeunes filles...
-Ça suffit Caroline, dit Anne-Marie. Dans quel prison se trouve notre père?
-Croix des Bouquets.
-Jamais je n'aurais pensé que tu ferais une chose aussi monstrueuse maman. Comment as-tu pu? dit Vanessa en éclatant en sanglot.
-Viens sœurette, fit Paul en l'entraînant. Ne perdons pas de temps. Je suis déçue de toi maman.