Chapitre 32 : Lecture déconseillée au moins de 18 ans.

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Je me sens idiote une fois dans ma chambre. Car quand j'ouvre la porte, Carl et Beth dorment déjà à point fermé. Je me déshabille rapidement, me sentant quelque peu ridicule de ma réaction vis à vis de Daryl. Et j'avoue que quand il m'a demandé de l'attendre au studio, j'ai trouvé cela adorable. Mais cela va un peu vite pour moi, et j'ai encore peur de me brûler les ailes, . . .

Allongée sur mon matelas gonflable, impossible de m'endormir. Je n'arrête de me tourner et de me retourner pour trouver un sommeil qui ne veut définitivement pas venir. À force de bouger, mon matelas émet des bruits de plastiques peu discret, ne voulant pas réveiller mes camarades de chambre, je me lève.

Je descends me faire un lait chaud dans la cuisine, ou n'importe quelle autre boisson qui m'aidera à trouver le sommeil. À peine entrée dans la pièce, je vois ma mère accoudée à la table, lisant éclairée à la lueur d'une bougie. Quand elle me voit, son regard se voile immédiatement d'inquiétude.

_ Hanna, ça va mon bébé ! Dit – elle en se jetant sur moi pour me serrer dans ses bras.

_ Oui, t'inquiètes pas . . . j'ai juste un peu de mal à trouver le sommeil, répondis – je en haussant les épaules, avant de chercher de quoi me préparer une boisson chaude.

_ Laisse, je m'en occupe, vas t'asseoir. Alors tu as du mal à dormir . . . mais rassure – moi, tout va bien avec Daryl ?

_ Oui, t'inquiètes, éludais – je rapidement, et toi pourquoi es – tu encore debout ?

_ J'attends la fin du tour de garde de ton père. Sans lui, je n'arrive pas à trouver le sommeil, dit – elle en souriant avec de concentrer sur ce qu'elle fait pour trouver une échappatoire.

_ Et bien ! C'est le grand amour ! Dis – moi, m'étonnais – je.

_ Oui . . . la vie est trop courte Hanna. Déjà avant c'était le cas, mais avec ce monde, ce qui nous entoure, c'est encore plus vrai, tout s'accélère. Alors non, je ne vais pas m'excuser d'être heureuse avec ton père. On profite simplement . . . ne sachant pas de quoi demain sera fait, dit – elle de manière très calme.

_ OK, je te trouve bien philosophe pour une scientifique, ironisais – je en souriant.

_ Peut – être, rit – elle, mais une question me turlupine, poursuit – elle avec plus de sérieux.

_ Laquelle ? M'inquiétais – je un peu de ce qu'elle voulait savoir.

_ Pourquoi dors – tu ici et pas au studio ? Me demande – t – elle le plus sérieusement du monde en me regardant droit dans les yeux.

Touchée, coulée, me dis – je intérieurement en baissant les yeux mal à l'aise. Comme d'habitude ma mère comprend d'un seul regard ce qui me chagrine et met le doigt de dessus.

_ Croix ma chérie, cet homme ne t'abandonnera plus jamais, . . . tu n'as pas vu dans quel état il était, quand, . . . nous te croyions . . .

_ Oui mais. . .

_ Non Hanna, je te l'ai dit, la vie est courte, . . . alors fonce ma fille, m'encourage – t – elle, pour avancer.

_ Tu es sûre, je ne fais pas une bêtise, demandais – je une dernière fois.

_ On ne le sait pas tant qu'on ne l'a pas faite, alors . . . dehors, oust ! . . . ils auront fini dans cinq minutes grand max.

Je sors de la cuisine en courant jusqu'au studio et monte les marches quatre à quatre. Arrivée à destination, je suis étonnée d'entendre la douche, normalement il ne devrait pas encore être rentré. Il faut dire que c'est un vrai studio, une grande pièce et une salle de bain.

The Walking Dead Hanna CarverOù les histoires vivent. Découvrez maintenant