Chapitre 38

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   Quelques heures plus tard, ils déposèrent Malaïkah chez Caroline dans la maison des Cormier.
-Vous allez rester longtemps? demande Caroline.
-Deux jours maman, répond Annie.
-Vous ne voulez toujours pas me dire oú comptez vous allez?
-Désolée maman. Mais c'est un secret.
   Caroline les dévisagea pour essuyer de détecter un imdice sur les visages mais leur visage est impassible.
-Bien, dit Caroline. Dans ce cas je n'ai qu'à vous souhaiter bon voyage.
-Merci maman. Au revoir mon bébé. Bisous.

                 **********
 Vanessa se laissa tomber dans le canapé.
-Ouf! Je suis éreintée.
   Ralph la rejoint et prit place à côté d'elle.
-Regrettes-tu ce qui s'est passé entre nous hier soir? demanda t-il en la devisageant avec intensité.
-Qu'est-ce qui c'est passé hier soir? interrogea Vanessa en faisant mine de ne se rappeler de rien.
-Tu veux peut-être que je te rafraîchisse la mémoire? lui proposa t-il en s'approchant de lui, son souffle s'abbatit sur son cou.
-Tu veux bien?
-Toi et moi, nus dans ton lit, souffla t-il près de son oreille. Mes mains partout sur ton corps, sur tes seins, tes tétons si sensible à mes caresses...
   Le corps de Vanessa frissonna, une chaleur se diffusa au creux de son être, elle serra ses jambes et sa respiration s'accélère.
-Ralph...
-Et je descendrai plus bas pour caresser ton ventre si plat, ma main continuera à descendre encore...
-Ralph! dit-elle d'une voix étranglée.
-Je continue? demanda ce dernier avec un sourire sexy sur les lèvres..
-Non. Je crois que la mémoire m'est revenue.
-C'est dur d'attendre demain soir bébé pour te voir à nouveau les cheveux défaits, les tétons gorgés de désir, le souffle coupé...
  Vanessa se leva brusquement.
-Tu vas finir par m'embarasser Ralph.
   Ralph leva lui aussi, écarta ses cheveux et caressa son cou de ses lèvres puis il passa une main autour de sa taille pour l'attirer à lui.
-Vanessa je t'ai donné assez de temps pour t'habituer à moi. Après tout je suis un homme et j'ai des besoins. J'en ai assez d'attendre.
-Ralph si quelqu'un rentre dans le salon...protesta t-elle faiblement.
-Ça m'est complètement égal. Je t'aime.
   Il plongea ses lèvres sur les siennes et lui donna un baiser passionné, leurs langues émettent une danse folle et leur dents s'entrechoquaient par la violence de leur passion.
-Je hâte d'être à demain soir bébé,  souffla t-il.

   Charlotte rentra chez elle, elle alla monter dans sa chambre quand un bruit l'alerta, elle retourna sur ses pas et trouva sa belle-mère, berçant un bébé. Mais d'oú sort-elle cette morveuse?
-A qui est cette chose? claqua la voix sèche de Charlotte d'un ton dégoûté.
-Ce n'est pas une chose, répondit calmement Caroline. C'est Malaïcka, le bébé de Anne-Marie.
-Ah la fameuse Malaïcka dont tout le monde me rabat les oreilles.
Et je pourrais savoir ce qu'elle fait dans mon salon à s'engueuler ainsi?
-Dans mon salon, corrigea Caroline qui commence à s'énerver de l'animosité que Charlotte developpe envers l'enfant. Ici c'est aussi ma maison
-Eh bien, eh bien, tu dévoile ton jeu finalement Caroline Lapierre. Tu avoues finalement que tu en as après la fortune de mon père. Mais je vais devoir te mettre les points sur les i ma chère. Ici c'est ma maison, c'est chez moi. Et tu ne remplaceras jamais ma mère.
-Je le sais, Charlotte. Saches que je n'avais aucune envie de remplacer cette dernière. Tu n'es qu'une petite peste.
-Comment oses-tu? cria t-elle.
-Je ne cherches pas à remplacer ta mère, dit Caroline d'un ton conciliant. Je veux que tu vois en moi une amie.
-Une amie! Ça jamais. Mais tu rêves.

   Vanessa sauta dans les bras de son amie en ouvrant la porte ,elle l'embrassa sur les deux joues.
-Oh Jenny! Que je suis contente de te voir. Vous m'avez tellement manqué.
 -Laisses-moi te regarder Vanou. Tu es vraiment coquette.
-Merci Jen.
 Puis elle se tourna vers Alex qui  discutèrent avec son fiancé.
-Je suis contente de te voir Alex et ça me plaît beaucoup de vous voir ensemble. C'est pour quand le mariage?                                            
 -Vanessa, tu es trop curieuse ma chérie, protesta Ralph.                       
-Serieusement Ralph, tu ne vas pas recommencer. Jenny est ma meilleure amie en plus en tant que Marraine, il faut bien que je me prepare.                                               
-Ah oui? C'est ce coup que vous préparez à nous faire. Vous serez témoins l'un de l'autre, fit Alex d'un air faussement horrifié.
-Viens Vanessa, on doit parler, dit Jenny en l'éloignant des deux hommes. Dis-moi, vous l'avez déjà fait?
-Fait quoi Jenny?
-Le sexe, voyons, souffla t-elle agacée. Tu n'as pas imposé à Ralph cette longue période d'abstinence n'est-ce pas?
-Nous n'avons pas eu le temps. répondit Vanessa en tordit la main d'un air embarassé.
-Quoi! cria Jenny.
   A ce moment Ralph et Alex tournèrent leur tête et leur regardèrent d'un air soupçonneux.
-Calmes-toi Jen. Tata et tonton sont tellement vieux jeu. Ils surveillent nos moindres faits et gestes. On ne peut pas sortir dans la journée sans que nous soyons pas flanqué de notre cousin comme chaperon.
   Jenny écarquilla les yeux.
-C'est une vraie pension de jeune fille ici alors. Rappelles-moi d'envoyer ma fille ici quand elle naîtra, avec la façon dont les jeunes se livrent aujourd'hui, il n'y a pas de meilleurs compagnons pour elle que ton oncle et ta tante. Mais ma chérie,vil n'y a jamais un petit moment pour..., Non Vanessa, fit -elle en éclatant de rire. Tu n'as pas fait ça à Ralph.
-Arrêtes s'il te plaît.
-Nous ne sommes plus au moyen-âge, vous êtes adultes tous les deux. En plus Ralph est fait de chair et de sang cocotte. Sûrement il a dû aller voir ailleurs.
-Comment ça, il est aller voir ailleurs? demanda Vanessa sans comprendre.
-Tu vis dans une bulle dès que tu as quitté la capitale ma chérie. Eh bien ma puce, il a dû avoir des liaisons avec d'autres filles, souffla Jenny.
-Quoi! cria Vanessa à son tour .
   Alex et Ralph se dirigèrent vers eux.
-Calmes-toi, chuchota Jenny. Ce n'est qu'une hypothèse.
-De quoi discutez-vous les filles? s'enquit Ralph en les souriant. Vous êtes bizarre tous les deux.
   Vanessa devisagea Ralph longuement. Evidemment qu'en cinqs ans qu'il a changé. Il est devenu encore plus séduisant. Quelle femme ne rêverait pas de glisser dans son lit pendant un de ses voyages d'affaires.
   Elle regarda Jenny qui offre son plus beau sourire aux deux hommes.
-Truc de filles cher filleul. Calmes-toi. N'est-ce pas Vanou?
-Euh Oui.

La Force du destin Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant