Chapitre 7

87 20 3
                                    

               Nouvelle amie

Le lendemain matin

  Vanessa se prépara pour aller en cours. Sa mère la pressa pour ne pas être en retard au premier jour.
-A propos, dit-elle. Votre tante voulait savoir si vous viendrez passer les congés de Noël chez elle. Surtout toi Vanessa qui voulait rester là-bas.
-On ne sait pas encore maman, fit observer Anne-Marie.
-Bien sûr, comment pourrez-vous le savoir puisqu'ici il y a Marc et Ralph, dit leur frère d'un ton moqueur.
-Qui est Marc? s'enquit leur mère.
-Pose la question à Anne-Marie.
-Tu ne peux pas te taire Paul, dit cette dernière énervée.
-Espèce de vieille tête de noix, souffla Vanessa. Mais quelle plaie! Misérable.
-Ça suffit sur mon toit, cria Caroline. Vanessa ton insolence n'a plus de limites. Je vais devoir employer la manière forte. Va t'excuser auprès de ton frère.
-Ugh! Bon bon. Je te présente mes excuses cher frère.
   Elle ramassa son sac, quitta la maison accompagnée de sa sœur.
-Dorénavant Paul surveilles ta sœur. Je ne veux pas que Vanessa ait le moindre contact avec ce Mainville. Ces morveux ne ruineraient pas mes plans  pour mes enfants.

                 ************
  Quand Vanessa arriva à l'école, une crainte la saisit. Comment les élèves vont-ils l'accueillir. Elle déteste être la nouvelle dans une école. Elle trésaillit quand une voix retentit derrière don dos.
-Quelle suprise Vanessa! Nous sommes à la même école. Bienvenu à Canado Collège.
   Tania détailla Vanessa de la tête au pied.
-J'imagine que Ralph sait que vous êtes ici, continua t-elle.
-Ouais.
-Venez, je vais vous présenter mes amis. Hey les gars voici Vanessa Lapierre, une nouvelle.
-Bonjour, fit Vanessa d'une voix timide.
  Elle se retourna vers Tania.
-Tous ces garçons sont vos amis. Vous n'avez pas d'amie féminine?
-Non. Pourquoi perdrais-je mon temps à faire amie-amie avec une fille. Elles sont toutes des traitresses et des rivales, en jettant un regard narquois à Vanessa.
 
  Pendant la pause du déjeuner, Vanessa alla s'asseoir sur une table vide au cafétéria. Elle n'a aucune envie de déjeuner avec Tania qui la considère visiblement comme une rivale. Il faut qu'elle règle cette histoire au plus vite avec Ralph.
  Une fille s'approcha d'elle avec hésitation. Vanessa lui fit signe de la rejoindre.
-Je peux? demanda t-elle.
-Bien sûr.
-Je suis Jenny Morin.
-Morin! Je connais un garçon qui a le même nom de famille que vous. Marc Morin.
-C'est mon frère, répondit Jenny en souriant. Il est ton ami?
-Pas vraiment. Plutôt celui de ma grande sœur Anne-Marie. Moi c'est Vanessa Lapierre.
-Bienvenue à notre école.
-Merci Jenny.
-Vous connaissez Tania depuis longtemps?
-Pas vraiment. Elle m'a été présenté par un ami. Je suis du Cap-Haïtien, je viens d'emmenager à la Capitale.
-Ne t'inquiète pas avec ton accent tout le monde sait que vous êtes capoises. En fait Tania n'est pas une fille qu'on peut faire amie-amie avec elle.
-Oh oui, j'ai cru le comprendre. Elle est sournoise.
-On raconte même qu'elle est lesbienne.
   Vanessa faillit s'étrangler avec son repas. Est-ce que Ralph le sait?
-Excuses-moi, dit Jenny. Le prof d'anglais me fait signe je vais voir ce qu'il veut. Je reviens.
-Ok, répondit Vanessa toujours sur le choc.
  Après le départ de Jenny, Tania vient s'asseoir sans y être invité à côté de Vanessa.
-Je t'ai laissé une place mais toi tu as préféré cette snob de Jenny plutôt que de déjeuner avec moi.
  Jenny les rejoignit toute de suite.
-Je sais pourquoi tu ne m'aimes pas. Tu as vu Ralph m'embrasser n'est-ce pas? Hier soir encore nous nous sommes embrassés et dansés ensemble à sa fête. Ne fais pas trop d'illusion sur Ralph, ma chère Vanessa, c'est un homne à femme. Il me revient toujours.
-Viens Vanessa, dit Jenny.
-En passant il est super au lit.
-Mais quelle plaie! dit Jenny en s'éloignant avec Vanessa.  Elle n'a aucune scrupule.
  
                *************
   Après les cours, Vanessa prit un taxi et rentra chez elle.  Elle n'a aucune nouvelle de Ralph et vu qu'elle n'a pas de portable ce serait impossible qu'il arrive à la joindre.
   Rentrée chez elle, elle salua sa mère et se dirigea directement dans sa chambre.
-Toujours en colère? demanda sa mère.
-Et pourquoi?
-A toi de me le dire. Ne penses-tu pas c'est moi qui devrais l'être? Après la façon dont tu t'es comportée hier soir en plus tu as osé amené ce type sur mon toit.
-Ah, Paul te l'a dit, enfin. Je me demandais bien s'il n'avait pas perdu sa langue. Maman, il ne s'est rien passé entre lui et moi. Satisfaite?
  Pendant qu'elle passa près de la chambre de sa mère elle entendit la sonnerie de son portable, elle rentra sur la pointe des pieds et prit le portable. C'est Ralph!
-Salut Ralph!  chuchota t-elle.
-Pourquoi tu chuchotes ma chérie? Et oú était ton portable bébé, depuis hier, j'essayais de te joindre. Tu m'as manqué bébé.
  La porte de la chambre s'ouvrit brusquement, elle sursauta et faillit laisser tomber son téléphone.
-Donnes-le moi, cria sa mère. Crois-moi je vais le détruire comme ça tu n'auras plus le numéro de ce garçon, cria t-elle en quittant la chambre.
  Vanessa tremblait tellement qu'elle est obligé de prendre appuie sur le lit de sa mère pour ne pas tomber. Ses jambes sont devenues flageolante.
-Quelle galère! soupira t-elle.
  La sonnerie du téléphone de la maison retentit quelques secondes plus tard. Son cœur fit un bond. Est-ce que c'est Ralph? Elle entendit sa mère dit quelque chose au téléphone puis elle a raccroché puis l'appela.
-Me voici maman, dit-elle le cœur battant.
-Une certaine de Jenny Morin a appelé. Restes là elle va te rappeler.
  En gros elle veut entendre ce qu'elle allait dire à Jenny.
  Quand le téléphone sonna, elle décrocha.
-Allô!
-Vanessa, qu'est-ce qui s'est passé? Pourquoi m'as-tu raccroché au nez?
-Mon portable est entre les mains de ma mère.
-Je comprends. Comment tu vas bébé? Tu as passé une bonne journée à l'école?
-Un peu pénible au début mais tout est fini par s'arranger. Tu t'es bien amusé hier soir?
   Caroline la fixa d'un regard inquisiteur.
-Non bébé, vu que tu n'étais pas là. Ton cadeau m'a beaucoup plu, je hâte de te remercier comme il faut.
  Un silence s'installa entre eux. Vanessa sentit ses joues la brulait tellement qu'elle était embarassée.
-Tu es toujours là chérie?
-Oui oui.
-Je veux t'avoir à mes côtés maintenant Vanessa. Pour te chuchoter à quel point je t'aime, te caresser, enfouit ma bouche contre ton cou, tes seins...
-Arreêtes s'il te plaît, coupa Vanessa d'une voix rauque.
   Caroline la regarda avec suspicion.
-Dis-moi Vanessa, fit Caroline d'une voix assez forte de telle sorte que son interlocuteur puisse l'entendre. Tu n'as rien d'autre à faire que de rester papoter au téléphone.

-Je comprends ton malaise maintenant, ta mère était donc là, chuchota Ralph d'une voix où on perçoit la moquerie.
-Ça t'amuse? grinça Vanessa.
-Bien sûr que non. Nous allons  toujours nous voir ce soir bébé?
-Non! dit-elle d'un ton sec.
-Que se passe t-il Vanessa? Hier nous avons ...
-Nous n'avons rien, coupa Vanessa. Tu m'as supris et...
-Et quoi? coupa Raplh aussi. Tu vas me dire que nos baisers ne t'ont pas plu. Oses me le dire Vanessa et je viendrais maintenant te convaincre du contraire avec la présence de ta mère ou pas, dit-il avec défi.

Vanessa eut un frémissement.


Merci à ceux et à celles qui me suivent. N'hésitez pas comnentez et me donnez votre avis.
Merci.

   

La Force du destin Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant