Chapitre 57 : Attaque (2)

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Point de vue d'Adriano Gucci

J'ai peur. Pour la première fois de ma vie j'ai peur pour Lola. Je l'allonge sur le sol et tous les mafieux y compris ma soeur dégainent leur arme et tirent sur les intrus.

Intrus qui ne sont pas si connus que ça en plus. les Chinois ! Mais que leur a t-on fait ? OU justement pas fait ? ils veulent sûrement comme toutes les autres mafias, la première place du monde et viennent nous désarmer nous prenant par surprise. Mais ils se mettent le doigt dans l'oeil s'ils croient que leur plan va fonctionner. La Cosa Nostra est prête, à tout moment. Elle n'est jamais vaincue et ne le sera jamais ! Nous mafieux ont est prêts à tout, à n'importe quoi, devant n'importe qui et à n'importe quel moment.

Je tourne trente secondes mon regard vers Lola qui a les mains sur les oreilles à cause du boucan que font les coups de feu et elle pleure à chaudes larmes. Elle est effrayée, apeurée, mais surtout immobilisée. Elle ne sait pas quoi faire et a sûrement peur que l'un de nous soit blessé. Mais elle ne connait pas encore nos capacités. Si, juste une fois lors de l'attaque des russes, mais nous n'étions pas au bout de notre force ! C'était plus comme un jeu d'enfant, comme là d'ailleurs. Des hommes ennemis entrent dans le QG mais nous les maitrisons bien assez vite et ils tombent raides morts au sol. Bien fait pour eux !

À cet instant, je suis dans mon élément. Personne e peut me sortir de mon état dangereux, de cet instant de tuer, de cette envie de répandre la mal autour de moi. Je suis comme possédé mais je contrôle tous mes faits et gestes.

Je cours prudemment vers ma copine et l'emmène derrière un mut à l'abri. Nous ne pouvons pas regagner l'étage car cela serait nous mettre inutilement en danger car c'est vers cette zone que sont principalement tirées les balles.

_ Ne bouge pas d'ici, compris ?

Elle hoche juste la tête, toujours en train de pleurer. Je repars vite en aide à mes hommes et à ma soeur, toutes les vitres sont brisées et les mafieux chinois ne cessent de rentrer en nombre dans le QG. Ils deviennent un nombre important face à nous mais nous arrivons à les tuer rapidement.

Un homme arrive sur ma gauche alors, feignant de ne pas l'avoir vu, il commence à pointer son arme sur moi, c'est alors que je me tourne avec une grande rapidité et vise mon arme face à tête et tire sur la gâchette. Et un de plus sur la liste...

Je vois Alcina se battre à mains nues, son arme sur le sol. Elle se débrouille pas mal mais n'est pas assez attentive, car un homme arrive derrière elle. Avant qu'il ne puisse la toucher, je lui tire dessus et recharge mon arme à vitesse grand V.

Une dizaine de minutes passées, et plus personne n'entre dans le QG. Je regarde avec méfiance dehors, les alentours, pour voir si aucun danger ne persiste, mais je ne vois rien. Je cours vers Lola qui est dans un état de choc et qui a les mains sur sa bouche pour éviter de crier, observant tous les morts sur le sol.

_ Valentino, débarrasse toi des corps et brûle les. Abaco, aide le. Alcina, veille à ce qu'il n'a aucun blessé et sinon, soigne les. Gio nettoie ce bordel avec Alceste et Jacinto. Je vais m'occuper de Lola et je viendrai vous aider un peu plus tard. Khalil, va surveiller les environs et préviens moi si tu trouves quelque chose de suspect. Réunion demain matin à la première heure.

_ Oui Chefe. Disent-ils tous à l'unisson.

Je me tourne vers Lola qui pleure, encore et encore. Elle a les yeux rivés sur le sol.

_ Oh mon Dieu...

Je me hâte de la prendre dans mes bras et cache sa tête dans mon cou pour quelque arrête de regarder ce massacre.

Rien que pour ToiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant