The Walking Dead Hanna Carver

Chapitre 33

Les quinze jours qui suivent sont pour le moins idylliques. J'ai fini par m'installer dans le studio avec lui. Je dois avouer que je suis sur un petit nuage. De plus Daryl ne cesse de me montrer qu'il tient à moi, ce qui est loin de me déplaire.

Alors que nous prenons notre repas dans la salle à manger du ranch, mon père réclame notre attention.

_ Les réserves en essence pour les générateurs commencent à sérieusement diminuer . . . il va falloir partir en ravitaillement car l'hiver est loin d'être terminé, nous annonce – t – il simplement.

_ T'as b'soin d'combien d'hommes, shérif ? Demande Abe toujours plein d'entrain comme à son habitude.

_ Deux équipes de quatre se serait bien, annonce mon père en poursuivant son repas. Y a des volontaires, demande – t – il sachant très bien qui allait se porter volontaire pour partir.

Cela ne manque pas, une série de « ouais », « oui », « j'en suis » et autre affirmation fusent autour de la table. En moins de temps qu'il en faut pour le dire de le groupe de huit personnes est formé.

_ Alors si je récapitule, reprend – t – il en mâchant, on a Shane, Daryl, Glenn, Maggie, Abraham, Rosita, . . . Merle. Mon père inspire et poursuit, Merle je préférerais que tu restes au ranch pour assurer la protection de ceux qui restent, si t'es OK bien sûr.

_ Ça marche, grand chef, je reste pour assurer la protection des donzelles, reprend – t – il en souriant de toutes ses dents.

_ Je crois que vous n'êtes plus que sept donc je viens, dis – je avant de mordre dans ma part de tarte.

_ Pas d'accord, lâche simplement Daryl. On peut s'débrouiller à sept, tu restes ici pour aider Merle.

_ Non, pas d'accord, répondis – je piquée au vif, qu'il me traite encore comme une gamine sans défense.

_ Personnellement, je suis d'accord pour que Hanna nous accompagne, mais je préfère que vous régliez cela entre vous, dit mon père en souriant.

Je n'ai pas le temps de répondre que j'apprécie le soutien de mon père, que Daryl reprend la parole en se levant de table.

_ C'est tout décidé, et c'est non, annonce – t – il comme si c'était à lui de prendre la décision pour moi, puis il sort sans un regard en arrière.

Je fulmine de rage, alors que mon père se lève pour le rejoindre à cause de leur tour de garde. Les autres baissent les yeux sur leur assiettes et reprennent des discussions toutes plus inintéressantes les unes que les autres. J'essaie de me calmer en repensant à la chance que nous avons d'avoir ce havre de paix au milieu de ce chaos. À cet endroit nous offre la chance de pouvoir parler d'autre chose que de notre survie. Ce qui est un vrai luxe à notre époque.

Une fois tous les autres terminés, j'aide Carol et maman dans la cuisine, toujours sur les nerfs à cause de l'attitude de Daryl.

_ Hanna, . . . arrêtes de frotter cette assiette, tu vas finir par passer au travers, plaisante Carol en essuyant les verres à côté de moi.

_ Hum ! Grognais – je comme toute réponse audible.

Ce qui fait redoubler les rires de ma mère et de Carol qui cette fois se tient le ventre tant elle rit.

_ Quoi ? Qu'est – ce qu'il y a de drôle ? Poursuivis – je énervée.

_ Écoutes chérie, à force de vivre avec Daryl, je vois qui déteint sur qui . . . ah, et j'adore ta façon de grogner, ajoute – t – elle avec un gloussement.