"Joris Salvorde reprend l'entreprise de son père avec la ferme intention d'en décupler les résultats. Dix ans plus tard, nous pouvons voir que son entreprise est devenue la première mondiale avec un chiffre d'affaire de plus de 485 milliards de dollars."
Romain lit une nouvelle fois l'article pour être sûr de bien avoir compris. Joris Salvorde, un des plus grands milliardaires du monde, s'est intéressé à une petite muette ? Il peine à en comprendre la raison. Soudain, l'écran de son ordinateur devient noir ainsi que la lampe qui éclairait faiblement sa chambre. Une coupure de courant. C'était prévisible avec cette tempête. En revanche...
Il se précipite vers la chambre d'Ambre qui doit encore laisser une lumière pour se rassurer. De l'autre bout du couloir, il entend ses petits gémissements. La jeune femme est recroquevillée à terre, terrifiée. Lorsqu'il pose une main sur son épaule, elle s'écarte vivement avec un petit cri étouffé.
-Ambre, c'est moi. Tout va bien.
Sa voix chaude s'insinue en elle mais peine à réfreiner les battements de son cœur. A tâtons, il la soulève pour la remettre sur le lit. Un éclair illumine la chambre un instant, suivi rapidement par un coup de tonnerre. Son corps de raidit et elle plaque les mains sur ses oreilles. Il l'adosse à son torse et caresse ses cheveux en murmurant des paroles apaisantes. Peu à peu, sa respiration se calme et elle profite de la chaleur que lui procure son grand corps. Sa main cherche la sienne pour s'y réfugier et il la lui serre fort.
-Ne me quitte pas ! s'écrie-t-elle lorsqu'il la force à se rallonger.
-Non, ne t'inquiète pas, dit-il en lui rabattant les couvertures.
Il s'installe à ses côtés et observe ses yeux brillants de larmes tandis qu'elle le détaille également. Elle espère secrètement qu'il ne verra pas les rougeurs sur ses joues, celles qui apparaissent timidement dès qu'il l'approche d'un peu trop près. La voilà en train de partager son lit avec lui ! "Finalement, cette coupure de courant a du bon" pense-t-elle avant de se reprendre et de secouer la tête honteusement.
-Ne t'inquiète pas, la tempête devrait se calmer demain soir, la rassure-t-il en voyant son mouvement de tête.
-Non, ce n'est pas ça... Je... Je me disais que c'était la première fois que suis aussi proche d'un homme. Volontairement, en tout cas.
Romain se surprend à espérer vivement que la lumière ne revienne pour détailler son expression qu'il imagine adorable. Il caresse sa joue lentement, pris d'une vague de désir fulgurante.
-J'espère que c'est agréable, au moins, la taquine-t-il.
-B... Bien sûr !
Ne résistant plus, il s'avance et embrasse ses lèvres fougueusement, presque violemment. A son grand soulagement, elle ne résiste pas et se laisse emporter dans un tourbillon de plaisir. Sa main se déplace de sa joue à sa nuque. Il effleure ses omoplates, consumé de désir pour cette jeune femme si frêle mais si forte à la fois.
-Ambre, est-ce que tu le veux ? Parce que je ne suis pas certain de pouvoir m'interrompre si nous continuons.
-Oui, je le veux. Je suis prête.
Aussitôt, il dépose un sillon de baisers de son menton à sa poitrine. Ses gestes sont terriblement tendres, comme s'il la remerciait d'avoir accepté par ses caresses. Lentement, il abaisse les bretelles de sa chemise de nuit. Il savoure cette peau nacrée qu'il avait déjà vu dans ses songes paraissant si réels.
Ambre frissonna sous ses baisers humides. Une chaleur prend racine au creux de ses seins et dans son bas-ventre. La lampe grésille et se rallume, dévoilant enfin son corps à la lumière. Romain en a le souffle coupé. Lorsqu'il découvre ses seins dépourvus de tout tissu, elle les cache timidement de ses mains.
-Je t'en prie, ne les cache pas ! supplie-t-il. Tu es magnifique...
Il retire ses mains délicatement, fixant ses beaux yeux noisettes, puis y passa sa main puissante. Il les titille doucement et la respiration d'Ambre devient haletante. Il descend plus bas et effleure son ventre. Brûlante de désir, elle se cambre, confortant Romain à descendre encore. Avec une tendresse infinie, il retire entièrement son unique vêtement. Elle tira sur son tee-shirt, le sommant silencieusement de l'ôter. Elle passe timidement sa main sur son torse puissant, viril, et il la laisse effleurer son corps musclé, riant de son air fasciné.
-Tu es tellement...
-Tellement ? l'encourage-t-il avec un petit rire.
-Musclé... Ça en est presque effrayant...
-Tu as peur ?
-Non. Pas avec toi.
Il caresse ses cuisses crémeuses, provoquant chez elle des soubresauts. Elle halète, chacun de ses cris sont une douce torture pour l'homme. Il glisse sa main sur sa féminité, la titille, faisant cambrer la jeune femme davantage.
-Je n'en peux plus... grogne-t-il. Ambre, est-ce que tu es sûre de toi ? Je ne veux pas que tu ais de regrets. J'ai peur que ça te rappelle ton...
Il ne peut achever sa phrase, sa voix se brise avant.
-Ça ira. Cesse de t'inquiéter pour moi, dit-elle avec un petit sourire qui le fait craquer.
Rapidement, il se lève et disparaît dans le couloir, la laissant encore sous le charme de ses caresses. Il revient et défait le petit emballage. Lorsqu'il retire son pantalon à la hâte, elle détourne le regard, gênée.
-N'ais pas peur... murmure-t-il en la couvrant de baisers tendres.
Il la pénètre lentement, rivant son regard sur son expression. Elle se crispe un instant, prise de douleurs. Une larme s'échappe et tombe sur l'oreiller.
-Ambre ?
-Tout va bien...
Il s'interrompt quelques instants et reprend lorsqu'elle le rassure d'un mouvement de tête. Rapidement, la douleur laisse la place à un plaisir incommensurable. Au milieu du silence, on perçoit ses gémissements haletants et les râles de Romain, plus forts. Désireuse de plus, elle entoure ses jambes autour de son bassin et il accélère les vas-et-viens. Au septième ciel, elle parcourt tout son corps, en découvre chaque parcelle tandis que l'homme savoure chacune de ses réactions lorsqu'il écarte ses chaires toujours plus loin. Elle crie soudain, atteignant l'apothéose. Romain la suit de très près et retombe sur le matelas, haletant et encore brûlant.
Elle enfouie sa tête dans son cou tandis qu'il repose sa main sur son ventre plat, se retenant d'effleurer à nouveau la naissance de sa poitrine généreuse.
-Je t'ai fait mal ? demande-t-il avec une pointe de douleur dans la voix.
-C'était merveilleux. Dis-moi que tu ne regrettes pas non plus ?
-J'ai aimé chaque caresse.
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Aie Confiance
Romance"-Tu vois, je ne te veux aucun mal." Ce sont ces mots qui déconcertèrent Ambre dans ses convictions. Depuis son agression, Ambre a peur du contact humains et ne parvient à faire confiance à personne. Cette peur qui la dévore l'a rendue inapte à vivr...