Chapitre 12 : Premier et dernier avertissement.

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Point de vue de Lola Garcia

J'entre dans ma chambre, seule après qu'Alcina soit partie faire je ne sais quoi. D'après le soleil qui brille en travers de ma grande fenêtre, et à son emplacement qui est haut dans le ciel, j'imagine qu'on est en début d'après-midi, vers 13h30-14h00.

Il s'est passé tellement de choses depuis cette nuit. Voir même depuis que les grecs ont débarqué chez moi et mon emmené de force sur leur bateau...

A vrai dire, je n'ai que quelques brefs souvenirs de comment je suis arrivée ici. Je sais que lorsque j'étais sur le bateau, il y a eu une tempête et après rien. Je me souviens quand même que je me suis réveillée au bord d'une plage, enfin, qu'un homme m'a sauvé au bord d'une plage, qu'il m'a parlé mais que je ne comprenais rien, et que lorsque j'ai tenté de fuir dans le chemin inverse, des coups de feu ont retenti et que le même homme m'a attrapé et m'a porté pour m'emmener près d'un autre, caché derrière des buissons.après, je n'ai plus aucun souvenir de ce qui s'est passé jusqu'à ce que je me retrouve dans une cave et que deux hommes me tabassent sous l'ordre d'un troisième. Un quatrième homme, qui s'avère être Adriano et qui a la plus grande corpulence de tous les hommes réunis dans cette cave est entré et a dit quelque chose qui a fait fureur mais je ne sais toujours pas ce que c'est...

Depuis, Alcina m'a soigné avec l'aide d'un homme qui m'est encore inconnu car je ne l'ai pas regardé, trop occupée à garder les yeux fermés et à gérer la douleur qui émanait de mes nombreuses blessures. Puis Adriano qui a tout fait, jusqu'à me brusquer avec un putain de flingue collé sur ma tempe, pour découvrir comment je m'appelle et d'où je viens.

Et me voilà désormais de nouveau dans la chambre numéro 4. Depuis mon arrivée ici, je me pose pleins de questions du genre : pourquoi ne me laissent-ils pas partir ? Pourquoi sont-ils aussi méchants que violents ? Qui sont-ils ? Où suis-je ? Bref, les questions de bases quoi, mais pourant, tellement importantes. C'est tellement frustrant de ne rien savoir sur ceux qui nous entourent ou de l'endroit où nous nous trouvons. De ne pas comprendre pourquoi nous ne sommes plus libres et pourquoi ils nous empêchent de le redevenir en nous gardant prisonnier. C'est tellement frustrant, angoissant, vous ne pouvez pas imaginer...

Je n'ai toujours pas mangé ce midi, ni ce matin. Et si je réfléchis correctement, lorsque je suis rentré chez mes parents pour récupérer deux-trois affaires, je n'ai pas mangé non plus, accablée par ces derniers et l'arrivée des grecs...

Mon dernier repas remonte en fait, à hier midi lorsque j'étais avec Sandy au fast-food.

Oh merde, Sandy ! Elle doit se faire unn sang d'encre ! La pauvre. Je devais dormir chez elle cette nuit mais les grecs m'ont enlevé mais elle, elle n'est au courant de rien. Enfin, elle sait que mes parents m'ont vendu mais elle ne sait toujours pas quand les acheteurs devaient venir. Elle a dû me laisser pleisn de sms et de messages vocaux sur mon téléphone qui d'ailleurs, je ne sais pas où il est.

Et le boulot ! Je suis définitivement fichue... Carlos ne va pas hésiter une seule seconde à me renvoyer à cause de mon absence d'aujourd'hui ! Quel vrai merdier, putain ! Plus de boulot veut dire plus de salaire et plus de salaire signifie ne pas pouvoir payer les dettes de mes parents ainsi que toutes les factures ! Comment vais-je faire ?

Quand j'y repense, actuellement, je suis gardée prisonnière en Italie – enfin, je suppose – et je ne sais pas si un jour, je vais retourner chez moi ou non. Ce qui veut dire que...je ne sais pas si un jour ou l'autre je vais revoir Sandy, ou bien mes parents qui eux, ne sont pas un plus grande perte que ça, finalement. Mais je n'ai plus d'avenir, plus aucune personne sur qui compter, plus aucun travail, plus rien du tout. Si ils décident de me laisser partir, je serai une SDFsans un sou en poche.

Rien que pour ToiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant