Point de vue d'Adriano Gucci
Les bombes explosent, les mitraillettes défoncent tout sur leur chemin, c'est le chaos total. Un vrai bien de sang. Tous les russes s'écroulent, sombrent dans les profondeurs de la noirceur et la mort les accueille à bras ouverts, sans rechigner. Des hurlements se font entendre, ainsi que des pleurs, des supplications. Mais La Cosa Nostra n'a aucune pitié pour ses ennemis et ne pleure pas pour ceux qui nous ont emmerdé. La vérité fait mal à entendre, mais c'est la réalité. Ils nous cherchent, ils nous trouvent, et tant pis pour les dégâts matériels...
Ils réfléchiront à deux fois avant de recommencer à faire leurs idioties.
Je prends un malin plaisir à les regarder souffrir le martyr, à pleurer toutes les larmes de leur corps. Quelle bande de peureux...
Ils n'ont même pas les couilles d'assumer. Leur maison n'est plus, la plus grande mafia russe n'est plus, les russes ne sont plus. Enfin. J'attends ce moment depuis longtemps et il est enfin arrivé. Je suis enfin arrivé au bout, après tant d'année de recherches pour lui nuire, pour les voir sombrer, souffrir jusqu'à la mort.
Certes, avec les russes, on faisait de bonnes affaires et ont ramassé à la fin, un bon paquet de fric, mais à chaque fois, il nous faisait chier en croyant nous prendre par surprise avec leur petite fusillade de rien du tout. Au moins là, je leur ai montré ce qu'est une vraie fusillade, et ce n'est pas seulement trois coups de feu, comme eux, croyant nous effrayer. La mafia La Cosa Nostra dépasse toutes les autres. Il n'y a pas de mot pour décrire qu'elle est sa puissance et les russes croyaient pouvoir nous avoir. Ils font moins les malins en attendant...
Ma stratégie a fonctionné à merveille. Et je le savais d'avance, sans me vanter.
Ils sont tellement imprudents, alors qu'ils devraient savoir que la sécurité d'une base est essentielle. C'est d'ailleurs ce qui m'a permis de m'infiltrer avec mes hommes dans leur QG (quartier général*). Il m'a fallu ensuite tuer les gardes pas très nombreux et m'infiltrer dans leur "villa" et tuer tout le monde sans regret, sans louper personne. Evidemment, les personnes les plus importantes dans une mafia se trouvaient à leur étage. Alors j'ai ouvert brusquement la porte, et j'ai fusillé tout le monde sauf le grand patron. Non celui-là, je me le réserve. Le tuer comme ça serait trop facile pour lui, et pourtant il mérite de souffrir, bien comme il faut, il mérite de me supplier de le tuer, tellement la douleur serait trop atroce pour lui...
Et c'est justement ce que j'attends de lui, là, assis sur une chaise en face de lui, aussi assis sur une chaise, en plus d'être attaché et bâillonné. Je tiens un couteau, la lame est tellement fine qu'elle coupe rien qu'au toucher. Je le tourne entre mes deux en fixant ce putain de salopard, qui a, en plus de vouloir me nuire, m'a piqué du pognon. Et les voleurs, comme les menteurs, j'en ai horreur et je les tue, sans compassion. Et c'est ce qu'il va lui arriver à lui tôt ou tard.
Le petit agneau face au grand méchant loup qui va le dévorer sans hésitation. Que cette image me plaît...
On est au milieu du champ de bataille mais je n'ai rien à craindre, et lui non plus d'ailleurs car c'est moi qui va le tuer et pas les autres. Ce sont mes hommes qui contrôlent toute cette mascarade, et on a largement le dessus alors, la mort ne m'est pas encore destinée aujourd'hui. Encore heureux, car j'ai encore beaucoup de chose à faire sur terre. Quand j'aurai accompli ma destinée, seulement à cet instant, je pourrai m'en aller.
Bref, revenons à mes occupations. Je tournoie encore le couteau dans mes mains avant de le lui planter brusquement dans la cuisse gauche. Il s'empêche de hurler, sûrement pour ne pas me donner la satisfaction de la voir souffrir, et donc, serre aussi fort qu'il peut les dents, mais abandonne très vite ses résolutions lorsque je commence à faire glisser la lame dans sa chaire. Je souris, d'un air malsain, qu'on pourrait me prendre pour un psychopathe, mais j'en ai que faire, j'aime la violence, j'aime la torture, j'aime le sang et c'est tout ce qui m'emporte. J'en ai que faire des autres. Je ne vis que pour moi, et non pas pour plaire aux autres.
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Rien que pour Toi
БоевикLola, jeune française de 21 ans, voit sa vie bousculée lorsque ses parents, dédaigneux envers elle depuis qu'elle est petite, lui apprennent qu'ils l'ont vendue à un riche homme agressif de nationalité grecque. Et encore plus lorsque ces hommes déb...