Chapitre 66 : Ce n'est qu'un mauvais rêve.

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Hey ! Me revoilà ! Tout d'abord je tenais à m'excuser de mon petit retard, mais comme je vous l'ai expliqué je suis partie en vacances et je n'avais pas le wifi.

voilà...

ensuite, comme vous vous en doutez à la vue de ce 66ème chapitre, c'est bientôt la fin de cette histoire. (pas tout de suite, rassurez-vous. je pense qu'il reste 5 voire 6 chapitres, peut être plus je ne sais pas encore) et je tenais également à TOUS vous remercier de l'avoir suivie, commentez votez.

bisous les amis !

***


Point de vue d'Adriano Gucci

Elle bouge, sursaute, transpire, pleure, hurle. Elle fait un cauchemar et je me trouve impuissant face à elle. À mia cara...

Ses cheveux sont éparpillés sur les draps, ses poings sont refermés, elle gigote, encore et encore. Ses jambes ne cessent de me donner des coups, mais je ne me plains pas, car je suis trop occupé à tenter de la réveiller. C'est alors qu'après la énième tentative de lui caresser le visage et de l'embrasser pour qu'elle se calme, elle continue à rester profondément endormie avec ce putain de cauchemar en tête, que je monte sur elle, lui maintiens les poignets au-dessus d'elle. Je n'ai rien à faire de plus car elle ouvre subitement les yeux, perdue, et tente de se redresser. Lola regarde partout autour d'elle, jusqu'à ce qu'enfin ses pupilles rencontrent les miennes. Elle se laisse tomber en arrière et je lâche ses poignets me précipitant de la prendre dans mes bras pour la rassurer.

_ Hey, mon coeur. Calme-toi, ce n'est qu'un mauvais rêve.

Mais elle pleure, elle ne se tranquillise pas. Elle a peur, elle est effrayée même. Elle regarde partout, comme ci quelqu'un allait sortir d'une cachette. Elle gémit, elle se cache contre mon cou, et je la laisse faire. Je ne veux pas la brusquer, il faut qu'elle comprenne par elle même qu'elle est revenue à la réalité et que ce qu'elle a vu est faux.

Je me détache d'elle pour mieux nous positionner, je m'assois et l'embarque sur mes genoux. Ainsi, je peux correctement lui caresser les cheveux et la bercer d'avant en arrière.

_ C'est fini, tout est fini...

_ Non...dit-elle d'une toute petite voix, si bien que je crois avoir halluciner.

_ Pourquoi dis-tu ça mon ange ?

Lola reste silencieuse. Peut-être qu'elle n'est pas prête à parler, mais alors que j'allais lui poser la même question, elle prend d'emblée la parole :

_ Ils sont là, ils sont revenus. Ou alors ils ne sont jamais vraiment partis.

_ De qui tu parles mia cara ?

_ Ils vont me hanter, ils me l'ont dit. Ils vont venir ici, me chercher, ils veulent me faire du mal Adriano...

Suite à ses paroles, je le redresse. Je ne veux pas qu'elle se sente mal, qu'elle ne pense pas être en sécurité. Avec moi, elle l'est. Je ne laisserai personne l'approcher, la toucher. Je veux connaître son cauchemar, mais va t-elle me l'avouer ?

_ Calme-toi bébé, personne ne va te faire du mal tant que je serai vivant d'accord ?

Je me dois de la rassurer. C'est ce que fait un mari avec sa femme non ? Elle doit m'écouter, je dois la convaincre. Elle ne doit pas avoir peur d'être ici, ni nul part d'ailleurs.

_ Tu veux bien me raconter ton cauchemar ? Je lui demande en lui caressant toujours les cheveux et en la regardant droit dans les yeux, une main sur sa joue pour essuyer toutes ses larmes.

Rien que pour ToiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant