Chapitre 42 : Conséquences.

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Point de vue d'Adriano Gucci

Je vais me la faire. Sérieusement. Pour qui se prend t-elle à me défier comme elle le fait ? Est-elle inconsciente ? Une chose est sûre, elle va le regretter fortement !

Je la vois se dépêcher de courir dans les escaliers, ce qui me déplaît aussi. Elle pourrait tomber et se faire mal ! Grrrr, elle m'énerve !

Je la poursuis et alors que je suis à deux doigts de l'attraper, elle me claque la porte au nez et s'enferme à clé. Elle joue vraiment avec mes nerfs là. Je vais la lui prendre, sa clé, car je ne veux pas qu'elle s'enferme toute seule dans une pièce. On ne sait pas ce qui peut arriver. Je frappe contre la porte de toutes mes forces, en vain.

_ Lola ! Si tu ne m'ouvres pas immédiatement, je peux te jurer que je défonce la porte et que tu vas recevoir une belle correction de ma part ! Alors ouvre si tu ne veux pas aggraver ton cas ! Lui hurle-je à travers cette maudite porte.

Si c'est comme ça, je vais l'enlever aussi. Mais quand j'y repense, Lola va bientôt venir avec moi dans ma chambre. Je ne sais pas ce que l'on est l'un et l'autre, on s'embrasse tout le temps, on se fait même quelques câlins mais on n'a pas définit ce que l'on était. Enfin bref, elle va quand même venir dormir avec moi, j'ai envie de la serrer dans mes bras, et de me réveiller à ses côtés le matin.

Voilà que tu parles comme une fillette maintenant...

Quoi ? Non c'est pas vrai, je dis juste que...

Adriano. Ferme-là. Tu parles comme une fillette. Un point c'est tout.

Pfff. N'importe quoi.

Enfin là, n'est pas le sujet. Même sous ma menace, Lola n'ouvre pas. Mais un plan surgit dans ma tête. Et je sais qu'il va marcher puisqu'elle est toujours inconsciente du danger. Alors, je le mets à exécution :

_ Quelle emmerdeuse, c'est pas vrai...

Puis je fais semblant de partir, donc j'effectue deux trois pas assez bruyants pour lui faire croire que je suis en train de partir, et très discrètement, tel un félin, je m'appuie su rle mur d'en face, bras croisés avec la colère peint sur mon visage, et j'attends qu'elle se décide à ouvrir cette porte.

Chose dite, chose faite. Je n'ai pas attendu très longtemps car à peine cinq minutes plus tard, j'entends la serrure se décrocheter et je vois la poignée s'abaisser. Elle va être contente de me voir, je vous le garantis !

Trente secondes à peine, la porte est complètement ouverte et alors qu'elle regarde à droite et à gauche, elle ne regarde pas en face d'elle. Elle est mignonne quand même. Et tellement belle...

Bon dieu Adriano reprends-toi immédiatement !

Je me reconcentre sur mon objectif mais lorsqu'elle pose ses magnifiques yeux sur moi. Elle s'empresse de reculer et tente de fermer à nouveau la porte mais avec une vitesse qui me surprend, je bloque la porte avec mon pied et pousse d'une main la porte pour l'ouvrir complètement.

_ Tu es vraiment idiote parfois mia cara...

_ Tiens bien, Adriano, que fais-tu là ?

Voilà qu'elle feint l'innocence et l'ignorance. Inconsciente...

_ Tu sais, Lola, tu m'as mis vraiment, mais alors vraiment en colère. Au lieu de faire correctement ces abdos sans te défiler, tu as préféré fuir. Et je déteste ça.

Elle continue de reculer mais un mur la surprend et la bloque. Quelle chance pour moi, elle s'est faite prisonnière elle même.

_ Et tu vas devoir assumer tes actes. On est bien d'accord ?

Rien que pour ToiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant