Rien que pour Toi

Chapitre 28 : La jalousie est un vilain défaut...

Point de vue de Lola Garcia

ELLIPSE 3 MOIS

Mi-janvier (12)

_ Pourquoi je ne peux toujours pas aller en ville ? Demande-je à Alcina, assise toutes les deux sur mon lit, dans une prononciation presque parfaite, en italien.

Et oui, depuis trois mois, il ne c'est pas passé beaucoup de choses intéressantes, hormis le faite que je parle couramment l'italien, désormais. Il me reste encore quelques difficultés à travailler, notamment la conjugaison, mais Alcina m'a vraiment fait bûcher le vocabulaire, la grammaire, et tout ce qui s'en suit.

Je suis plutôt contente du travail que j'ai fournis ces trois derniers mois. Avant de venir ici, je ne parlais pas un mot d'italien, et maintenant, j'emploie cette langue tous les jours. C'est extraordinaire ! Enfin pour moi - j'ai tendance à me réjouir beaucoup trop vite -. 

Malgré mes nombreux plans, lors du premier mois, pour m'évader, je suis toujours ici, car ces mafieux ont toujours réussi à les contrer.

Lorsqu'on ne fait rien de ses journées et que l'on est enfermée dans une ville, qui s'avère être en fait un QG, abréviations de quartier général, et bien, on apprend beaucoup de choses des personnes qui nous entourent...

Comme par exemple le fait, que depuis ce laps de temps où mes parents m'ont vendu à ce Nikos Vasilis qui n'a toujours pas réussi à me récupérer malgré la tentative de la dernière fois, je suis en plein milieu d'un repère de mafieux. Sympa non ?

J'ai appris qu'Adriano est le Chefe de la mafia... La Cosa Nostra ? Si je ne me trompe pas, donc ce qui veut dire que c'est le patron, le dirigeant, le meneur enfin tous ce que vous voulez, c'est lui le plus craint de tous. Romano – à qui j'ai beaucoup eu de mal à avaler la nouvelle, tellement il semble gentil et compréhensif envers out le monde – est le Capo, donc le chef qui dirige tous les trafics etc...

Alcina qui elle, est un simple membre qui va sur le terrain et qui aide à formuler des plans pour attaquer d'autres mafias italiennes.

Cela en fait de la nouvelle, de vous dire que les trois personnes avec qui j'étais le plus "proche" sont en fait des meurtriers, des tugs , ou des voyous si vous préférez ce terme. Mais c'est très difficile à accepter. Ce n'est pas comme ci on se connaissait depuis toujours et qu'ils m'avaient caché leur "métier" délibérément, non, mais ça fait quand même un choc quand ils te réunissent dans une même pièce et qu'ils t'annoncent que tous les gens que je côtoient depuis mon arrivée ici – principalement eux -

Je suis restée plusieurs jours choquée à qui je n'ai adressé la parole à aucun d'entre eux. Pour moi, à cet instant, c'était inconcevable de rester parmi des meurtriers, des personnes sans âme, sans pitié, sans coeur...

Mais lors de ces quelques jours, j'ai beaucoup réfléchi et je me suis dis : "Lola, à toi, ils ne t'ont rien fait. Ils auraient pu te tuer quand ça les enchantait et tu es toujours en vie". Et c'était bien vrai, je suis toujours là, vivante, entourée d'eux. Ils ne m'ont jamais fait de mal, sauf lorsqu'un des mafieux m'avait emmené à cette cave...

Mais il avait désobéis, donc je ne peux mettre ça sur le compte d'Adriano de Romano en ou encore même Alcina. C'est impossible pour moi !

Depuis un mois, j'ai le droit de sortir dans les jardins, à l'arrière de la maison, là où il n'y a aucun accès à la vue extérieure, - pure simple protection, même pour les mafieux - . et je ne m'en plains pas ! Non, car au contraire, je suis légèrement heureuse de pouvoir enfi sortir et prendre l'air, même si ce n'est que dans les jardins, pour l'instant, c'est suffisant. Enfin, c'est ce que je croyais au début du mois. Car, là, cela fait environ quinze jours que j'ai envie de sortir dans le centre ville. Surtout qu'Alcina y va souvent, pour rejoindre un ami, m'a t-elle dit. Je pense plutôt pour son copain  qu'elle garde secret, enfin bon, je ne me mêle pas de sa vie privée, c'est pourquoi je ne la contredis pas lorsqu'elle m'annonce qu'elle part en ville.