Chapitre 20 : Le calme après la tempête.

12.5K 618 12
                                    

Point de vue d'Adriano Gucci

Le salon n'est plus qu'un champ de bataille. Les vases, les verres, explosent en l'air pour atterrir en mille morceaux sur le sol, risquant de couper ceux qui sont projeter par terre.

Le canapé a des trous des balles perdues. Les fenêtres sont éclatées, c'est le chaos.

Mes hommes tirent sur les imposteurs, ces foutus grecs qui sont venus faire la merde chez moi et ces derniers, se protègent du mieux qu'ils peuvent en tirant aussi sur mes hommes.

Je vois ma soeur Alcina arriver en courant et tirer sur nos ennemis sans une once d'hésitation. Alcina passe sa vie dans la mafia, c'est un membre à part entière. Elle est entraînée comme mes hommes, connaît toutes les bases, c'est-à-dire, se servir de n'importe quelle arme, elle sait se défendre sans avoir d'arme ou d'autres moyens de défense. C'est une vraie guerrière.

À cet instant même, je la vois se battre avec un homme, grec bien évidemment, et lui mettre la raclée de sa vie.

Je suis tellement fier de ma petite soeur....

Mais pour l'instant ce n'est pas le moment de m'attarder sur ça, puisqu'un homme fonce sur moi en criant tel un attardé. D'un seul coup, je lui tire dessus et ce débile mental s'écroule à mes pied avec une flaque de sang qui s'écoule autour de lui.

Et de 4.

Je continue jusqu'à voir Romano venir en courant pour nous aider. Il en tue quatre aussi d'un coup et me regarde. Puis regarde en haut des escaliers. Curieux, je regarde derrière moi et vois Lola en train de regarder ce massacre tout en descendant avec une main sur la bouche pour s'empêcher de crier. Je retourne mon regard affolé vers Romano et lui ordonne :

**DIALOGUE EN ITALIEN**

_ Emmène Lola dans sa chambre et qu'elle n'en sorte pas. Reste avec elle si il le faut, fait ce que tu veux mais je ne veux pas la voir ici, c'est clair ? Je vais m'occuper d'eux et les mettre dans le sous-sol.

Sans attendre mon reste, je me précipite sur les hommes qui se sont introduits chez moi sans voir Romano se dépêcher de rejoindre Lola dans les escaliers. Dans un simple et vif coup d'oeil, je le vois la prendre dans ses bras et l'emmener en haut des escaliers pour l'enfermer dans sa chambre qui pourtant, était fermée à clé. Elle a dû se servir d'une  barrette à cheveux, c'est bien connu.

Enfin bref, avec l'aide d'Alcina et d'autres hommes, je prends quatre gars au hasard, blessés et les emmène à la cave. On les attache à une chaise et les bâillonne. Voilà, une bonne chose de faite...

Je prends une chaise que j'installe devant eux, positionnés en ligne, et monte à cheval dessus. Je les regarde l'un après l'autre avec un sourire menaçant, qui promet pleins de surprise mauvaises. Ils vont savoir ce qu'est la conséquence de s'introduire à leur bon vouloir chez moi, ils vont le payer, ça, c'est sûr. Ils vont s'en mordre les doigts jusqu'à regretter d'être né...

**DIALOGUE EN ANGLAIS**

_ Bien alors...par où commencer ? Ah oui, je vais d'abord vous poser les questions du comment du pourquoi et ensuite...et bien ensuite, on avisera. Qu'en dîtes-vous ?

Tous essayent de se libérer et de hurler à travers leur bâillon. Je rigole, malicieusement, ce spectacle m'amuse.

Croient-ils sincèrement que je vais les épargner alors qu'ils m'ont fait du tord ? Ça, se n'ai pas prêt d'arriver. Quelle bande d'imbéciles...

_ Qui êtes vous et pour qui travaillez-vous ?

Ils me regardent sans parler pour autant.

_ Ah mais oui, que suis-je bête. Sans vos bâillons , c'est peut-être plus facile pour répondre vous croyez pas ?

D'un geste de la main, j'ordonne à un homme caché dans un coin dans le noir, de leur enlever ce qui les gène dans la bouche. Chose dite chose faite.

_Bien, alors ?

_Nous ne dirons rien.

_ Hum. Oui je vois bien. Vous n'avez pas l'intention de parler pour rester fidèle à votre patron, c'est ça ? Oui, en fait, je comprends tout à fait. Mais comprenez-vous bien, que...j'en ai absolument rien à foutre que vous voulez garder votre identité secrète ou alors que vous en voulez pas dénoncer celui pour qui vous travailler. Donc je vais me réitérer une seule fois : qui êtes vous et pour qui travaillez-vous ?

Personne ne parle encore une fois. Je commence à perdre patience mais ne perds pas espoir. Je sais que je vais les faire parler, quoi qu'il se passe alors, je n'ai aucun soucis à me faire...

_Hum...je vois.

Je me dirige vers le placard où se trouvent tous les objets de torture et prends une seringue avec du somnifère en liquide. Je le mets dans la seringue et m'approche d'eux. Je vois à leur regard qu'ils commencent à paniquer et j'en suis ravi. Rien de tel que la peur pour finir ses proies. Mais là, je n'ai pas l'intention de les tuer, seulement de les endormir car il faut que je prête main forte à mes gars en haut. Je m'occuperai d'eux plus tard, quand je saurai que Lola est bien en sécurité et après l'avoir sermonné d'être sortie de sa chambre alors qu'il y avait quand même un grand danger, qu'on a bien vite maitrisé, et aussi après avoir aidé à ranger tous ce bordel dans le salon à cause de la fusillade.

Je leur plante à chacun une dose assez importante du produit pour être tranquille pour aujourd'hui et m'en vais en haut.

Je ramasse les plus gros bouts de verre au sol et mets dans la remorque la table basse, le canapé et tous ce qui ne peut plus être utilisé. Cela nous prend au moins deux bonnes heures et il est déjà deux heure de l'après-midi.

Je vais dans mon bureau et commande un nouveau canapé, une nouvelle table basse et de quoi refaire un salon.

Puis je vais dans la chambre où se trouvent déjà Lola et Romano installés sur le lit. Personne ne parle, ils attendent juste. Quoi , je ne sais pas mais en tout cas, ils attendent.

Peut-être que je leur signale que tout est finit ?

Et bien c'est ce que je m'apprêtais à leur dire....

Rien que pour ToiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant